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Vulnérabilité de la personne humaine, recrudescence des atteintes au droit à la vie : Aprés Amnesty International et le Forum Civil, la LSDH se signale au président Sall

Décidément, le successeur de Wade est très critiqué sur la question des droits humains. Après Amnesty International et son fumant rapport sur le respect des droits et libertés humains et le forum civil qui avait pressé le nouveau régime en place de décliner dans les plus brefs délais son programme de gestion des inondations avec l’hivernage qui s’annonce à grands pas et avec les dégâts monstres que l’on connait, c’est au tour de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) de se dresser face au président Macky Sall.



Vulnérabilité de la personne humaine, recrudescence des atteintes au droit à la vie : Aprés Amnesty International et le Forum Civil, la LSDH se signale au président Sall
Et ce, sur la vulnérabilité de la personne humaine au Sénégal en plus de la recrudescence des atteintes au droit à la vie que note l’organisation de défense des droits de l’homme notamment avec les meurtres de Florentine Sané, une employée de la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) tuée dans sa propre cour à Richard Toll (Saint-Louis) et la jeune fille de 22 ans, Ndeye Fatou Mbaye, « écailleuse de poisson » de son état, retrouvée morte par strangulation, à demie nue et les yeux, oreilles, bouches et nez remplis de sable après avoir apparemment été violée, toujours à Saint-Louis, dans la localité de Pikine.

En plus des nombreux cas d’agressions sexuelles notées un peu partout à travers le Sénégal, la LSDH  sous la houlette de son président Assane Dioma Ndiaye souhaite, à cet effet dans un communiqué, « l’élargissement  des compétences du Conseil Constitutionnel à des fonctions juridictionnelles de protection des droits fondamentaux de la personne humaine ».

Et, « la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature afin de d’une part de permettre aux juges sénégalais de jouir pleinement de leur indépendance statutaire et d’autre part, de recouvrer la plénitude de leur pouvoir d’appréciation » en plus de « l’abrogation et ce, dans les meilleurs délais de l’article 80 du Code Pénal conformément aux engagements souscrits par l’Etat du Sénégal en 2008 ».


Mercredi 19 Juin 2013 - 12:05


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