Un cargo saoudien, le Bahri Yanbu, doit bien prendre un chargement d'armes françaises, en application d'un contrat commercial datant d'il y a plusieurs années, selon la ministre française de la Défense, Florence Parly. Quel type d'armes ? À quelle destination ? Aucune réponse. L'ONG Amnesty International craint qu'il s'agisse de canons pouvant servir dans la guerre au Yémen.
« S’il s’agissait bien des canons César, qui sont chargés sur le Bahri Yanbu, cette livraison serait complètement illégale et contraire au traité sur le commerce des armes, avance Aymeric Elluin, spécialiste des armes pour l'ONG. Donc, il est impératif que ce navire ne puisse pas charger ces armes et qu’il soit immobilisé. »
Selon une note du renseignement militaire français, révélée récemment par plusieurs médias, des canons français livrés aux Saoudiens sont bien déployés au Yémen. Plus de 400 000 personnes seraient potentiellement concernées par de possibles frappes d'artillerie.
Mais interrogée sur BFMTV, la ministre de la Défense Florence Parly campe sur ses positions et insiste : « Nous n’avons pas d’éléments de preuves selon lesquelles des victimes au Yémen sont le résultat de l’utilisation d’armes françaises. »
Malgré les critiques, la position de la France demeure donc inchangée : ses armes seraient déployées de manière uniquement défensive au Yémen.
L'ONG française ACAT a annoncé mercredi soir 8 mai son intention d'introduire un référé afin de bloquer le chargement d'armes. « ACAT a mandaté le cabinet Ancile pour déposer un référé exigeant que soit levé le dédouanement (c’est-à-dire l’autorisation pour le cargo de prendre la mer, avec son chargement) en vue de faire en sorte que la France ne puisse se rendre complice des exactions commises au Yémen et respecte ses obligations internationales », annonce l'organisation dans un communiqué.
« S’il s’agissait bien des canons César, qui sont chargés sur le Bahri Yanbu, cette livraison serait complètement illégale et contraire au traité sur le commerce des armes, avance Aymeric Elluin, spécialiste des armes pour l'ONG. Donc, il est impératif que ce navire ne puisse pas charger ces armes et qu’il soit immobilisé. »
Selon une note du renseignement militaire français, révélée récemment par plusieurs médias, des canons français livrés aux Saoudiens sont bien déployés au Yémen. Plus de 400 000 personnes seraient potentiellement concernées par de possibles frappes d'artillerie.
Mais interrogée sur BFMTV, la ministre de la Défense Florence Parly campe sur ses positions et insiste : « Nous n’avons pas d’éléments de preuves selon lesquelles des victimes au Yémen sont le résultat de l’utilisation d’armes françaises. »
Malgré les critiques, la position de la France demeure donc inchangée : ses armes seraient déployées de manière uniquement défensive au Yémen.
L'ONG française ACAT a annoncé mercredi soir 8 mai son intention d'introduire un référé afin de bloquer le chargement d'armes. « ACAT a mandaté le cabinet Ancile pour déposer un référé exigeant que soit levé le dédouanement (c’est-à-dire l’autorisation pour le cargo de prendre la mer, avec son chargement) en vue de faire en sorte que la France ne puisse se rendre complice des exactions commises au Yémen et respecte ses obligations internationales », annonce l'organisation dans un communiqué.
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