Au moins 65 combattants ont péri ces dernières 48 heures dans la bataille de Marib au Yémen, dans le nord du pays en guerre, selon des sources gouvernementales ce dimanche 25 avril. Parmi les morts, 26 membres des forces gouvernementales, dont quatre officiers. Les Houthis communiquent eux rarement sur leurs pertes.
Les rebelles Houthis se trouvent désormais à quelques kilomètres de la ville de Marib, chef-lieu de la province éponyme, en dépit du soutien aérien de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, qui aide militairement les forces gouvernementales dans la bataille, selon les mêmes sources. Marib est le dernier bastion gouvernemental dans le nord du pays.
Carte du Yémen. En rouge, la ville de Marib, chef-lieu de la province éponyme, à 120 km de la capitale, Sanaa.
Carte du Yémen. En rouge, la ville de Marib, chef-lieu de la province éponyme, à 120 km de la capitale, Sanaa. © Google Maps
Echec des trêve et plan de paix
Les Houthis ont désormais le contrôle total du front de Kassara, dans le nord-ouest de la province et maintiennent leur assaut malgré les appels à la trêve. A la mi-avril, l'émissaire des Nations unies Martin Griffiths avait exhorté les camps en présence à accepter le plan de paix qu’il leur avait soumis. Les Nations unies ont proposé depuis février un plan de règlement du conflit incluant un cessez-le-feu national, l'ouverture de routes entre le nord et le sud du pays pour garantir la libre circulation des personnes, de l'aide humanitaire et des marchandises, et le lancement d'un processus politique de paix.
Riyad, qui tente de se sortir du bourbier yéménite et dont les installations pétrolières sont régulièrement la cible de tirs de missiles et de drones de la part des rebelles houthis, a proposé en mars un cessez-le-feu total. Mais les Houthis réclament une levée complète de l'embargo aérien et maritime imposé par les Saoudiens.
Une catastrophe humanitaire
Partis de leur bastion dans le nord du Yémen, les Houthis, soutenus politiquement par l'Iran qui dément leur fournir des armes, ont pris fin 2014 la capitale Sanaa, située à 120 kilomètres à l'ouest de Marib, ainsi qu'une grande partie du nord du pays.
Ce conflit a tué des dizaines de milliers de personnes selon des ONG, et provoqué le plus grand désastre humanitaire au monde, d'après l'ONU, avec des millions de déplacés - dont près un million dans les camps de réfugiés près de Marib - et une population au bord de la famine. Les Nations unies, qui alertent régulièrement sur le drame humain provoqué par cette guerre, ont organisé une conférence internationale pour recueillir des financement le 1er mars dernier. Seulement 1,7 milliard de dollars ont été récoltés.sur les 4 milliards espérés.
Selon des récents chiffres de l'ONU, plus de 16 millions de Yéménites, soit environ la moitié de la population de 29 millions d'habitants, risquent d'être confrontés à la faim cette année.
Les rebelles Houthis se trouvent désormais à quelques kilomètres de la ville de Marib, chef-lieu de la province éponyme, en dépit du soutien aérien de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, qui aide militairement les forces gouvernementales dans la bataille, selon les mêmes sources. Marib est le dernier bastion gouvernemental dans le nord du pays.
Carte du Yémen. En rouge, la ville de Marib, chef-lieu de la province éponyme, à 120 km de la capitale, Sanaa.
Carte du Yémen. En rouge, la ville de Marib, chef-lieu de la province éponyme, à 120 km de la capitale, Sanaa. © Google Maps
Echec des trêve et plan de paix
Les Houthis ont désormais le contrôle total du front de Kassara, dans le nord-ouest de la province et maintiennent leur assaut malgré les appels à la trêve. A la mi-avril, l'émissaire des Nations unies Martin Griffiths avait exhorté les camps en présence à accepter le plan de paix qu’il leur avait soumis. Les Nations unies ont proposé depuis février un plan de règlement du conflit incluant un cessez-le-feu national, l'ouverture de routes entre le nord et le sud du pays pour garantir la libre circulation des personnes, de l'aide humanitaire et des marchandises, et le lancement d'un processus politique de paix.
Riyad, qui tente de se sortir du bourbier yéménite et dont les installations pétrolières sont régulièrement la cible de tirs de missiles et de drones de la part des rebelles houthis, a proposé en mars un cessez-le-feu total. Mais les Houthis réclament une levée complète de l'embargo aérien et maritime imposé par les Saoudiens.
Une catastrophe humanitaire
Partis de leur bastion dans le nord du Yémen, les Houthis, soutenus politiquement par l'Iran qui dément leur fournir des armes, ont pris fin 2014 la capitale Sanaa, située à 120 kilomètres à l'ouest de Marib, ainsi qu'une grande partie du nord du pays.
Ce conflit a tué des dizaines de milliers de personnes selon des ONG, et provoqué le plus grand désastre humanitaire au monde, d'après l'ONU, avec des millions de déplacés - dont près un million dans les camps de réfugiés près de Marib - et une population au bord de la famine. Les Nations unies, qui alertent régulièrement sur le drame humain provoqué par cette guerre, ont organisé une conférence internationale pour recueillir des financement le 1er mars dernier. Seulement 1,7 milliard de dollars ont été récoltés.sur les 4 milliards espérés.
Selon des récents chiffres de l'ONU, plus de 16 millions de Yéménites, soit environ la moitié de la population de 29 millions d'habitants, risquent d'être confrontés à la faim cette année.
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