Selon des déclarations à l'Agence France Presse (AFP) de Hadi Haig, en charge de la question des détenus au sein du gouvernement yéménite, l'accord signé cette semaine concernerait entre 1 500 et 2 000 membres des forces progouvernementales et entre 1 000 et 1 500 rebelles houthis. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a « salué » cet accord, dans une déclaration à l'AFP.
« Important geste humanitaire »
L'émissaire de l'ONU, Martin Griffiths, avait évoqué dès le 16 novembre devant le Conseil de sécurité de l'ONU la possibilité de parvenir à un tel accord et signalé des « progrès » dans les tractations. « Ce sera un important geste humanitaire et un message de paix destiné au peuple yéménite », avait-il dit. Cet accord a été confirmé par un représentant des rebelles, Abdel Kader al-Mourtadha, qui a souhaité, dans un tweet, qu'il soit « appliqué sans problème ».
Il est interprété par des diplomates comme une nouvelle mesure de nature à renforcer la confiance entre les belligérants avant des pourparlers de paix en Suède. Une première mesure a consisté à évacuer, lundi 3 décembre, 50 blessés parmi des rebelles houthis vers le sultanat d'Oman où ils doivent être soignés. L'opération a été rendue possible à la suite d'une autorisation de la coalition antirebelles menée par l'Arabie saoudite qui intervient au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Selon le représentant du gouvernement yéménite Hadi Haig, la grande majorité des prisonniers rebelles concernés par l'échange sont des combattants, alors que ceux des autorités reconnues par la communauté internationale sont des politiques et des civils. Parmi ces derniers figurent, selon lui, l'ancien ministre de la Défense Mohammed Soubaïhi, le général Nasser Mansour Hadi, ancien responsable des renseignements d'Aden et frère du chef de l'Etat, et d'autres officiers et responsables politiques.
Mise en application après les pourparlers de Suède
M. Haig a précisé que la mise en application de l'accord se ferait seulement après les négociations de paix en Suède, qui pourraient se tenir rapidement. L'opération sera confiée à une commission mixte, assistée par le CICR. « C'est un pas dans la bonne direction vers l'instauration d'une confiance mutuelle entre les communautés yéménites », a souligné une porte-parole du CICR Mirella Hodeib, dans une déclaration à l'AFP. Elle a confirmé que son organisation avait été approchée en raison de « son expertise dans le domaine de la détention et des échanges de prisonniers et de son rôle d'intermédiaire neutre ».
« Important geste humanitaire »
L'émissaire de l'ONU, Martin Griffiths, avait évoqué dès le 16 novembre devant le Conseil de sécurité de l'ONU la possibilité de parvenir à un tel accord et signalé des « progrès » dans les tractations. « Ce sera un important geste humanitaire et un message de paix destiné au peuple yéménite », avait-il dit. Cet accord a été confirmé par un représentant des rebelles, Abdel Kader al-Mourtadha, qui a souhaité, dans un tweet, qu'il soit « appliqué sans problème ».
Il est interprété par des diplomates comme une nouvelle mesure de nature à renforcer la confiance entre les belligérants avant des pourparlers de paix en Suède. Une première mesure a consisté à évacuer, lundi 3 décembre, 50 blessés parmi des rebelles houthis vers le sultanat d'Oman où ils doivent être soignés. L'opération a été rendue possible à la suite d'une autorisation de la coalition antirebelles menée par l'Arabie saoudite qui intervient au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi.
Mise en application après les pourparlers de Suède
M. Haig a précisé que la mise en application de l'accord se ferait seulement après les négociations de paix en Suède, qui pourraient se tenir rapidement. L'opération sera confiée à une commission mixte, assistée par le CICR. « C'est un pas dans la bonne direction vers l'instauration d'une confiance mutuelle entre les communautés yéménites », a souligné une porte-parole du CICR Mirella Hodeib, dans une déclaration à l'AFP. Elle a confirmé que son organisation avait été approchée en raison de « son expertise dans le domaine de la détention et des échanges de prisonniers et de son rôle d'intermédiaire neutre ».
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