un enfant atteint de choléra, à la clinique Budidrio de Harare.L'épidémie aurait déjà fait au moins 565 victimes.
Même si de toute part le revirement tardif des autorités est critiqué, même si les divergences avec Robert Mugabe demeurent, à Londres ou Washington, l'appel à l'aide du vieux dirigeant a été entendu.
Ainsi Londres débloque 11 millions d'euros en réponse à l'épidémie et appelle les autres pays à faire de même. Le ministère français des Affaires étrangères annonce une première aide d'un montant de 200 000 euros destinée aux organisations présentes sur le terrain. Et jeudi soir également, les Etats-Unis ont annoncé leur intention d'aider les autorités à lutter contre l'épidémie.
Mais Washington a aussi demandé à Robert Mugabe de résoudre la crise politique et économique qui mine le pays. Le gouvernement d'union nationale, attendu depuis plus de deux mois, n'a pas encore vu le jour et les habitants doivent composer avec une inflation qui s'élève deux cent millions de pour cent.
De l'aveu même des autorités, les hopitaux publics ne fonctionnent plus. Le ministère de la Santé aurait besoin de 4 millions de dollars seulement pour l'achat des produits chimiques nécessaires au traitement de l'eau. Mais il manque aussi des médicaments, et des vivres.
Analyse : un système de santé en faillite
«Le système paye un peu tout ce qui s'est passé : une situation économique catastrophique, la fuite des cerveaux et le fait que les ONG ont été bannies.»
Selon l'organisation humanitaire OXFAM, 300 000 Zimbabwéens sont actuellement affaiblis par le manque de nourriture, et sont donc particulièrement vulnérables face à la maladie.
Ainsi Londres débloque 11 millions d'euros en réponse à l'épidémie et appelle les autres pays à faire de même. Le ministère français des Affaires étrangères annonce une première aide d'un montant de 200 000 euros destinée aux organisations présentes sur le terrain. Et jeudi soir également, les Etats-Unis ont annoncé leur intention d'aider les autorités à lutter contre l'épidémie.
Mais Washington a aussi demandé à Robert Mugabe de résoudre la crise politique et économique qui mine le pays. Le gouvernement d'union nationale, attendu depuis plus de deux mois, n'a pas encore vu le jour et les habitants doivent composer avec une inflation qui s'élève deux cent millions de pour cent.
De l'aveu même des autorités, les hopitaux publics ne fonctionnent plus. Le ministère de la Santé aurait besoin de 4 millions de dollars seulement pour l'achat des produits chimiques nécessaires au traitement de l'eau. Mais il manque aussi des médicaments, et des vivres.
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«Le système paye un peu tout ce qui s'est passé : une situation économique catastrophique, la fuite des cerveaux et le fait que les ONG ont été bannies.»
Selon l'organisation humanitaire OXFAM, 300 000 Zimbabwéens sont actuellement affaiblis par le manque de nourriture, et sont donc particulièrement vulnérables face à la maladie.
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