Cette Commission présidée par le colonel-major Alassane Moné, secrétaire général du ministère de la Défense, devrait "s’appuyer sur le bilan sans complaisance de la mise en œuvre du plan stratégique 2012-2016, pour faire des propositions réalistes, à même de lever les obstacles à la construction d’une armée républicaine", a indiqué le président Kafando.
Tout en dénonçant le manque de "discipline, cohésion, loyauté, intégrité éthique, respect de la hiérarchie et l’unicité du commandement" qui ont caractérisé les Forces Armées nationales durant "les 27 ans de règne du régime précédent", Michel Kafando souligne que la réforme qui doit être opérée devrait prendre en compte "l’interdiction définitive de l’implication du militaire dans la politique, le renforcement de la responsabilité et de la bonne gouvernance".
Créée par décret le 30 novembre, la Commission pour la réforme des Forces Armées burkinabè est composée de 15 membres et cinq personnes ressources dont l’ex-chef d’Etat-major général des armées, le général Honoré Nabéré Traoré.
Pour le colonel-major Moné, la Commission qu’il préside dont les membres ont été choisis au regard de leurs postes de responsabilité (des chefs d’état-major d’armée et directeurs de ministères), mènera la réflexion sur la réforme en vue d’"améliorer les mécanismes existants et voir dans quelle mesure les adaptés à notre environnement".
Source: ALERTE INFO.
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