Abdel Aziz Boutéflika, président de la République d'Algerie (Photo:REUTERS/Louafi Larbi/)
Abdelaziz Bouteflika, 72 ans
Réélu président d'Algérie en avril dernier, Abdelaziz Bouteflika avait aussi fait l'objet de rumeurs.
En novembre 2005, sous dialyse rénale depuis 1985, il est transporté en urgence à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. La cause: troubles digestifs, gastrite, insuffisance rénale ou maladie cardiaque, selon les hypothèses alors émises...
Les communiqués officiels, laconiques, évoquent trois jours d'hospitalisation pour "un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac". Il restera cinq semaines. Cinq semaines de vacance du pouvoir.Et son retour ne dissipera pas complètement les rumeurs. A Alger, "personne n'était réellement au fait du degré de gravité de la maladie du président" écrit L'Express à son retour. A l'époque, une modification constitutionnelle est attendue, non pas pour lui permettre de briguer un troisième mandat, mais pour permettre l'élection d'un vice-président.
Un an plus tard, Bouteflika annonce "qu'il avait été très, très malade" mais qu'il s'en est "sorti de manière absolument fabuleuse". Et de prévenir: "Il faut cesser de parler de ma santé".
Réélu président d'Algérie en avril dernier, Abdelaziz Bouteflika avait aussi fait l'objet de rumeurs.
En novembre 2005, sous dialyse rénale depuis 1985, il est transporté en urgence à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. La cause: troubles digestifs, gastrite, insuffisance rénale ou maladie cardiaque, selon les hypothèses alors émises...
Les communiqués officiels, laconiques, évoquent trois jours d'hospitalisation pour "un ulcère hémorragique au niveau de l'estomac". Il restera cinq semaines. Cinq semaines de vacance du pouvoir.Et son retour ne dissipera pas complètement les rumeurs. A Alger, "personne n'était réellement au fait du degré de gravité de la maladie du président" écrit L'Express à son retour. A l'époque, une modification constitutionnelle est attendue, non pas pour lui permettre de briguer un troisième mandat, mais pour permettre l'élection d'un vice-président.
Un an plus tard, Bouteflika annonce "qu'il avait été très, très malade" mais qu'il s'en est "sorti de manière absolument fabuleuse". Et de prévenir: "Il faut cesser de parler de ma santé".
le président de la République d'Egypte Hosni Moubarak, le 18 janvier dernier.(Photo:REUTERS/Amr Dalsh)
Hosni Moubarak, 81 ans
Depuis quelques années, les rumeurs courent sur la santé du président égyptien. Fin 2003, il fait un malaise devant les caméras, officiellement présenté comme une banale "chute de tension". Son absence inhabituelle de la Une des journaux égyptiens, fin 2007, alimente alors une nouvelle vague de rumeurs, alors que quelques mois plus tôt, on le disait déjà mort.
Mais le président égyptien n'apprécie pas que l'on évoque sa santé... ni, par conséquent, sa succession. En septembre dernier, par exemple, un journaliste égyptien qui avait fait état de "problèmes de circulation sanguine" a été condamné à deux mois de prison ferme. Ibrahim Eissa, rédacteur en chef du journal d'opposition al-Dostour, était accusé d'avoir diffusé "de fausses nouvelles de nature à mettre en péril l'intérêt général et la stabilité du pays".
"Pour le gouvernement, c'est plus qu'une offense, c'est un crime de lèse-majesté", écrivait alors El Watan. Amnesty International et Human Rights Watch avaient, à l'époque, fait part de leur consternation.
Depuis quelques années, les rumeurs courent sur la santé du président égyptien. Fin 2003, il fait un malaise devant les caméras, officiellement présenté comme une banale "chute de tension". Son absence inhabituelle de la Une des journaux égyptiens, fin 2007, alimente alors une nouvelle vague de rumeurs, alors que quelques mois plus tôt, on le disait déjà mort.
Mais le président égyptien n'apprécie pas que l'on évoque sa santé... ni, par conséquent, sa succession. En septembre dernier, par exemple, un journaliste égyptien qui avait fait état de "problèmes de circulation sanguine" a été condamné à deux mois de prison ferme. Ibrahim Eissa, rédacteur en chef du journal d'opposition al-Dostour, était accusé d'avoir diffusé "de fausses nouvelles de nature à mettre en péril l'intérêt général et la stabilité du pays".
"Pour le gouvernement, c'est plus qu'une offense, c'est un crime de lèse-majesté", écrivait alors El Watan. Amnesty International et Human Rights Watch avaient, à l'époque, fait part de leur consternation.
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