C’est la révélation faite hier, lundi, devant la presse par Gora Khouma, responsable syndical des travailleurs des transports routiers et affilié à la Cnts /FC. Dans ses propos, ce dernier a pointé un doigt accusateur sur l’Etat qu’il prend pour responsable de ce scandale.
Qui protège les responsables de la société Crest Global Sa qui a fermé ses portes avant de disparaître dans la nature ? Pourquoi cette affaire tarde-t-elle à trouver solution alors que les souscripteurs ont pourtant saisi la justice ? Combien de millions ont été versés à cette structure dans le cadre de cette opération de renouvellement des taxis ? Autant de questions que se posent les souscripteurs dans ce projet qui avait promis de participer au renouvellement des taxis jaunes et noirs. Pour la circonstance, chaque candidat avait versé une caution d’un million de francs Cfa.
Appelé ESCODA, ce projet est aujourd’hui comme un rêve avorté de beaucoup de Sénégalais. Car, au bout du compte, les Sénégalais qui avaient souscrit au projet n’ont vu ni véhicule ni argent. Ils se disent avoir tout simplement été roulés dans la farine par un promoteur véreux qui, après avoir encaissé une importante masse d’argent, a disparu dans la nature sans laisser de traces.
Après plusieurs manifestations et sorties médiatiques, les souscripteurs estiment qu’il ne leur reste plus qu’à prendre les autorités publiques par le collet, avec l’appui et la bénédiction des organisations des Droits de l’homme. Selon le syndicaliste Gora Khouma, Secrétaire général des travailleurs des transports routiers, qui a décidé de prendre les choses en main, le collectif créé par les souscripteurs a déjà rencontré le Conseil Economique et Social, le Ministre chargé des questions des Droits de l’Homme. Ils ont également saisi la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme. Le syndicaliste a annoncé que les souscripteurs ont décidé de faire une évaluation de leurs actions après la célébration du Magal.
Le collectif, dit-il, est déterminé à aller jusqu’au bout et lui se dit prêt à les accompagner même dans une grève de la faim. Selon toujours le facilitateur, les véhicules ne sont toujours pas remis aux souscripteurs. Sur la disparition de la société concessionnaire, il estime que l’Etat a une responsabilité à assumer parce que devant protéger ses citoyens. Dans cette affaire, souligne en outre le syndicaliste, l’injustice doit être corrigée par l’Etat en tant que puissance publique qui a autorisé la naissance de cette structure et le développement de ses stratégies.
Des publicités ont ensuite été relayées par les médias annonçant des possibilités d’acquérir des véhicules neufs à condition de remplir certaines formalités dont le versement d’une caution d’un million de francs Cfa. Un souscripteur qui a requis l’anonymat soutient qu’après avoir vendu son véhicule particulier pour pouvoir verser sa caution, il s’est retrouvé sans moyens pour faire vivre sa famille. Un autre immigré sénégalais qui avait versé pour trois taxis ne sait plus où donner de la tête alors qu’il pensait pouvoir arrondir les angles avec ce projet, dans cette période de crise.
Qui protège les responsables de la société Crest Global Sa qui a fermé ses portes avant de disparaître dans la nature ? Pourquoi cette affaire tarde-t-elle à trouver solution alors que les souscripteurs ont pourtant saisi la justice ? Combien de millions ont été versés à cette structure dans le cadre de cette opération de renouvellement des taxis ? Autant de questions que se posent les souscripteurs dans ce projet qui avait promis de participer au renouvellement des taxis jaunes et noirs. Pour la circonstance, chaque candidat avait versé une caution d’un million de francs Cfa.
Appelé ESCODA, ce projet est aujourd’hui comme un rêve avorté de beaucoup de Sénégalais. Car, au bout du compte, les Sénégalais qui avaient souscrit au projet n’ont vu ni véhicule ni argent. Ils se disent avoir tout simplement été roulés dans la farine par un promoteur véreux qui, après avoir encaissé une importante masse d’argent, a disparu dans la nature sans laisser de traces.
Après plusieurs manifestations et sorties médiatiques, les souscripteurs estiment qu’il ne leur reste plus qu’à prendre les autorités publiques par le collet, avec l’appui et la bénédiction des organisations des Droits de l’homme. Selon le syndicaliste Gora Khouma, Secrétaire général des travailleurs des transports routiers, qui a décidé de prendre les choses en main, le collectif créé par les souscripteurs a déjà rencontré le Conseil Economique et Social, le Ministre chargé des questions des Droits de l’Homme. Ils ont également saisi la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme. Le syndicaliste a annoncé que les souscripteurs ont décidé de faire une évaluation de leurs actions après la célébration du Magal.
Le collectif, dit-il, est déterminé à aller jusqu’au bout et lui se dit prêt à les accompagner même dans une grève de la faim. Selon toujours le facilitateur, les véhicules ne sont toujours pas remis aux souscripteurs. Sur la disparition de la société concessionnaire, il estime que l’Etat a une responsabilité à assumer parce que devant protéger ses citoyens. Dans cette affaire, souligne en outre le syndicaliste, l’injustice doit être corrigée par l’Etat en tant que puissance publique qui a autorisé la naissance de cette structure et le développement de ses stratégies.
Des publicités ont ensuite été relayées par les médias annonçant des possibilités d’acquérir des véhicules neufs à condition de remplir certaines formalités dont le versement d’une caution d’un million de francs Cfa. Un souscripteur qui a requis l’anonymat soutient qu’après avoir vendu son véhicule particulier pour pouvoir verser sa caution, il s’est retrouvé sans moyens pour faire vivre sa famille. Un autre immigré sénégalais qui avait versé pour trois taxis ne sait plus où donner de la tête alors qu’il pensait pouvoir arrondir les angles avec ce projet, dans cette période de crise.
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