L’agriculture est un secteur englobant. Elle joue, selon les experts, un rôle très déterminant dans les économies, la croissance et surtout l’emploi des jeunes. Ce secteur a un taux d’absorption du chômage qui n’égale aucun autre domaine de la vie active. Une revue assez exhaustive de l’économie et de la sociologie du monde rural est, ainsi effectuée dans le cadre d’un atelier organisé conjointement par le Projet Croissance Economique (PCE) de l’USAID et de l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) du 20 au 22 décembre dans la petite côte. Les résultats des études et initiatives de ces deux institutions sont ainsi partagés avec les journalistes. Ils ont en filigrane confirmé tout le potentiel qu’on attend du secteur de l’agriculture.
Le directeur de recherche de l’IPAR, Ibrahima Hathie qui est économiste agricole et par ailleurs démographe a été très précis sur les défis démographiques, emplois et pauvreté rurale. S’appuyant sur les données statistiques des Nations unies de 2009, Ibrahima Hathie a révélé qu’au Sénégal chaque année, 269 000 nouveaux actifs arrivent sur le marché de l’emploi. Et d’indiquer que cette tendance est progressive parce qu’en 2025 ce chiffre sera de 376000 et de 411 000 à partir de 2030. Le directeur exécutif de l’IPAR, Cheikh Omar Ba de l’interrompre pour préciser que ceux qui seront actifs en 2025 sont déjà nés et que si certainement des mesures sont à prendre c’est maintenant qu’il faut commencer.
Par rapport à ces chiffres, l’économiste agricole d’IPAR a fait savoir que pour résorber tous ces demandeurs d’emploi, l’économie devra créer cinq millions d’emplois pour les 15 prochaines années. Il a tenu, à cet effet, à faire savoir que les principaux secteurs d’absorption sont l’agriculture et le secteur rural.
C’est ainsi qu’Ibrahima Hathie a souligné que «l’agriculture et le secteur informel génèrent 92% de l’emploi». Et d’être plus précis «70 à 90% de l’emploi non agricole est du secteur informel. Le secteur formel représente seulement 8%».
Le directeur de recherche de l’IPAR a estimé que le Sénégal doit se battre pour tirer profit du dividende démographique en faisant en en sorte que le surplus de la population booste la croissance et le développement comme dans les pays asiatiques.
Le directeur de recherche de l’IPAR, Ibrahima Hathie qui est économiste agricole et par ailleurs démographe a été très précis sur les défis démographiques, emplois et pauvreté rurale. S’appuyant sur les données statistiques des Nations unies de 2009, Ibrahima Hathie a révélé qu’au Sénégal chaque année, 269 000 nouveaux actifs arrivent sur le marché de l’emploi. Et d’indiquer que cette tendance est progressive parce qu’en 2025 ce chiffre sera de 376000 et de 411 000 à partir de 2030. Le directeur exécutif de l’IPAR, Cheikh Omar Ba de l’interrompre pour préciser que ceux qui seront actifs en 2025 sont déjà nés et que si certainement des mesures sont à prendre c’est maintenant qu’il faut commencer.
Par rapport à ces chiffres, l’économiste agricole d’IPAR a fait savoir que pour résorber tous ces demandeurs d’emploi, l’économie devra créer cinq millions d’emplois pour les 15 prochaines années. Il a tenu, à cet effet, à faire savoir que les principaux secteurs d’absorption sont l’agriculture et le secteur rural.
C’est ainsi qu’Ibrahima Hathie a souligné que «l’agriculture et le secteur informel génèrent 92% de l’emploi». Et d’être plus précis «70 à 90% de l’emploi non agricole est du secteur informel. Le secteur formel représente seulement 8%».
Le directeur de recherche de l’IPAR a estimé que le Sénégal doit se battre pour tirer profit du dividende démographique en faisant en en sorte que le surplus de la population booste la croissance et le développement comme dans les pays asiatiques.
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