
« Nettoyer la loi de ses excès, afin qu'elle puisse différencier les propos raisonnables de l'idéologie génocidaire. » C'est ce qu'a déclaré, ce vendredi 2 novembre, le ministre rwandais de la Justice, Tharcisse Karugarama, en présentant aux parlementaires une série d'amendements visant à modifier la loi -très controversée- relative à la répression du crime d'idéologie du génocide.
Adoptée en 2008, cette loi visait, selon les autorités rwandaises, à empêcher une répétition du génocide de 1994, en punissant les propos, les écrits, ou autres actes visant à exterminer des groupes humains.
Cependant, depuis son adoption, cette loi n'a cessé de faire l'objet de critiques de la part des défenseurs des droits de l'homme. Ces derniers dénoncent son caractère vague, autorisant tout type d'interprétation et son utilisation par le pouvoir rwandais pour museler les voix discordantes, notamment l'opposition et la presse.
Apporter des précisions
Les amendements présentés par le gouvernement, et que les parlementaires ont accepté d'étudier à une large majorité, visent à donner une définition plus précise de l'infraction. Mais aussi à diminuer les peines prévues par la loi.
Après son étude et sa finalisation en commission parlementaire, la nouvelle loi sera soumise au vote du Parlement, dans un délai pour l'instant non précisé.
Adoptée en 2008, cette loi visait, selon les autorités rwandaises, à empêcher une répétition du génocide de 1994, en punissant les propos, les écrits, ou autres actes visant à exterminer des groupes humains.
Cependant, depuis son adoption, cette loi n'a cessé de faire l'objet de critiques de la part des défenseurs des droits de l'homme. Ces derniers dénoncent son caractère vague, autorisant tout type d'interprétation et son utilisation par le pouvoir rwandais pour museler les voix discordantes, notamment l'opposition et la presse.
Apporter des précisions
Les amendements présentés par le gouvernement, et que les parlementaires ont accepté d'étudier à une large majorité, visent à donner une définition plus précise de l'infraction. Mais aussi à diminuer les peines prévues par la loi.
Après son étude et sa finalisation en commission parlementaire, la nouvelle loi sera soumise au vote du Parlement, dans un délai pour l'instant non précisé.
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