Le système de financement de nos entreprises est il viable ? Garantit-il une progression satisfaisante dans l’atteinte des objectifs de développement ? Dans un contexte de raréfaction des ressources de l’aide publique au développement consécutive entre autres à l’entrée en récession de certains pays du nord et à la persistance de la crise de la dette dans la zone euro, ne devrait on pas dans le cadre d’une démarche stratégique, chercher d’abord à compter sur nos propres forces ?
Avant d’aborder la question proprement dite, nous voudrions d’emblée rappeler deux certitudes largement partagées dans les cercles économiques : la première est que le financement est une donnée sine qua non dans l’équation du développement; comparable au sang dans l’organisme biologique. L’Occident a eu le mérite de s’en rendre compte très tôt avec son plan Marshall dont les 13 milliards de dollars d’assistance économique et technique injectés (l’équivalent de 100 milliards de dollars de 2006, en tenant compte de l’inflation) ont beaucoup contribué à la reconstruction des pays européens regroupés au sein de l’Organization for European Economic Cooperation (aujourd’hui OCDE).
Le deuxième constat qui devient de plus en plus ancré dans notre logique d’appréciation des problèmes économiques contemporains est que le secteur privé, en ce sens qu’il constitue un creuset reconnu d’épanouissement des compétences, de créativité et d’innovation est devenu aujourd’hui une source potentielle de création de richesse pour les économies du monde entier. Quelles que soient les appartenances idéologiques, ce constat s’avère de nos jours une réalité palpable. Un secteur privé dynamique, conscient de ses responsabilités est une condition essentielle du développement économique et social.
Magaye GAYE, Économiste international
Avant d’aborder la question proprement dite, nous voudrions d’emblée rappeler deux certitudes largement partagées dans les cercles économiques : la première est que le financement est une donnée sine qua non dans l’équation du développement; comparable au sang dans l’organisme biologique. L’Occident a eu le mérite de s’en rendre compte très tôt avec son plan Marshall dont les 13 milliards de dollars d’assistance économique et technique injectés (l’équivalent de 100 milliards de dollars de 2006, en tenant compte de l’inflation) ont beaucoup contribué à la reconstruction des pays européens regroupés au sein de l’Organization for European Economic Cooperation (aujourd’hui OCDE).
Le deuxième constat qui devient de plus en plus ancré dans notre logique d’appréciation des problèmes économiques contemporains est que le secteur privé, en ce sens qu’il constitue un creuset reconnu d’épanouissement des compétences, de créativité et d’innovation est devenu aujourd’hui une source potentielle de création de richesse pour les économies du monde entier. Quelles que soient les appartenances idéologiques, ce constat s’avère de nos jours une réalité palpable. Un secteur privé dynamique, conscient de ses responsabilités est une condition essentielle du développement économique et social.
Magaye GAYE, Économiste international
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