Les observateurs et spécialistes étaient tous unanimes après le premier tour de la dernière Coupe d'Afrique des nations. Le Sénégal a la meilleure équipe sur le papier et il n'y a pas dans cette compétition un adversaire capable de lui tenir tête. Mais ils avaient oublié que le plus redoutable des adversaires du Senegal était sur son propre banc de touche.
Largement supérieurs, sur le plan technique, au Cameroun, en quart de finale de ladite compétition, les "Lions" se font tactiquement dompter par un Hugo Bross futé, qui a bien profité de la frilosité et du manque d'inspiration de son compère sénégalais. 120 minutes de domination dans l'entrejeu et pas une occasion franche des coéquipiers de Sadio Mané, tenus isolés de la surface de réparation adverse. Le Senegal perd finalement à la série des tirs au but et rate l'occasion de remporter sa première Can de l'histoire.
Et comme si on n'avait pas regardé le même match, le sélectionneur Aliou Cissé déclare sur un plateau special de la télévision nationale que ses joueurs avaient manqué de réalisme contre le Cameroun, devant des journalistes et des consultants qui, bizarrement acquiescent. Ils avaient pourtant par dévers leurs archives les preuves de sa cécité. Dans cette rencontre, le manque de réalisme était bien au rendez-vous, mais du côté camerounais. Il y a eu deux occasions franches dans tout le match et elles étaient à mettre sur le compte de la bande à Bassogog. Il a fallu un Abdoulaye Diallo bien fort sur sa ligne pour empêcher aux filets sénégalais de trembler...
Mais bref... La Can est derrière nous. Les éliminatoires du Mondial 2018 se poursuivent... Hélas le sacrifice d'une génération dorée aussi. Qui pouvait imaginer que le Burkina et son équipe vieillissante pouvait venir arracher un point à Léopold Senghor ? Certainement ceux qui comme moi pensent que Cissé, qui n'a jamais coaché un club dans sa soi-disant "carrière" d'entraîneur, n'a pas les épaules pour mener une équipe nationale comme le Sénégal. La piètre prestation des "Lions", samedi face au "Étalons" n'est qu'une goutte d'eau de plus dans le vase qui va bientôt déborder. Cissé est plus outillé que tous ses prédécesseurs en termes de qualité d'effectif. Il n'y a même pas photo. Il a les meilleurs du continent, en ce moment. Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Gueye, Diao Baldé Keita joueraient dans n'importe quel Onze des plus grandes écuries de football européennes. Mais ils risquent de finir leur carrière internationale sans même goûter au plaisir de participer à une phase finale de Coupe du monde ou à une finale de Can, comme leurs valeureux aînés de 2002, qui en plus d'un extraterrestre nommé Dioufy, n'avaient que la vision et la malice d'un bon tacticien (puisse-t-il reposer en paix).
Les autorités qui ont en charge le football sénégalais ont déjà bien abusé de ce peuple qui coure derrière un trophée, un seul, depuis des décennies...En confiant les destinées de cette génération dorée à quelqu'un qui n'a que sa crinière au vent et son amour du pays pour convaincre. Elles se rendront tardivement compte que le haut niveau requiert bien plus que la fougue et la rage d'un coach.
P.S : Ce contenu n'engage que son auteur
Largement supérieurs, sur le plan technique, au Cameroun, en quart de finale de ladite compétition, les "Lions" se font tactiquement dompter par un Hugo Bross futé, qui a bien profité de la frilosité et du manque d'inspiration de son compère sénégalais. 120 minutes de domination dans l'entrejeu et pas une occasion franche des coéquipiers de Sadio Mané, tenus isolés de la surface de réparation adverse. Le Senegal perd finalement à la série des tirs au but et rate l'occasion de remporter sa première Can de l'histoire.
Et comme si on n'avait pas regardé le même match, le sélectionneur Aliou Cissé déclare sur un plateau special de la télévision nationale que ses joueurs avaient manqué de réalisme contre le Cameroun, devant des journalistes et des consultants qui, bizarrement acquiescent. Ils avaient pourtant par dévers leurs archives les preuves de sa cécité. Dans cette rencontre, le manque de réalisme était bien au rendez-vous, mais du côté camerounais. Il y a eu deux occasions franches dans tout le match et elles étaient à mettre sur le compte de la bande à Bassogog. Il a fallu un Abdoulaye Diallo bien fort sur sa ligne pour empêcher aux filets sénégalais de trembler...
Mais bref... La Can est derrière nous. Les éliminatoires du Mondial 2018 se poursuivent... Hélas le sacrifice d'une génération dorée aussi. Qui pouvait imaginer que le Burkina et son équipe vieillissante pouvait venir arracher un point à Léopold Senghor ? Certainement ceux qui comme moi pensent que Cissé, qui n'a jamais coaché un club dans sa soi-disant "carrière" d'entraîneur, n'a pas les épaules pour mener une équipe nationale comme le Sénégal. La piètre prestation des "Lions", samedi face au "Étalons" n'est qu'une goutte d'eau de plus dans le vase qui va bientôt déborder. Cissé est plus outillé que tous ses prédécesseurs en termes de qualité d'effectif. Il n'y a même pas photo. Il a les meilleurs du continent, en ce moment. Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Gueye, Diao Baldé Keita joueraient dans n'importe quel Onze des plus grandes écuries de football européennes. Mais ils risquent de finir leur carrière internationale sans même goûter au plaisir de participer à une phase finale de Coupe du monde ou à une finale de Can, comme leurs valeureux aînés de 2002, qui en plus d'un extraterrestre nommé Dioufy, n'avaient que la vision et la malice d'un bon tacticien (puisse-t-il reposer en paix).
Les autorités qui ont en charge le football sénégalais ont déjà bien abusé de ce peuple qui coure derrière un trophée, un seul, depuis des décennies...En confiant les destinées de cette génération dorée à quelqu'un qui n'a que sa crinière au vent et son amour du pays pour convaincre. Elles se rendront tardivement compte que le haut niveau requiert bien plus que la fougue et la rage d'un coach.
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