Par la voix de son porte-parole, le gouvernement camerounais a dit son étonnement après lerapport d’Amnesty International - sur les exactions supposées des forces de défense et de sécurité camerounaises sur les civils. Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication explique ainsi que « le Cameroun n’est qu’une victime collatérale d’un conflit interne au Nigeria et qui a débordé nos frontières et que nous sommes en train de subir de plein fouet [...]. Maintenant, quelle est la réaction du gouvernement ? C’est d’abord l’étonnement. L’étonnement du fait que le bourreau et la victime se retrouvent dans le même panier. »
Tout au plus, admet le ministre, quelques bavures ont pu être observées sur le terrain mais rien qui soit de la tonalité jugée exagérée du rapport d’Amnesty International. « Si notre armée procédait à des exécutions sommaires, comme le prétend Amnesty International, poursuit Issa Tchiroma Bakary, aujourd’hui dans nos prisons vous ne retrouveriez pas près de 1 000 prisonniers de Boko Haram. Nous ne disons pas qu’il n’y a pas de bavures. Mais il y a beaucoup d’excès dans la démarche de Amnesty International. »
A la question : Y a-t-il néanmoins des choses à améliorer pour une meilleure prise en compte des droits humains dans la région ? Le ministre acquiesse : « Certainement qu'il y a quelque chose à faire. Mais lorsqu’il faudra le faire et nous sommes en train de le faire, ça concerne tous les prisonniers qui se trouvent dans nos différentes prisons. »
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