Dans ce quai de pêche de Potou, situé dans la commune de Léona sur le littoral, le respect des gestes barrières n’est pas perceptible. Les mareyeurs, revendeurs de poissons sont plutôt préoccupés par le pesage des produits halieutiques fraîchement tirés de la mer. D’après Assane Bâ, Président du GIE interprofessionnel du quai de pêche de Potou, le poisson ne manque pas, mais il est très difficile de l’écouler dans les marchés.
« À cause du couvre feu, le marché ouvre à 6 h du matin pour fermer à 16 heures. Il y a certains revendeurs qui venaient de Louga, pour acheter nos poissons ensuite les écouler à Dakar. Et depuis que la pandémie s’est installée au Sénégal, on ne voit personne », dit-il.
Les pirogues qui accostent à quelques mètres du quai sont prises d’assaut par les femmes transformatrices spécialisées dans le séchage et le fumage du poisson. À l’instar des mareyeurs, ces dernières subissent de plein fouet les impactes de la crise sanitaire.
« Nous sommes obligées de stocker nos produits. Parce que nous ne voyons pas d’acheteur. Notre plus grande difficulté, c’est le manque de financement », déplore Fadel Sow.
Les conséquences de la crise se sentent dans tous les secteurs. À Potou c’est l’une des mamelles de l’économie locale les plus sûre qui est en berne, rapporte Walf radio.
« À cause du couvre feu, le marché ouvre à 6 h du matin pour fermer à 16 heures. Il y a certains revendeurs qui venaient de Louga, pour acheter nos poissons ensuite les écouler à Dakar. Et depuis que la pandémie s’est installée au Sénégal, on ne voit personne », dit-il.
Les pirogues qui accostent à quelques mètres du quai sont prises d’assaut par les femmes transformatrices spécialisées dans le séchage et le fumage du poisson. À l’instar des mareyeurs, ces dernières subissent de plein fouet les impactes de la crise sanitaire.
« Nous sommes obligées de stocker nos produits. Parce que nous ne voyons pas d’acheteur. Notre plus grande difficulté, c’est le manque de financement », déplore Fadel Sow.
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