​Relance du tourisme : 17 mesures validées pour la mise à niveau

Des mesures importantes et très stratégiques ne sont pas prise en compte ce qui explique le manque de mutualisation et la faible utilisation de toutes les ressources spécialisées dans certains des segments importants de l'activités touristique. je veux parler du tourisme électronique, le commerce électronique du tourisme. Le tourisme digital, c’est le grand tournant, en matière de comportement du touriste. Nombreux sont les professionnels (intermédiaires, distributeurs, hôteliers), qui n’ont pas encore intégrer cette donne dans leur stratégie commerciale. Et l’Etat devrait les accompagner à ce niveau car il est devenu incontournable et fondamental dans les choix des touristes, pour préparer leur voyage. Ils constituent des vecteurs indispensables pour promouvoir les destinations, les marques, les territoires et les produits.

Ainsi cinq axes de travail peuvent être établis :
- Mieux structurer nos outils numériques, en refondant notamment le portail du tourisme du ministère, de celui de l’Agence de promotion et de ceux des organisations patronales et syndicats d’initiatives dédié à la promotion et en développant des applications numériques.
- Défendre une concurrence équitable, en faisant respecter les marques de nos différents territoires dans les résultats des moteurs de recherche et en renforçant la distinction entre sites marchands , sites comparateurs et sites d’informations touristique ;
- S'assurer d'un accès de qualité à l'internet dans les zones touristiques et adapter la formation initiale et continue des professionnels du tourisme aux enjeux du numérique. La formation aux nouveaux métiers du numérique adaptée au secteur du tourisme est une des conditions de réussite du plan de relance de notre tourisme ;
- Inciter les entreprises sénégalaises à s’impliquer davantage dans le numérique et principalement dans le volet application « tourisme ». Les entreprises sénégalaises, dans le secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC), doivent savoir qu’il y a un besoins énorme en termes de consommation de services touristiques pour offrir aux consommateurs des services adaptés au marché et à la concurrence ;
- Avoir un contenu rédactionnel et maintenir un style de communication mutualisé avec les réseaux sociaux, afin de veiller à l’information et de donner la bonne information en temps et en heure. Et enfin offrir la possibilité à tous les internautes d’utiliser la langue de son choix pour accéder aux informations.

Depuis 2000 et plus aujourd’hui, la plupart des réservations sont faites à travers Internet, ou le touriste se fait déjà une idée de sa destination avec les outils du web. Sur ce point le Sénégal est très en retard. Il nous faut lancer plusieurs applications, dont une application pour les smartphones et les tablettes dédiées à la station de Saly et progressivement vers les autres pôles touristiques. Ces applications permettent une mise en relation automatique à travers un ciblage référencé entre les visiteurs, les hôtels, les commerçants et les restaurants, en lien direct avec un partage d’information touristique.

« La station balnéaire de Saly doit explorer de nouvelles pistes pour envisager le tourisme du futur, à partir de l’optimisation des équipements touristiques et du mobilier urbain ».

Le site Internet doit permettre une meilleure navigation pour les usagers et surtout un meilleur référencement pour être visible. Élément clé pour la promotion du tourisme, un site internet performant ne doit pas laisser apparaître des lenteurs handicapantes dans les mises à jour des programmes de sorties, visites, concerts, événements… Les touristes doivent pouvoir consulter un site qui évolue en temps réel avec tous les rendez-vous culturel et touristique.

Une réflexion stratégique est en train d’émerger petit à petit au niveau des acteurs. Elle a le mérite d’aborder l’avenir avec une volonté participative. Le PSDT est ambitieux, mais il faut mettre les conditions de son développement harmonieux. La JICA y a joué un rôle déterminant, cependant il existe des zones d’ombres et pourtant, les défis sont énormes : les qualifications humaines, l’incivisme, la qualité des prestations de services, l’anarchie, le manque de coordination des actions de promotions et d’optimisation des ressources, le retard sur les NTICS, les infrastructures, la coordination avec les autres institutions concernées (douane, police des frontières, transports), l’éducation…. Et le reste ont de tout temps constitué les écueils au développement du secteur.
Il y a, en ce moment, des actions dans tous les sens en direction du PSE, le volet tourisme a besoin d’être réétudié pour s’adapter aux exigences. Mais les politiques sectorielles ont toujours eu peu de résultats en l’absence d’une organisation efficiente de l’Etat. Il ne peut jamais y avoir une politique sectorielle efficace sans stratégie globale. (Un plan qualité, une stratégie d’amélioration d’image, une facilitation des investissements, des institutions de formation)

L’aménagement touristique qui a mis l’accent sur la création de nouvelles zones d’expansion touristique sans réfléchir sur les plans d’aménagement touristique antérieur devrait reprendre sa copie car la SAPCO est sortie de son champ de compétences et devrait être restructurée pour répondre aux besoins des exigences de chaque localité.

La campagne Rendez-vous : Dakar est en soi une plate-forme mondiale de par sa position géographique et sa météo, pour le trafic passager et une destination internationale, qui a pour mission de connecter Dakar au reste de la sous-région au monde et de connecter la sous-région au monde à travers Dakar. Ville dynamique qui doit se développer rapidement et conformément à une vision globale pour se positionner en tête des villes Africaines qui tirent la croissance dans ce continent. L’ambition que notre ville devienne le premier choix pour toutes les catégories de voyageurs d’Afrique sub saharienne vers le monde entier est légitime. Son succès en tant que destination d’affaires de congrès et de tourisme doit est le résultat de nombreux investissements dans ses infrastructures touristiques et mobiliers urbains de nouvelles générations, avec une compagnie aérienne qui joue un rôle crucial dans le transport aérien et qui connecte les personnes, les lieux et les passions

La communication est une spécialité et une compétence réservée
L’intérêt de l’étude sur la politique de Communication pour un meilleur développement touristique porte sur l’importance de la visibilité et de la lisibilité sur les marchés. Et c’est partant du Poids du tourisme au Sénégal et de ses ambitions que les stratégies et les moyens de communication sont dégagés.

A cet effet, Examiner le mode de fonctionnement de la communication au sein de l’ASPT et de la cellule de communication du ministère et les stratégies sur lesquelles, ces communications sont basées devient essentielles pour savoir par où commencer.
La première étape va porter sur l’examen de l’état des lieux de l’ASPT et de la cellule de communication du ministère, pour l’Analyse et l’interprétation de la politique de la communication actuelle.

La seconde étape, va apporter des correctifs et des orientations dans le cadre théorique et méthodologique de comment mesurer à temps l’action de la communication sur la promotion touristique. Des ouvrages traitant le tourisme en général et de l’implication de la communication au tourisme sont nécessaires à la compréhension sur la démarche marketing dans le processus de la promotion
Les questions à nous poser entre autres :
- comment fonctionne la communication au sein de l’ASPT ?
- Comment la communication est-elle établie en son sein ?
- quelles sont les stratégies sur lesquelles cette communication est basée ?
- Comment les différents acteurs perçoivent-ils la communication au sein de cette structure?
- Quelles sont les dysfonctionnements que l’on y rencontre?

En somme, la communication touristique peut jouer un rôle très important dans l’émergence des pôles touristique au Sénégal, avec l’installation de bureaux communautaire de promotion touristique.

Malgré des activités menées par l’ASPT pour sa promotion, le Sénégal a une très mauvaise image de l’extérieur et nos enquêtes ont révélé que les dysfonctionnements internes et externes occasionnés par le manque d’information et le partage de l’information afin de communiquer de façon inclusive est en partie responsable de ce désamour et de cette mauvaise image. La communication interne est défectueuse, le département du tourisme doit également repenser sa gestion des ressources humaines, car les défis de la mondialisation imposent à l’entreprise de valoriser le facteur humain et d’encourager des nouveaux modes de travail basés sur la coopération.
Doit-on commercialement craindre la destination Sénégal ? Non il n’y a aucune raison.