Après les rencontres cinématographiques internationales de Dakar (RECIDAK), place au festival citoyen « Ciné Droit Libre » qui ouvre ses portes à Dakar du 27 novembre au 1er Décembre 2018.
Le thème choisi pour la cinquième édition de cette rencontre culturelle est « Justice levez-vous » avec comme sous-thème, la migration des jeunes. Au cours de ce festival du film consacré aux droits humains et à la liberté d’expression, né en Ouaga dans la capitale du cinéma, on verra la projection d’une dizaine de films à passer sur scène, dont trois vont pousser à la réflexion suivi des débats : Libre, République des corrompus et Liberté pour le loup.
Un événement qui vient à son heure, d’autant plus que la Justice sénégalaise est qualifiée par d’aucuns, d’un poids deux mesures, récemment avec le retrait de l’agrément de l'Ong Enda Lead Africa Francophone par le Chef de l’Etat Macky Sall, certains procès jugés « politiques », la longue détention des prisonniers. Toutefois, l’artiste chanteur Didier Awadi, qui à travers le Studio Thomas Sankara est collaborateur de cette rencontre avertit les dirigeants politiques. « On a pas de projection électorale, ni de candidats particuliers. Les thèmes développés dans ce festival que sont Juste levez-vous ou Immigration des jeunes est valable pour hier, aujourd’hui et demain », souligne l'artiste.
Il poursuit : « Si vous allez dans n’importe quel pays, vous allez trouver beaucoup de scandales comme ça. Je pense qu’il faut qu’on arrive à questionner nos institutions et la Justice. Des cas, vous en avez cité, mais aussi y’a d’autres. Et là je peux vous citer le cas de Ngaaka Blindé ou des marabouts libérés. Je pense que des cas n’en manquent pas. Y a que des politiciens très connus qui font du bruit. Des jeunes qui croupissent à la prison et qui attendent des jugements et ne sont pas connus et là on s’en fout. C’est tout cela qui me parle moi. Et le Ciné droit libre de poser toutes ses questions et sans détour »,
Ce rendez-vous de Cinéma annuel sera également un moment pour rendre hommage aux hommes du Cinéma Africain notamment Sembene Ousmane, une introspection sur comment réclamer les droits citoyens avec la présence de la Société civile et des membres de l’Ofnac, et enfin des concerts avec des artistes activistes.
Le thème choisi pour la cinquième édition de cette rencontre culturelle est « Justice levez-vous » avec comme sous-thème, la migration des jeunes. Au cours de ce festival du film consacré aux droits humains et à la liberté d’expression, né en Ouaga dans la capitale du cinéma, on verra la projection d’une dizaine de films à passer sur scène, dont trois vont pousser à la réflexion suivi des débats : Libre, République des corrompus et Liberté pour le loup.
Un événement qui vient à son heure, d’autant plus que la Justice sénégalaise est qualifiée par d’aucuns, d’un poids deux mesures, récemment avec le retrait de l’agrément de l'Ong Enda Lead Africa Francophone par le Chef de l’Etat Macky Sall, certains procès jugés « politiques », la longue détention des prisonniers. Toutefois, l’artiste chanteur Didier Awadi, qui à travers le Studio Thomas Sankara est collaborateur de cette rencontre avertit les dirigeants politiques. « On a pas de projection électorale, ni de candidats particuliers. Les thèmes développés dans ce festival que sont Juste levez-vous ou Immigration des jeunes est valable pour hier, aujourd’hui et demain », souligne l'artiste.
Il poursuit : « Si vous allez dans n’importe quel pays, vous allez trouver beaucoup de scandales comme ça. Je pense qu’il faut qu’on arrive à questionner nos institutions et la Justice. Des cas, vous en avez cité, mais aussi y’a d’autres. Et là je peux vous citer le cas de Ngaaka Blindé ou des marabouts libérés. Je pense que des cas n’en manquent pas. Y a que des politiciens très connus qui font du bruit. Des jeunes qui croupissent à la prison et qui attendent des jugements et ne sont pas connus et là on s’en fout. C’est tout cela qui me parle moi. Et le Ciné droit libre de poser toutes ses questions et sans détour »,
Ce rendez-vous de Cinéma annuel sera également un moment pour rendre hommage aux hommes du Cinéma Africain notamment Sembene Ousmane, une introspection sur comment réclamer les droits citoyens avec la présence de la Société civile et des membres de l’Ofnac, et enfin des concerts avec des artistes activistes.
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