On attendait Neymar, finalement c’est encore Sadio Mané qui a montré à la face du monde qu’il méritait bien de figurer sur le onze de l’équipe-type de la saison 2018-2019. Lionel Messi n’a pas eu tort de porter son choix sur la star de l’équipe nationale du Sénégal. Marquinhos et Dani Alves ne nous démentiront pas. Hier, jeudi 10 octobre, lors de cet historique et prestigieux match entre l’épouvantail qu’est le Brésil et le Sénégal, les «Lions» ont montré qu’ils ont des crocs. Ils ont joué sans complexe et ont bousculé les vedettes de la Seleçao. Ils auraient même dû remporter la rencontre, si cette frappe de l’attaquant des Reds n’avait pas percuté le poteau. N’empêche, le Sénégal a enfin arrêté cette hémorragie entre le Brésil et les sélections africaines.
Aussi bien en phases finales de coupe du monde qu’en matches amicaux où seul le Cameroun de Samuel Eto’o Fils a fait mieux en s’imposant (1-0) lors de la coupe des confédérations en 2003. Mis à part bien entendu, les Jeux Olympiques. On se souvient encore de cette brillante victoire du Nigeria de Kanu à Atlanta en 1996 devant le Brésil de Ronaldo. Quatre années après, le Cameroun suivra les Super Eagles olympiques à Sidney.
En 1974, en Allemagne (RFA d’alors), Jairzinho (12’), Rivelino (66’) et Valdomiro (79’) avaient indiqué aux Congolais la porte de sortie de la Coupe du monde. En 1994, aux Etats-Unis, Romario (39’), Marcio Santos (66’) et Bebeto (73’) ont également été sans pitié devant le Cameroun. Enfin, en France en 1998, le Maroc sera aussi battu sur le même score grâce à Ronaldo (9’), Rivaldo (45’+2) et Bebeto (50’). Quant aux matches amicaux, les Brésiliens n’ont jamais permis à une sélection africaine d’avoir le moindre match nul. Toutes les rencontres ont été soldées par des défaites.
Alors, ne faisons pas la fine bouche. Disons bravo aux Lions du Sénégal qui ont tenu tête à la constellation des stars du Brésil qui trônent sur le toit du monde au classement de la Fifa avec des vedettes telles que Neymar, Couthino, Firmino et autre Gabriel Jésus.
Excepté quelques minutes d’attente, d’hésitations, de round (peut-être), ayant même abouti à un but suite à un manque de vigilance de Salif Sané qui a oublié Firmino, alors que Koulibaly veillait sur Gabriel Jesus, le Brésil n’a pas pu dérouler son jeu. D’ailleurs, n’ayons pas peur des mots : on n’a pas du tout vu le grand Brésil. Est-ce dû au caractère «amical» du match mais aussi l’humidité de la chaleur de Singapour ? Peut-être ! Mais pas seulement. Il faut y ajouter la détermination, l’impact physique et athlétique dont les Lions ont fait montre. D’abord, la défense avec la tour de contrôle qu’est Kalildou Koulibaly. Mais aussi la réponse fournie au niveau du milieu. Sans occulter la vista d’un joueur d’une classe internationale qu’est Sadio Mané. Selon l’ancien correspondant de Sud Quotidien au Brésil, Détoubab Ndiaye, l’enfant de Bambali était sur toutes les lèvres. «On l’appelle Mané Garrincha», confie-t-il. Sadio Mané, comparé à Manoel Francisco dos Santos, qui a joué trois Coupes du monde d’affilée en 1958, 1962 (où il a été sacré meilleur buteur) et 1966, il fallait le faire.
Toutefois, il ne faudrait surtout pas perdre de vue que les enjeux sont ailleurs. Le Sénégal a gagné des points, plus de respect. Mais, il doit confirmer et continuer à faire peur à ses adversaires d’Afrique et d’ailleurs. Pour ce faire, Aliou Cissé devrait rester dans cette dynamique en se frottant aux meilleurs, et surtout en travaillant l’efficacité offensive et les coups de pieds arrêtés.
Par Abdoulaye THIAM
Aussi bien en phases finales de coupe du monde qu’en matches amicaux où seul le Cameroun de Samuel Eto’o Fils a fait mieux en s’imposant (1-0) lors de la coupe des confédérations en 2003. Mis à part bien entendu, les Jeux Olympiques. On se souvient encore de cette brillante victoire du Nigeria de Kanu à Atlanta en 1996 devant le Brésil de Ronaldo. Quatre années après, le Cameroun suivra les Super Eagles olympiques à Sidney.
En 1974, en Allemagne (RFA d’alors), Jairzinho (12’), Rivelino (66’) et Valdomiro (79’) avaient indiqué aux Congolais la porte de sortie de la Coupe du monde. En 1994, aux Etats-Unis, Romario (39’), Marcio Santos (66’) et Bebeto (73’) ont également été sans pitié devant le Cameroun. Enfin, en France en 1998, le Maroc sera aussi battu sur le même score grâce à Ronaldo (9’), Rivaldo (45’+2) et Bebeto (50’). Quant aux matches amicaux, les Brésiliens n’ont jamais permis à une sélection africaine d’avoir le moindre match nul. Toutes les rencontres ont été soldées par des défaites.
Alors, ne faisons pas la fine bouche. Disons bravo aux Lions du Sénégal qui ont tenu tête à la constellation des stars du Brésil qui trônent sur le toit du monde au classement de la Fifa avec des vedettes telles que Neymar, Couthino, Firmino et autre Gabriel Jésus.
Excepté quelques minutes d’attente, d’hésitations, de round (peut-être), ayant même abouti à un but suite à un manque de vigilance de Salif Sané qui a oublié Firmino, alors que Koulibaly veillait sur Gabriel Jesus, le Brésil n’a pas pu dérouler son jeu. D’ailleurs, n’ayons pas peur des mots : on n’a pas du tout vu le grand Brésil. Est-ce dû au caractère «amical» du match mais aussi l’humidité de la chaleur de Singapour ? Peut-être ! Mais pas seulement. Il faut y ajouter la détermination, l’impact physique et athlétique dont les Lions ont fait montre. D’abord, la défense avec la tour de contrôle qu’est Kalildou Koulibaly. Mais aussi la réponse fournie au niveau du milieu. Sans occulter la vista d’un joueur d’une classe internationale qu’est Sadio Mané. Selon l’ancien correspondant de Sud Quotidien au Brésil, Détoubab Ndiaye, l’enfant de Bambali était sur toutes les lèvres. «On l’appelle Mané Garrincha», confie-t-il. Sadio Mané, comparé à Manoel Francisco dos Santos, qui a joué trois Coupes du monde d’affilée en 1958, 1962 (où il a été sacré meilleur buteur) et 1966, il fallait le faire.
Toutefois, il ne faudrait surtout pas perdre de vue que les enjeux sont ailleurs. Le Sénégal a gagné des points, plus de respect. Mais, il doit confirmer et continuer à faire peur à ses adversaires d’Afrique et d’ailleurs. Pour ce faire, Aliou Cissé devrait rester dans cette dynamique en se frottant aux meilleurs, et surtout en travaillant l’efficacité offensive et les coups de pieds arrêtés.
Par Abdoulaye THIAM
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