Le procès d'Ahed Tamimi, 17 ans, a attiré l'attention à l'internationale et les critiques envers Israël.
"L'accusation militaire a voulu mettre Ahed en détention pendant plusieurs années parce que cette affaire sert d'exemple. Ils essaient de dissuader d'autres jeunes palestiniens de résister à l'occupation comme l'a fait Ahed", expliquait son avocate Gabi Lasky.
Vue comme icône par ceux qui luttent contre l'occupation israélienne, elle est aussi considérée par nombre d'Israéliens comme une fauteuse de troubles en quête de publicité.
Membre d'une famille palestinienne connue pour sa résistance, Ahed Tamimi avait été arrêtée lors d'un raid nocturne des forces israéliennes en décembre dernier. La vidéo où on l'a voit s'en prendre aux soldats de Tsahal était devenue virale sur les réseaux sociaux.
On y voit précisément la jeune Palestinienne, alors âgée de 16 ans, et Nour Tamimi, sa cousine, bousculer deux soldats israéliens, puis leur donner des coups de pieds et de poings devant la maison familiale à Nabi Saleh, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans. Maison qu'elle disait défendre.
Cet incident était survenu en pleine vague de protestation contre la décision unilatérale du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, alors que l'ONU prône une discussion entre Palestiniens et Israéliens pour établir le statut de cette ville disputée.
Mercredi, avant le prononcé du jugement, Ahed Tamimi a qualifié le tribunal militaire "d'illégitime", ajoutant : "il n'y a pas de justice dans un système d'occupation".
Détails du verdict
Le temps déjà passé en détention provisoire sera décompté des huit mois de prison, ce qui permettra à Ahed Tamimi d'être libérée cet été. Elle écope également d'une amende de 5.000 shekels (1.166 euros).
Son procès avait débuté le 13 février et s'est tenu à huis clos malgré les demandes de la défense qui souhaitait des audiences publiques.
La mère de l'adolescente a elle aussi été condamnée à huit mois de prison et 6.000 shekels (1.400 euros) d'amende, en vertu d'un accord avec le procureur.
La cour a aussi approuvé un accord entre le procureur et la cousine d'Ahed Tamimi, Nour. Celle-ci a été condamnée à 16 jours de prison, déjà couverts par sa détention préventive, et 2.000 shekels (470 euros) d'amende pour "agression" contre un soldat israélien.
Signe de la tension qui a entouré cette affaire depuis des mois, un militant a frappé un des procureurs à la tête alors qu'il quittait la salle d'audience. Il a été arrêté, selon un journaliste de l'AFP.
L'armée israélienne a réagi au jugement par un communiqué expliquant qu'elle "continuera à agir pour préserver la sécurité" en Cisjordanie et à "faire appliquer la loi contre ceux qui attaquent les soldats israéliens et incitent à la violence".
Avec AFP, REUTERS, APTN
"L'accusation militaire a voulu mettre Ahed en détention pendant plusieurs années parce que cette affaire sert d'exemple. Ils essaient de dissuader d'autres jeunes palestiniens de résister à l'occupation comme l'a fait Ahed", expliquait son avocate Gabi Lasky.
Vue comme icône par ceux qui luttent contre l'occupation israélienne, elle est aussi considérée par nombre d'Israéliens comme une fauteuse de troubles en quête de publicité.
Membre d'une famille palestinienne connue pour sa résistance, Ahed Tamimi avait été arrêtée lors d'un raid nocturne des forces israéliennes en décembre dernier. La vidéo où on l'a voit s'en prendre aux soldats de Tsahal était devenue virale sur les réseaux sociaux.
On y voit précisément la jeune Palestinienne, alors âgée de 16 ans, et Nour Tamimi, sa cousine, bousculer deux soldats israéliens, puis leur donner des coups de pieds et de poings devant la maison familiale à Nabi Saleh, en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis plus de 50 ans. Maison qu'elle disait défendre.
Cet incident était survenu en pleine vague de protestation contre la décision unilatérale du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, alors que l'ONU prône une discussion entre Palestiniens et Israéliens pour établir le statut de cette ville disputée.
Mercredi, avant le prononcé du jugement, Ahed Tamimi a qualifié le tribunal militaire "d'illégitime", ajoutant : "il n'y a pas de justice dans un système d'occupation".
Détails du verdict
Le temps déjà passé en détention provisoire sera décompté des huit mois de prison, ce qui permettra à Ahed Tamimi d'être libérée cet été. Elle écope également d'une amende de 5.000 shekels (1.166 euros).
Son procès avait débuté le 13 février et s'est tenu à huis clos malgré les demandes de la défense qui souhaitait des audiences publiques.
La mère de l'adolescente a elle aussi été condamnée à huit mois de prison et 6.000 shekels (1.400 euros) d'amende, en vertu d'un accord avec le procureur.
La cour a aussi approuvé un accord entre le procureur et la cousine d'Ahed Tamimi, Nour. Celle-ci a été condamnée à 16 jours de prison, déjà couverts par sa détention préventive, et 2.000 shekels (470 euros) d'amende pour "agression" contre un soldat israélien.
Signe de la tension qui a entouré cette affaire depuis des mois, un militant a frappé un des procureurs à la tête alors qu'il quittait la salle d'audience. Il a été arrêté, selon un journaliste de l'AFP.
L'armée israélienne a réagi au jugement par un communiqué expliquant qu'elle "continuera à agir pour préserver la sécurité" en Cisjordanie et à "faire appliquer la loi contre ceux qui attaquent les soldats israéliens et incitent à la violence".
Avec AFP, REUTERS, APTN
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