Latsouk Gnilane Diouf, économiste de la santé a porté plainte contre l’Etat du Sénégal et l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé, And Gesseum, pour négligence, menace sur la vie d’autrui et non assistance à des personnes en danger au après du Procureur de la République, indique un document transmis à PressAfrik.
Depuis plusieurs mois l’Etat et certains syndicats de la santé ont engagé un bras de fer dont les conséquences revêtent plusieurs formes et sont toutes dramatiques, rappelle M. Diouf, avant de détailler les raisons de sa plainte.
Il a évoqué le Programme Elargi de Vaccination (Pev) dont l’objectif principal est l’immunisation de tous les enfants âgés de 0 à 11 mois est en veilleuse, deux de ses principales stratégies (avancée et mobile) paralysées, ce qui fait qu’aujourd’hui cette cible vulnérable est à la merci de maladies comme la tuberculose, la rougeole, la diphtérie, la poliomyélite, etc. Le Sénégal était parvenu à des réponses efficaces contre tous les décès évitables par la vaccination, ces acquis sont en train d’être compromis, soutient-il.
Du point de vue de la santé de la mère, les conséquences sont tout aussi désastreuses. Les femmes enceintes qui, à intervalles réguliers, doivent faire des consultations prénatales, recevoir le vaccin antitétanique, prendre les doses de sulfadoxine pyriméthamine sont laissées à elles mêmes.
Il en est de même pour les malades tuberculeux qui, en traitement intensif, doivent recevoir en prise supervisée les médicaments antituberculeux. Plus grave encore, ceux-ci en interrompant leur traitement peuvent continuer à transmettre la maladie, déplore l’économiste de la santé.
Mais également sans oublier la dispensation des antirétroviraux, l’accompagnement psychosocial, les analyses de laboratoire au profit des personnes vivant avec le VIH sont eux aussi rudement menacés. La gouvernance sanitaire est sérieusement compromise. Pour beaucoup de secteurs le pilotage à vue s’est imposé. Ces problèmes ci-dessus énumérés sont une infime partie de ce que vivent réellement les populations sénégalaises, dira-t-il.
Pour Latsouk Gnilane Diouf, ce conflit se manifeste d’une part du côté de l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé par une grève systématique de 72 heures chaque début de semaine et d’autre part par le refus de l’Etat d’ouvrir des négociations avec ses partenaires sociaux concernés.
Depuis plusieurs mois l’Etat et certains syndicats de la santé ont engagé un bras de fer dont les conséquences revêtent plusieurs formes et sont toutes dramatiques, rappelle M. Diouf, avant de détailler les raisons de sa plainte.
Il a évoqué le Programme Elargi de Vaccination (Pev) dont l’objectif principal est l’immunisation de tous les enfants âgés de 0 à 11 mois est en veilleuse, deux de ses principales stratégies (avancée et mobile) paralysées, ce qui fait qu’aujourd’hui cette cible vulnérable est à la merci de maladies comme la tuberculose, la rougeole, la diphtérie, la poliomyélite, etc. Le Sénégal était parvenu à des réponses efficaces contre tous les décès évitables par la vaccination, ces acquis sont en train d’être compromis, soutient-il.
Du point de vue de la santé de la mère, les conséquences sont tout aussi désastreuses. Les femmes enceintes qui, à intervalles réguliers, doivent faire des consultations prénatales, recevoir le vaccin antitétanique, prendre les doses de sulfadoxine pyriméthamine sont laissées à elles mêmes.
Il en est de même pour les malades tuberculeux qui, en traitement intensif, doivent recevoir en prise supervisée les médicaments antituberculeux. Plus grave encore, ceux-ci en interrompant leur traitement peuvent continuer à transmettre la maladie, déplore l’économiste de la santé.
Mais également sans oublier la dispensation des antirétroviraux, l’accompagnement psychosocial, les analyses de laboratoire au profit des personnes vivant avec le VIH sont eux aussi rudement menacés. La gouvernance sanitaire est sérieusement compromise. Pour beaucoup de secteurs le pilotage à vue s’est imposé. Ces problèmes ci-dessus énumérés sont une infime partie de ce que vivent réellement les populations sénégalaises, dira-t-il.
Pour Latsouk Gnilane Diouf, ce conflit se manifeste d’une part du côté de l’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé par une grève systématique de 72 heures chaque début de semaine et d’autre part par le refus de l’Etat d’ouvrir des négociations avec ses partenaires sociaux concernés.
Autres articles
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"
-
Kaolack : un violent incendie ravage le marché Guédj
-
Nécrologie : Décès de Assane Sèye, Dirpub de Senegal7
-
Affaire Didier Badji – Fulbert Sambou : Me Patrick Kabou dénonce une « obstruction à la justice »
-
Colonel Abdoul Aziz Ndaw réagit après son élévation au rang de Grand Officier dans l’ordre du Mérite