La vie nous aura appris depuis longtemps que la mort pouvait frapper sans discernement ; que l’on soit jeune ou âgé, riche ou pauvre. II n’en demeure pas moins que le rappel à Dieu de Mamadou Moustapha Ba, ancien enfant de troupe du Prytanée militaire de Saint-Louis, ancien ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, aura laissé éberlués et profondément consternés tous ceux qui l’ont connu ou uniquement approché.
Le hasard, dont seule la divine Providence a le secret, a fait que nos chemins se sont rencontrés, voire confondus. Nous sommes tous deux ressortissants du département de Nioro, dans ce Saloum où nos aïeux respectifs ont migré pour la propagation de l’Islam, dans ce Saloum où les vertus cardinales de fierté, d’humilité, de solidarité, de dignité, de courage et d’ancrage dans le Divin, constituent un vade-mecum qui façonne la personnalité et auquel on ne saurait déroger sans démériter.
Mais ensuite et surtout, avant de nous retrouver dans un même gouvernement, sont venus se greffer nos liens de fraternité et d’amitié d’anciens enfants de troupe du Prytanée militaire de Saint-Louis où on nous apprend à toujours rester chevillés corps et âme, avec conviction et détermination, à ce refrain de notre chant d’honneur : « Si demain le ciel s’assombrit, si le temps devient gris, nous n’aurons peur de rien ». Et, sortis de cette prestigieuse Institution, nous avons ensemble cherché à appliquer, avec constance, les valeurs et principes qui y fondent l’Education : rigueur, discipline, excellence, organisation, honneur…
Mamadou Moustapha Ba, durant sa vie, a su tenir son rang ; tout d’abord en se mettant au service de son pays avec une abnégation et un dévouement sans faille ; sa persévérance et son amour du travail bien fait lui auront permis de gravir tous les échelons dans son Administration ; de chargé de programme à la Direction de la Coopération économique et financière (DCEF), à Chef de Bureau dans cette même direction, de Directeur adjoint à Directeur, toujours à la DCEF, de Directeur général du Budget à Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, ce digne fils du Saloum a toujours su faire apprécier son expertise et sa compétence, enrobées dans une humilité, une bonne humeur et une courtoisie de tous les instants et en tous lieux.
Mamadou Moustapha Ba a ensuite toujours su faire preuve d’une générosité intellectuelle, d’un esprit positif et d’une grandeur d’âme rares ; cette générosité, marque des grands hommes, qui, comme peuvent en témoigner les personnes qui l’ont côtoyé, l’amenait à partager, avec pédagogie, modestie et transparence, son savoir et ses compétences. Albert Einstein disait : « Seule une vie vécue pour les autres est une vie qui en vaut la peine ». Mamadou Moustapha Ba l’aura assurément compris.
Il est parti dans la dignité ; il est parti avec toutes ses qualités, avec cette élégance et cette rigueur du footballeur qui lui ont valu le surnom de « Bosquier ». Bosquier, tu nous auras tous dribblés, tu es parti sur la pointe des pieds, sans crier gare.
Mamadou Moustapha Ba est parti après s’être abreuvé, jusqu’aux derniers instants de sa vie, du sens profond des deux devises qui ont contribué à façonner son existence et qui lui servaient de boussole. D’abord celle du Prytanée militaire de Saint-Louis : « Savoir pour mieux servir » en allant encore continuer à rechercher le savoir en Angleterre avant de transiter, sur le chemin de son retour à Dakar, à Paris où il a été arraché à notre affection. Ensuite, la devise de notre Armée nationale, mère nourricière du Prytanée : « On nous tue, on ne nous déshonore pas ».
Que Dieu t’accueille au Paradis !
Le hasard, dont seule la divine Providence a le secret, a fait que nos chemins se sont rencontrés, voire confondus. Nous sommes tous deux ressortissants du département de Nioro, dans ce Saloum où nos aïeux respectifs ont migré pour la propagation de l’Islam, dans ce Saloum où les vertus cardinales de fierté, d’humilité, de solidarité, de dignité, de courage et d’ancrage dans le Divin, constituent un vade-mecum qui façonne la personnalité et auquel on ne saurait déroger sans démériter.
Mais ensuite et surtout, avant de nous retrouver dans un même gouvernement, sont venus se greffer nos liens de fraternité et d’amitié d’anciens enfants de troupe du Prytanée militaire de Saint-Louis où on nous apprend à toujours rester chevillés corps et âme, avec conviction et détermination, à ce refrain de notre chant d’honneur : « Si demain le ciel s’assombrit, si le temps devient gris, nous n’aurons peur de rien ». Et, sortis de cette prestigieuse Institution, nous avons ensemble cherché à appliquer, avec constance, les valeurs et principes qui y fondent l’Education : rigueur, discipline, excellence, organisation, honneur…
Mamadou Moustapha Ba, durant sa vie, a su tenir son rang ; tout d’abord en se mettant au service de son pays avec une abnégation et un dévouement sans faille ; sa persévérance et son amour du travail bien fait lui auront permis de gravir tous les échelons dans son Administration ; de chargé de programme à la Direction de la Coopération économique et financière (DCEF), à Chef de Bureau dans cette même direction, de Directeur adjoint à Directeur, toujours à la DCEF, de Directeur général du Budget à Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, ce digne fils du Saloum a toujours su faire apprécier son expertise et sa compétence, enrobées dans une humilité, une bonne humeur et une courtoisie de tous les instants et en tous lieux.
Mamadou Moustapha Ba a ensuite toujours su faire preuve d’une générosité intellectuelle, d’un esprit positif et d’une grandeur d’âme rares ; cette générosité, marque des grands hommes, qui, comme peuvent en témoigner les personnes qui l’ont côtoyé, l’amenait à partager, avec pédagogie, modestie et transparence, son savoir et ses compétences. Albert Einstein disait : « Seule une vie vécue pour les autres est une vie qui en vaut la peine ». Mamadou Moustapha Ba l’aura assurément compris.
Il est parti dans la dignité ; il est parti avec toutes ses qualités, avec cette élégance et cette rigueur du footballeur qui lui ont valu le surnom de « Bosquier ». Bosquier, tu nous auras tous dribblés, tu es parti sur la pointe des pieds, sans crier gare.
Mamadou Moustapha Ba est parti après s’être abreuvé, jusqu’aux derniers instants de sa vie, du sens profond des deux devises qui ont contribué à façonner son existence et qui lui servaient de boussole. D’abord celle du Prytanée militaire de Saint-Louis : « Savoir pour mieux servir » en allant encore continuer à rechercher le savoir en Angleterre avant de transiter, sur le chemin de son retour à Dakar, à Paris où il a été arraché à notre affection. Ensuite, la devise de notre Armée nationale, mère nourricière du Prytanée : « On nous tue, on ne nous déshonore pas ».
Que Dieu t’accueille au Paradis !
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