Samuel Eto'o l'écrit noir sur blanc sur sa page Facebook : « Je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. » Message publié ce 13 juin 2024. L'ancienne star du football assure que son poste actuel à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) « n'est pas un tremplin » vers le palais d'Etoudi, celui de la présidence de la République.
Au-dessus du slogan « Non à la manipulation », le texte de Samuel Eto’o commence ainsi : « Mes chers amis, que serais-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. » Il se décrit victime de mensonges et d'une diffamation destinée à l'abattre. Il rappelle avoir voté en 2018 pour le président Paul Biya, au pouvoir depuis quarante et un ans. « Je lui conserve mon soutien indéfectible. » Il ajoute : « Je l'assume. » Puis, plus loin : « Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto'o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. »
Au Cameroun, l'équipe nationale des Lions indomptables, à travers sa gestion et son encadrement, est prise depuis des semaines dans un bras de fer entre Fécafoot et ministère des Sports. Un véritable feuilleton aux enjeux politiques.
Pourquoi faire cette clarification maintenant, en plein feuilleton sur l’équipe nationale ? Selon un de ses proches, « Samuel Eto'o a pris peur ». Cette semaine, un clip du rappeur One Love est sorti pour l'appeler à briguer la présidence. « Qui a payé et commandé cette vidéo ? », s’interroge l’entourage, pour qui c'est une manipulation pour pousser le chef de l’État à considérer Samuel Eto'o comme un adversaire politique.
Pour le politologue Manassé Aboya Endong, proche du parti majoritaire, cette clarification est de « bon ton » face à la montée des « insinuations dans certains salons de la capitale », lui prédisant un destin politique.
D'autres observateurs, comme le professeur Thomas Atenga, voient plutôt dans cette déclaration de non-candidature « l’aveu d'une situation de faiblesse », une manière pour Samuel Eto'o de se mettre « sous la protection du chef de l'État », face à des menaces liées aux « difficultés financières de la Fécafoot et à sa gestion du football camerounais ».
Au-dessus du slogan « Non à la manipulation », le texte de Samuel Eto’o commence ainsi : « Mes chers amis, que serais-je sans votre affection ? Je suis béni de compter mes amis par millions. » Il se décrit victime de mensonges et d'une diffamation destinée à l'abattre. Il rappelle avoir voté en 2018 pour le président Paul Biya, au pouvoir depuis quarante et un ans. « Je lui conserve mon soutien indéfectible. » Il ajoute : « Je l'assume. » Puis, plus loin : « Je le redis haut et fort : Moi, Samuel Eto'o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. »
« Cette focalisation malsaine fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis »
Clarification « nécessaire », écrit-il, pour « que cesse cette focalisation malsaine ». « Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis [...] et fait peser une menace sur ma sécurité. »Au Cameroun, l'équipe nationale des Lions indomptables, à travers sa gestion et son encadrement, est prise depuis des semaines dans un bras de fer entre Fécafoot et ministère des Sports. Un véritable feuilleton aux enjeux politiques.
Pour le politologue Manassé Aboya Endong, proche du parti majoritaire, cette clarification est de « bon ton » face à la montée des « insinuations dans certains salons de la capitale », lui prédisant un destin politique.
D'autres observateurs, comme le professeur Thomas Atenga, voient plutôt dans cette déclaration de non-candidature « l’aveu d'une situation de faiblesse », une manière pour Samuel Eto'o de se mettre « sous la protection du chef de l'État », face à des menaces liées aux « difficultés financières de la Fécafoot et à sa gestion du football camerounais ».
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