Désormais attaquant de Konyaspor, Samuel Eto’o (37 ans) a accordé une interview à France Football ce mardi. L’occasion pour l’ancien Lion de fermer définitivement la porte à la sélection ainsi qu’à un avenir en politique, mais aussi d’encenser Mohamed Salah et de se rêver en entraîneur à succès. Extraits.
Un retour en sélection ?
« Non, non, non... J’ai mis un stop définitif en 2014. Une génération arrive, elle a gagné avec brio la dernière CAN. C’est à elle de briller, sans moi, c’est définitif ! A la CAN 2019, je serai dans les tribunes, je donnerai des conseils, mais je ne prendrai pas la place d’un jeune qui rêve de donner un titre au Cameroun. J’ai offert dix-sept ans de ma carrière à ce beau pays, j’ai donné tout ce que j’avais dans le cœur, le ventre et les jambes... »
Sur Mohamed Salah, son ex-coéquipier à Chelsea en 2014, auteur d’une saison de feu avec Liverpool
« Est-ce que j’ai joué avec lui ? Disons plutôt qu’il a un peu joué avec moi... Il avait vingt et un ans et José (Mourinho) était vraiment dur avec lui. Aujourd’hui, il écrit une page magnifique du football mondial. En cinq minutes, je vois si un joueur a le grand talent. Lui, c’est le cas. Ensuite, il faut avoir l’envie. Il a encore son histoire à écrire, laissons-lui le temps. Mais ses dribbles, ouah ! Mohamed est incroyable avec Liverpool ! Il rend le football facile. »
Un futur d’entraîneur ?
« Je ne sais pas... J’ai gagné comme joueur, j’ai bon espoir de gagner comme entraîneur. C’est mon rêve. Il y a eu de grands entraîneurs africains en Afrique mais pas en Europe, car on ne nous a jamais donné l’opportunité. J’espère avoir un banc de touche un jour. Après ma carrière, je vais passer les diplômes (d’entraîneur), j’irai faire les stages, j’irai à l’école pour apprendre. J’espère, un jour, donner une interview à France Football en tant qu’entraîneur, vainqueur de la Ligue des champions, et avec la manière. Je veux gagner, mais avec le beau jeu. C’est-à-dire en appliquant mon football dans tous les stades, comme Pep (Guardiola). »
Un avenir en politique ?
« Ah non, chacun son destin...Ce n’est pas mon rêve. Depuis longtemps, via ma fondation et avec mon argent, je m’engage pour la réussite de l’Afrique. J’offre des bourses à des étudiants, je participe à la construction d’un hôpital, j’aide des gens à aller se soigner en France et en Espagne, etc. C’est du concret. Je m’efforce de changer les mentalités, de mettre le travail et l’excellence au centre de tout. Mon frère Didier (Drogba) accomplit aussi beaucoup de choses en ce sens. »
Son parcours
« J’ai eu une carrière tellement privilégiée, aux côtés de tous ces grands champions. Quand je vois d’où je suis parti, petit garçon grandi entre Yaoundé et Douala qui rêvait d’être footballeur professionnel et qui a eu beaucoup plus. Le bon Dieu a été généreux avec moi. Je cours comme si j’avais dix-sept ans, tant que j’ai encore la force, je poursuis. »
Un retour en sélection ?
« Non, non, non... J’ai mis un stop définitif en 2014. Une génération arrive, elle a gagné avec brio la dernière CAN. C’est à elle de briller, sans moi, c’est définitif ! A la CAN 2019, je serai dans les tribunes, je donnerai des conseils, mais je ne prendrai pas la place d’un jeune qui rêve de donner un titre au Cameroun. J’ai offert dix-sept ans de ma carrière à ce beau pays, j’ai donné tout ce que j’avais dans le cœur, le ventre et les jambes... »
Sur Mohamed Salah, son ex-coéquipier à Chelsea en 2014, auteur d’une saison de feu avec Liverpool
« Est-ce que j’ai joué avec lui ? Disons plutôt qu’il a un peu joué avec moi... Il avait vingt et un ans et José (Mourinho) était vraiment dur avec lui. Aujourd’hui, il écrit une page magnifique du football mondial. En cinq minutes, je vois si un joueur a le grand talent. Lui, c’est le cas. Ensuite, il faut avoir l’envie. Il a encore son histoire à écrire, laissons-lui le temps. Mais ses dribbles, ouah ! Mohamed est incroyable avec Liverpool ! Il rend le football facile. »
Un futur d’entraîneur ?
« Je ne sais pas... J’ai gagné comme joueur, j’ai bon espoir de gagner comme entraîneur. C’est mon rêve. Il y a eu de grands entraîneurs africains en Afrique mais pas en Europe, car on ne nous a jamais donné l’opportunité. J’espère avoir un banc de touche un jour. Après ma carrière, je vais passer les diplômes (d’entraîneur), j’irai faire les stages, j’irai à l’école pour apprendre. J’espère, un jour, donner une interview à France Football en tant qu’entraîneur, vainqueur de la Ligue des champions, et avec la manière. Je veux gagner, mais avec le beau jeu. C’est-à-dire en appliquant mon football dans tous les stades, comme Pep (Guardiola). »
Un avenir en politique ?
« Ah non, chacun son destin...Ce n’est pas mon rêve. Depuis longtemps, via ma fondation et avec mon argent, je m’engage pour la réussite de l’Afrique. J’offre des bourses à des étudiants, je participe à la construction d’un hôpital, j’aide des gens à aller se soigner en France et en Espagne, etc. C’est du concret. Je m’efforce de changer les mentalités, de mettre le travail et l’excellence au centre de tout. Mon frère Didier (Drogba) accomplit aussi beaucoup de choses en ce sens. »
Son parcours
« J’ai eu une carrière tellement privilégiée, aux côtés de tous ces grands champions. Quand je vois d’où je suis parti, petit garçon grandi entre Yaoundé et Douala qui rêvait d’être footballeur professionnel et qui a eu beaucoup plus. Le bon Dieu a été généreux avec moi. Je cours comme si j’avais dix-sept ans, tant que j’ai encore la force, je poursuis. »
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