Le prix Nobel d’économie 2024 est attribué à Daron Acemoglu, Simon Johnson et James Robinson pour leurs recherches sur les différences de prospérité entre les nations.
Les lauréats semblent avoir montré l’importance des institutions dans le progrès économique et social.
Bref la conclusion des lauréats est que la démocratie favorise la croissance.
NOTRE AVIS
Ce point de vue est discutable.
Établir sous le prisme d'une lecture occidentale, une relation de corrélation entre le niveau de prospérité des États et la qualité des institutions démocratiques semble relever d'une imprudence économique pour plusieurs raisons
DES PAYS SE SONT DÉVELOPPÉS SANS COMPTER SUR DES INSTITUTIONS D'INSPIRATION OCCIDENTALE
De nombreuses nations dont les institutions sont jugées faibles du point de vue d'une lecture occidentale n'en sont pas moins bien loties au plan économique au point de figurer parmi celles qui comptent. C'est le cas de la Chine qui a réussi à la faveur d'un système politique contrôlé à figurer à la 2eme place dans le classement des puissances économiques mondiales.
En Afrique, la Tunisie sous Ben Ali et l'Égypte sous Moubarak avaient montré que la stabilité et la discipline pouvaient être de solides gages de progrès.
Aussi malgré la présence de nombreuses dictatures, la plupart des pays asiatiques ont connu ces dix dernières années un « boom » économique incontestable.
LE MODÈLE INSTITUTIONNEL D'INSPIRATION OCCIDENTALE N'EST PAS UN GAGE CERTAIN DE RÉUSSITE.
Ce modèle que les auteurs semblent vouloir présenter comme une panacée créatrice de richesse est dans une situation profonde de remise en cause à l'échelle universelle au regard de ses échecs en termes de représentativité politique et de fragilité économique prononcée.
Les convulsions qu'ont connus les États-Unis avec l'épisode Donald Trump et les difficultés que rencontrent de nombreuses démocraties occidentales en matière de croissance économique, de surendettement et de multiplication des foyers de tension sociaux (gilets jaunes par exemple ) montrent que le modèle est à bout de souffle.
Les Etats-Unis dominent certes encore l'économie mondiale, mais les perspectives de croissance se trouvent en Asie.
Ce rejet consubstantiel de la démocratie occidentale et des institutions qu'elle incarne est aussi la conséquence d'une critique d'un capitalisme oppressant qui ne cesse de renforcer les inégalités.
Résultats. intransigeance des opinions publiques et défiance par rapport aux gouvernants, coups d'État.
A l'échelle de la planète, la démocratie occidentale semble avoir été imposée sans tenir compte des réalités socioculturelles locales.
Contrairement au point de vue des lauréats du Nobel, il faut plutôt repenser la notion de légalité car le monde est gouverné par des minorités.
La qualité de leadership et des ressources humaines sont les seuls gages de prospérité à l'échelle mondiale.
Les lauréats semblent avoir montré l’importance des institutions dans le progrès économique et social.
Bref la conclusion des lauréats est que la démocratie favorise la croissance.
NOTRE AVIS
Ce point de vue est discutable.
Établir sous le prisme d'une lecture occidentale, une relation de corrélation entre le niveau de prospérité des États et la qualité des institutions démocratiques semble relever d'une imprudence économique pour plusieurs raisons
DES PAYS SE SONT DÉVELOPPÉS SANS COMPTER SUR DES INSTITUTIONS D'INSPIRATION OCCIDENTALE
De nombreuses nations dont les institutions sont jugées faibles du point de vue d'une lecture occidentale n'en sont pas moins bien loties au plan économique au point de figurer parmi celles qui comptent. C'est le cas de la Chine qui a réussi à la faveur d'un système politique contrôlé à figurer à la 2eme place dans le classement des puissances économiques mondiales.
En Afrique, la Tunisie sous Ben Ali et l'Égypte sous Moubarak avaient montré que la stabilité et la discipline pouvaient être de solides gages de progrès.
Aussi malgré la présence de nombreuses dictatures, la plupart des pays asiatiques ont connu ces dix dernières années un « boom » économique incontestable.
LE MODÈLE INSTITUTIONNEL D'INSPIRATION OCCIDENTALE N'EST PAS UN GAGE CERTAIN DE RÉUSSITE.
Ce modèle que les auteurs semblent vouloir présenter comme une panacée créatrice de richesse est dans une situation profonde de remise en cause à l'échelle universelle au regard de ses échecs en termes de représentativité politique et de fragilité économique prononcée.
Les convulsions qu'ont connus les États-Unis avec l'épisode Donald Trump et les difficultés que rencontrent de nombreuses démocraties occidentales en matière de croissance économique, de surendettement et de multiplication des foyers de tension sociaux (gilets jaunes par exemple ) montrent que le modèle est à bout de souffle.
Les Etats-Unis dominent certes encore l'économie mondiale, mais les perspectives de croissance se trouvent en Asie.
Ce rejet consubstantiel de la démocratie occidentale et des institutions qu'elle incarne est aussi la conséquence d'une critique d'un capitalisme oppressant qui ne cesse de renforcer les inégalités.
Résultats. intransigeance des opinions publiques et défiance par rapport aux gouvernants, coups d'État.
A l'échelle de la planète, la démocratie occidentale semble avoir été imposée sans tenir compte des réalités socioculturelles locales.
Contrairement au point de vue des lauréats du Nobel, il faut plutôt repenser la notion de légalité car le monde est gouverné par des minorités.
La qualité de leadership et des ressources humaines sont les seuls gages de prospérité à l'échelle mondiale.
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