Le débat sur la pertinence de la revue des textes régissant les jours fériés fait rage depuis quelques années et reste plus fervent depuis nos derniers posts sur le caractère ouvrable du mardi 18 juin 2024, lendemain de la fête de Tabaski au Sénégal.
Les doyens Abdou Fouta DIAKHOUMPA et Oumar FALL ont fait d’excellentes propositions dans ce sillage.
Il est soutenable que les jours fériés soient réadaptés au contexte socio-économique sans occasionner un prolongement des 16 jours fériés dénombrés par an au niveau national suivant un régime diversifié (non chômé, chômé et payé).
Le problème restera entier, à mon avis, même si une suite favorable est donnée à cette nouvelle demande de revoir le régime des jours fériés en appliquant la modalité du lendemain férié d’un jour férié.
Le Magal de TOUBA a été ajouté (16eme jour férié) et n’a fait que renforcer la volonté de prolonger encore et encore l’absence après les jours fériés. Dakar est resté ville morte toute cette semaine, il en sera de même après le Magal de Touba. Il en sera ainsi en décembre à partir du 24 décembre jusqu’à 5 janvier pratiquement. Pâques aussi est fêtée par prolongement aussi.
Ainsi, devrait-il s’agir d’ajouter un jour férié au lendemain de certains événements phares ou de tout bonnement refondre les textes, d’appliquer le chômage payé de 3 jours suivants certaines grandes fêtes et de rendre facultatif le chômage payé des autres fériés par voie de convention collective ou d’accord d’entreprise ?
Suivant la réalité socio-économique nationale, il est plus cohérent de réfléchir sur l’approche suivante :
Pâques (3 jours ouvrables)
Noël (3 jours ouvrables)
Tabaski (3 jours ouvrables)
Korité (2 jours ouvrables)
Magal (2 jours ouvrables)
Fête nationale (1 jour ouvrable)
Laisser la détermination par voie de convention ou d’accord le régime des autres jours fériés me semble plus cohérent au vu du contexte actuel.
Il faut également qu’une fraction de 5 jours ouvrables des congés payés puissent être laissée au libre choix du travailleur par voie réglementaire pour régler la question des refus d’autorisation d’absence éventuelle. Cette fraction pourrait être fixée par le travailleur à chaque début d’année.
C’est une réflexion !
Il n’est pas question d’augmenter le nombre de jours fériés, il est juste raisonnable de réaménager l’existant.
Il reste clair que le gouvernement et l’assemblée nationale disposent des moyens de modifier la situation actuelle.
M. Demba DIOP
Sociologue-Politiste
Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale (hors cadre)
Formateur à l’Ecole nationale d’Administration (ENA)
Spécialiste des politiques du marché du travail
Les doyens Abdou Fouta DIAKHOUMPA et Oumar FALL ont fait d’excellentes propositions dans ce sillage.
Il est soutenable que les jours fériés soient réadaptés au contexte socio-économique sans occasionner un prolongement des 16 jours fériés dénombrés par an au niveau national suivant un régime diversifié (non chômé, chômé et payé).
Le problème restera entier, à mon avis, même si une suite favorable est donnée à cette nouvelle demande de revoir le régime des jours fériés en appliquant la modalité du lendemain férié d’un jour férié.
Le Magal de TOUBA a été ajouté (16eme jour férié) et n’a fait que renforcer la volonté de prolonger encore et encore l’absence après les jours fériés. Dakar est resté ville morte toute cette semaine, il en sera de même après le Magal de Touba. Il en sera ainsi en décembre à partir du 24 décembre jusqu’à 5 janvier pratiquement. Pâques aussi est fêtée par prolongement aussi.
Ainsi, devrait-il s’agir d’ajouter un jour férié au lendemain de certains événements phares ou de tout bonnement refondre les textes, d’appliquer le chômage payé de 3 jours suivants certaines grandes fêtes et de rendre facultatif le chômage payé des autres fériés par voie de convention collective ou d’accord d’entreprise ?
Suivant la réalité socio-économique nationale, il est plus cohérent de réfléchir sur l’approche suivante :
Pâques (3 jours ouvrables)
Noël (3 jours ouvrables)
Tabaski (3 jours ouvrables)
Korité (2 jours ouvrables)
Magal (2 jours ouvrables)
Fête nationale (1 jour ouvrable)
Laisser la détermination par voie de convention ou d’accord le régime des autres jours fériés me semble plus cohérent au vu du contexte actuel.
Il faut également qu’une fraction de 5 jours ouvrables des congés payés puissent être laissée au libre choix du travailleur par voie réglementaire pour régler la question des refus d’autorisation d’absence éventuelle. Cette fraction pourrait être fixée par le travailleur à chaque début d’année.
C’est une réflexion !
Il n’est pas question d’augmenter le nombre de jours fériés, il est juste raisonnable de réaménager l’existant.
Il reste clair que le gouvernement et l’assemblée nationale disposent des moyens de modifier la situation actuelle.
M. Demba DIOP
Sociologue-Politiste
Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale (hors cadre)
Formateur à l’Ecole nationale d’Administration (ENA)
Spécialiste des politiques du marché du travail
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