L'Opep et ses partenaires réduiront plus exactement leur production de 9,7 millions barils par jour à partir du mois de mai, a précisé la ministre mexicaine sur twitter. Une précision qui a son importance, car cela correspond exactement à la part que le Mexique ne voulait pas assumer. Mexico a finalement obtenu gain de cause et ne réduira sa production que de 100 000 barils par jour. C'est son refus de faire un effort à hauteur de 400 000 barils jours qui avait bloqué l'accord la semaine dernière.
Un accord légèrement moins ambitieux donc, mais qui reste d'une ampleur « historique », souligne un analyste. Un autre expert tempère. A ses yeux, « le pire est évité pour l'instant, mais les réductions sont inférieures à ce dont le marché a besoin ».
Cela dit la baisse effective devrait être plus importante, l'Arabie saoudite dépassant actuellement ses quotas. Le Koweït et les Emirats arabes unis devraient aussi aller au-delà de leurs engagements.
L'Opep+ compte par ailleurs sur les producteurs non membres pour faire un effort. Selon Reuters, plusieurs sources au sein du cartel ont estimé que la réduction pourrait globalement s'approcher des 20 millions de barils par jour, soit 20% de l'approvisionnement mondial.
Le marché est chamboulé. Les cours de l'or noir ont baissé de plus de 50% depuis le début de l'année. Une chute liée à l'effondrement de la demande, la pandémie de coronavirus ayant mis un brusque coup de frein à l'économie mondiale. Cela a contraint Riyad et Moscou à renouer le dialogue. L'Arabie saoudite et la Russie avaient engagé une guerre des prix après leur dernière conférence, début mars.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont noté dimanche « la grande importance » de l'accord de l'Opep et ses partenaires sur une baisse historique de la production de pétrole.
Un accord légèrement moins ambitieux donc, mais qui reste d'une ampleur « historique », souligne un analyste. Un autre expert tempère. A ses yeux, « le pire est évité pour l'instant, mais les réductions sont inférieures à ce dont le marché a besoin ».
Cela dit la baisse effective devrait être plus importante, l'Arabie saoudite dépassant actuellement ses quotas. Le Koweït et les Emirats arabes unis devraient aussi aller au-delà de leurs engagements.
L'Opep+ compte par ailleurs sur les producteurs non membres pour faire un effort. Selon Reuters, plusieurs sources au sein du cartel ont estimé que la réduction pourrait globalement s'approcher des 20 millions de barils par jour, soit 20% de l'approvisionnement mondial.
Le marché est chamboulé. Les cours de l'or noir ont baissé de plus de 50% depuis le début de l'année. Une chute liée à l'effondrement de la demande, la pandémie de coronavirus ayant mis un brusque coup de frein à l'économie mondiale. Cela a contraint Riyad et Moscou à renouer le dialogue. L'Arabie saoudite et la Russie avaient engagé une guerre des prix après leur dernière conférence, début mars.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump ont noté dimanche « la grande importance » de l'accord de l'Opep et ses partenaires sur une baisse historique de la production de pétrole.
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