Le cœur d'Oumar n'a pas résisté. Vendredi soir, l'adolescent de 15 ans a succombé aux coups portés par son beau-père, dans l'appartement familial de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Une correction infligée « parce qu'il n'allait plus à l'école », d'après les premiers éléments de l'enquête ouverte pour homicide volontaire. Le beau-père, âgé de 36 ans, a été interpellé sur place. Sa garde à vue a été prolongée hier soir par le parquet de Créteil, toujours dans l'attente des résultats de l'autopsie pratiquée dans la matinée.
La dispute éclate vers 21 heures, avenue de la Commune-de-Paris. Oumar, élève de 2de, manquerait d'assiduité en classe. Intolérable pour le compagnon de sa mère, qui le cingle soudain du cuir de sa ceinture. L'adolescent aurait alors regagné sa chambre conscient. Une heure plus tard, il est retrouvé inanimé dans cette même pièce, en arrêt cardio-respiratoire.
Alertés, les secours tentent de le réanimer lorsque la police est dépêchée, vers 22 h 15, au 8 e étage de l'immeuble HLM. Au fond de la pièce, l'auteur des coups. Et son ceinturon. Le décès d'Oumar est finalement prononcé peu après 23 heures. Présente au moment des faits, la mère de famille, âgée de 38 ans, a été hospitalisée en état de choc, tout comme les petites soeurs d'Oumar mais aussi ses demi-frères. Des jumeaux nés, il y a un an à peine, de cette nouvelle union.
Le quartier sous le choc
Sur le palier, c'est l'effroi. « Je n'ai absolument rien entendu, se désole une voisine, au lendemain du drame. C'est une famille si calme, ils sont tous gentils... » « Les enfants jouaient toujours avec d'autres, en bas. Mais les parents ne parlent avec personne », assure une locataire de longue date.
La porte d'entrée est désormais sous scellés et, aux fenêtres, les stores restent baissés. « Voyez le peu de monde dans la rue ! C'est jour de marché, normalement il y a foule. Mais tout le monde est sonné », lâche Hocine Tmimi, qui habite aussi ce quartier populaire, le plus dense de la ville. Oumar ? « On le croisait tout le temps au pied de la tour, quand il allait chercher ses soeurs à l'école, poursuit celui qui siège aussi en tant qu'adjoint à la jeunesse. On est tous sous le choc. » « Plusieurs élus logés à proximité sont sur le terrain depuis ce matin (NDLR : hier matin) pour échanger avec les riverains et les proches fortement secoués », confirme Jean-Claude Kennedy, maire communiste de Vitry-sur-Seine.
Alertés par les réseaux sociaux, les amis d'Oumar sont abasourdis. « Mon fils est complètement retourné. Il a ressenti le besoin d'aller retrouver des copains pour en parler », raconte cette maman, qui a d'abord cru à une « affaire de drogue » en voyant les gyrophares dans la rue. Et d'évoquer de possibles « maltraitances antérieures ». « Ce qui est sûr, reprend-elle, c'est que le gosse n'était pas un cancre. Il était encore au lycée vendredi ! »
Selon le parquet de Créteil, son beau-père, un homme originaire de Dakar (Sénégal), n'avait pas d'antécédents judiciaires jusqu'ici.
La dispute éclate vers 21 heures, avenue de la Commune-de-Paris. Oumar, élève de 2de, manquerait d'assiduité en classe. Intolérable pour le compagnon de sa mère, qui le cingle soudain du cuir de sa ceinture. L'adolescent aurait alors regagné sa chambre conscient. Une heure plus tard, il est retrouvé inanimé dans cette même pièce, en arrêt cardio-respiratoire.
Alertés, les secours tentent de le réanimer lorsque la police est dépêchée, vers 22 h 15, au 8 e étage de l'immeuble HLM. Au fond de la pièce, l'auteur des coups. Et son ceinturon. Le décès d'Oumar est finalement prononcé peu après 23 heures. Présente au moment des faits, la mère de famille, âgée de 38 ans, a été hospitalisée en état de choc, tout comme les petites soeurs d'Oumar mais aussi ses demi-frères. Des jumeaux nés, il y a un an à peine, de cette nouvelle union.
Le quartier sous le choc
Sur le palier, c'est l'effroi. « Je n'ai absolument rien entendu, se désole une voisine, au lendemain du drame. C'est une famille si calme, ils sont tous gentils... » « Les enfants jouaient toujours avec d'autres, en bas. Mais les parents ne parlent avec personne », assure une locataire de longue date.
La porte d'entrée est désormais sous scellés et, aux fenêtres, les stores restent baissés. « Voyez le peu de monde dans la rue ! C'est jour de marché, normalement il y a foule. Mais tout le monde est sonné », lâche Hocine Tmimi, qui habite aussi ce quartier populaire, le plus dense de la ville. Oumar ? « On le croisait tout le temps au pied de la tour, quand il allait chercher ses soeurs à l'école, poursuit celui qui siège aussi en tant qu'adjoint à la jeunesse. On est tous sous le choc. » « Plusieurs élus logés à proximité sont sur le terrain depuis ce matin (NDLR : hier matin) pour échanger avec les riverains et les proches fortement secoués », confirme Jean-Claude Kennedy, maire communiste de Vitry-sur-Seine.
Alertés par les réseaux sociaux, les amis d'Oumar sont abasourdis. « Mon fils est complètement retourné. Il a ressenti le besoin d'aller retrouver des copains pour en parler », raconte cette maman, qui a d'abord cru à une « affaire de drogue » en voyant les gyrophares dans la rue. Et d'évoquer de possibles « maltraitances antérieures ». « Ce qui est sûr, reprend-elle, c'est que le gosse n'était pas un cancre. Il était encore au lycée vendredi ! »
Selon le parquet de Créteil, son beau-père, un homme originaire de Dakar (Sénégal), n'avait pas d'antécédents judiciaires jusqu'ici.
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