Francisca Pereira a un destin peu commun. Pendant la guerre d’indépendance, elle fut responsable de la Santé sur le front sud. Ancien ministre de la femme, première vice présidente de l’Assemblée nationale, puis ministre de l’Intérieur, elle reste membre aujourd’hui du bureau politique. Elle est l’une des trois mousquetaires du PAIGC.
« Nous on est le pilier du PAIGC, parce qu'en 1959, quand j'avais 17 ans, aujourd'hui avec 72 ans, alors je suis passée un peu partout dans le PAIGC, j'ai appris avec Amilcar Cabral, on se battait pour la libération de la Guinée Bisdsau, on a continué à suivre ce qu'on a appris avec Amilcar, et à un moment donné j'étais en exil, et à un moment donné, j'étais en prison, c'est la vie. Aujourd'hui, tout le monde me respecte, c'est la reconnaissance de mon sacrifice ».
Forte de ce prestige, la voix de Francisca Pereira est parmi les voix qui comptent au sein du PAIGC, celles qui adoubent, qui conseillent. Elle a vu grandir la nouvelle génération qui prend le pouvoir aujourd’hui.
« Nous, on a eu cette chance d'être acceptés, mais il y a beaucoup d'autres femmes, qui sont encore dehors, leurs voix ne sont pas entendues, leurs cris.... Alors on se bat pour ça, faire qu'il y ait plus de femmes aux postes de décision, qui peuvent nous remplacer dans nos combats pour assumer le pays ».
Source : Rfi.fr
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