C'est "une décision familiale" qui a motivé son départ de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). "Je suis convaincu que cette décision sert au mieux les intérêts de cette organisation", a expliqué jeudi 14 mai Roberto Azevêdo, pour justifier son départ. Il s'exprimait aux chefs de délégation à l'OMC lors d'une visioconférence.
"Je ne nourris aucun projet politique", a-t-il assuré alors que certains lui prêtent des ambitions présidentielles en 2022 face au chef de l'État brésilien sortant Jair Bolsonaro.
"Pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale"
Roberto Azevêdo a également assuré qu'il croyait avoir "pu contribuer à maintenir l'OMC comme un pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale dans une période difficile pour la coopération multilatérale".
Le départ prématuré du Brésilien intervient au moment où l'économie mondiale enregistre son plus violent coup de frein depuis la Grande Dépression des années 1930. Le commerce international est frappé de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus.
L'OMC traverse quant à elle depuis des mois une crise profonde, le tribunal réglant les litiges commerciaux entre ses membres ne pouvant plus compter sur son organe d'appel, bête noire de Washington. L'instance d'appel de l'organe de règlement des différends (ORD) de l'OMC, dont la nomination des juges est bloquée par Washington, n'est en effet plus opérationnelle depuis le 11 décembre, faute de magistrats suffisants.
Cette démission "tombe à un bien mauvais moment pour l'institution", estime ainsi Sébastien Jean, directeur du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII).
"Pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale"
Roberto Azevêdo a également assuré qu'il croyait avoir "pu contribuer à maintenir l'OMC comme un pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale dans une période difficile pour la coopération multilatérale".
Le départ prématuré du Brésilien intervient au moment où l'économie mondiale enregistre son plus violent coup de frein depuis la Grande Dépression des années 1930. Le commerce international est frappé de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus.
L'OMC traverse quant à elle depuis des mois une crise profonde, le tribunal réglant les litiges commerciaux entre ses membres ne pouvant plus compter sur son organe d'appel, bête noire de Washington. L'instance d'appel de l'organe de règlement des différends (ORD) de l'OMC, dont la nomination des juges est bloquée par Washington, n'est en effet plus opérationnelle depuis le 11 décembre, faute de magistrats suffisants.
Cette démission "tombe à un bien mauvais moment pour l'institution", estime ainsi Sébastien Jean, directeur du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII).
Un fin négociateur
Diplomate de carrière, Roberto Azevedo avait pris la tête du gendarme du commerce mondial en 2013 en succédant au Français Pascal Lamy. Il a commencé son second mandat de quatre ans en septembre 2017. Son mandat devait en principe s'achever fin août 2021.
Avant d'être le patron de l'OMC, il était depuis 2008 le représentant permanent du Brésil auprès de cette organisation où il s'était forgé une réputation de fin négociateur. Il avait ainsi été chef de délégation dans des litiges clés remportés par le Brésil à l'OMC : dans le cas des subventions pour le coton contre les États-Unis et des subventions à l'exportation de sucre contre l'Union européenne.
Lors de sa première candidature, il avait d'ailleurs mis l'accent sur le fait que son élection débloquerait les négociations commerciales qui étaient au point mort depuis des années.
Mais malgré quelques succès, les négociations piétinent, les pays n'arrivant même pas à trouver une entente pour interdire les subventions favorisant la surpêche. Et la 12e ministérielle, qui devait se tenir début juin au Kazakhstan et sur laquelle l'OMC avait fondé tous ses espoirs, a dû être reportée à 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.
Reste à savoir qui pourrait reprendre la tête de l'OMC. À Genève, les regards se tournent vers l'Afrique, selon plusieurs sources diplomatiques.
"Je ne nourris aucun projet politique", a-t-il assuré alors que certains lui prêtent des ambitions présidentielles en 2022 face au chef de l'État brésilien sortant Jair Bolsonaro.
"Pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale"
Roberto Azevêdo a également assuré qu'il croyait avoir "pu contribuer à maintenir l'OMC comme un pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale dans une période difficile pour la coopération multilatérale".
Le départ prématuré du Brésilien intervient au moment où l'économie mondiale enregistre son plus violent coup de frein depuis la Grande Dépression des années 1930. Le commerce international est frappé de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus.
L'OMC traverse quant à elle depuis des mois une crise profonde, le tribunal réglant les litiges commerciaux entre ses membres ne pouvant plus compter sur son organe d'appel, bête noire de Washington. L'instance d'appel de l'organe de règlement des différends (ORD) de l'OMC, dont la nomination des juges est bloquée par Washington, n'est en effet plus opérationnelle depuis le 11 décembre, faute de magistrats suffisants.
Cette démission "tombe à un bien mauvais moment pour l'institution", estime ainsi Sébastien Jean, directeur du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII).
"Pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale"
Roberto Azevêdo a également assuré qu'il croyait avoir "pu contribuer à maintenir l'OMC comme un pilier essentiel de la gouvernance économique mondiale dans une période difficile pour la coopération multilatérale".
Le départ prématuré du Brésilien intervient au moment où l'économie mondiale enregistre son plus violent coup de frein depuis la Grande Dépression des années 1930. Le commerce international est frappé de plein fouet par la pandémie de nouveau coronavirus.
L'OMC traverse quant à elle depuis des mois une crise profonde, le tribunal réglant les litiges commerciaux entre ses membres ne pouvant plus compter sur son organe d'appel, bête noire de Washington. L'instance d'appel de l'organe de règlement des différends (ORD) de l'OMC, dont la nomination des juges est bloquée par Washington, n'est en effet plus opérationnelle depuis le 11 décembre, faute de magistrats suffisants.
Cette démission "tombe à un bien mauvais moment pour l'institution", estime ainsi Sébastien Jean, directeur du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII).
Un fin négociateur
Diplomate de carrière, Roberto Azevedo avait pris la tête du gendarme du commerce mondial en 2013 en succédant au Français Pascal Lamy. Il a commencé son second mandat de quatre ans en septembre 2017. Son mandat devait en principe s'achever fin août 2021.
Avant d'être le patron de l'OMC, il était depuis 2008 le représentant permanent du Brésil auprès de cette organisation où il s'était forgé une réputation de fin négociateur. Il avait ainsi été chef de délégation dans des litiges clés remportés par le Brésil à l'OMC : dans le cas des subventions pour le coton contre les États-Unis et des subventions à l'exportation de sucre contre l'Union européenne.
Lors de sa première candidature, il avait d'ailleurs mis l'accent sur le fait que son élection débloquerait les négociations commerciales qui étaient au point mort depuis des années.
Mais malgré quelques succès, les négociations piétinent, les pays n'arrivant même pas à trouver une entente pour interdire les subventions favorisant la surpêche. Et la 12e ministérielle, qui devait se tenir début juin au Kazakhstan et sur laquelle l'OMC avait fondé tous ses espoirs, a dû être reportée à 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.
Reste à savoir qui pourrait reprendre la tête de l'OMC. À Genève, les regards se tournent vers l'Afrique, selon plusieurs sources diplomatiques.
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