Avec la belle victoire de Monaco à Lorient, l’OL se devait d’aller chercher un résultat à Lille lors de cette 13e journée. Après deux semaines de trêve internationale, Bruno Genesio a pu faire reposer ses troupes et organiser cette rencontre importante pour capitaliser sur les deux derniers succès, contre Toulouse et Bastia. Et surprise au moment de recevoir les compositions, avec les absents (Fekir, Ghezzal, Grenier, Jallet, Mammana) le coach rhodanien optait pour un nouveau dispositif tactique en 4-1-4-1, où Gonalons se plaçait devant une défense centrale Yanga-Mbiwa-Diakhaby. Si Morel occupait le poste de latéral gauche, Rybus évoluait un cran plus haut. Le Polonais était titulaire en compagnie de Cornet, Tolisso et Ferri au milieu alors que Lacazette se retrouvait seul en pointe.
Dans ce dispositif, l’OL trouvait la faille après trois minutes de jeu. Lacazette remisait pour Tolisso qui servait Ferri dans l’espace lequel envoyait Cornet marquer dans le but vide (0-1, 3e). Cueilli à froid et alors que la situation est déjà très précaire avec cette place de barragiste au coup d’envoi, le LOSC se faisait punir par des errances en défense. Le public de Pierre-Mauroy s’impatientait et sifflait déjà ses joueurs. Même si les Dogues tentaient de se remobiliser, les Lyonnais maîtrisaient ce début de rencontre. Rybus se promenait sur le côté gauche alors que Ferri, très souvent libre entre les lignes, touchait beaucoup de ballons. Le milieu de terrain pensait d’ailleurs obtenir un penalty après cette main flagrante de Beria dans la surface mais l’arbitre se ravisait, sifflant plutôt une position de hors-jeu pas évidente du Gone (18e).
Lyon se fait (encore) peur
Heureux sur ce fait de jeu, le LOSC l’était moins quelques instants plus tard avec ce hors-jeu de De Préville qui avait marqué (23e). Après cet épiphénomène, Lyon reprenait sa marche en avant mais ni Tolisso (32e), ni Cornet (35e) ne parvenaient pas à alourdir le score. Lyon laissait passer de sérieuses occasions et regagnait le vestiaire avec seulement un but d’avance. De quoi rappeler des circonstances de match du début de saison où l’OL voyait ses adversaires revenir au score après avoir dominé la première mi-temps. Mais cette fois-ci, l’adversaire n’était pas dans son match et les Gones revenaient sur le terrain avec pas mal d’ambitions. Dès l’entame de cette seconde période, Ferri bénéficiait d’une feinte de Cornet mais ne cadrait pas son tir (46e).
L’attaquant lyonnais s’est montré trop altruiste sur cette occasion et aurait dû tenter sa chance, comme il aurait dû tirer sur ce dégagement énorme de Lopes. L’ancien Messin bénéficiait d’un contre favorable mais tergiversait au moment de se présenter face au but (51e). L’affaire se présentait tout de même bien pour l’OL surtout après le rouge reçu par Sankharé (55e). Mais même en supériorité numérique, les Lyonnais semblaient perdre au fur et à mesure de leur football et le spectre d’un retour lillois refaisait surface. Si Rybus frappait en angle fermé alors que Lacazette était bien seul (68e), Anthony Lopes devait s’employer sur ce coup-franc de Rony Lopes bien exécuté (78e). Le gardien ne pouvait en revanche rien faire sur cette frappe énorme de vingt-cinq mètres d’Amadou qui est venue s’écraser sur la barre (88e). Dominateur dans l’ensemble, Lyon s’est fait peur en fin de rencontre et n’a pas bien géré son avantage. Malgré cela, les hommes de Genesio enchainent un troisième succès de suite et remontent provisoirement à la 4e place. Lille est 18e.
Le classement de Ligue 1 à retrouver ici.
L’homme du match : Gonalons (7,5) : le capitaine lyonnais a eu un rôle important aujourd’hui et l’a parfaitement rempli. Disponible pour ses défenseurs et les latéraux, il a offert pas mal de solutions de relance et a libéré des espaces pour ses coéquipiers. Très présent au duel aussi, il a mangé les Lillois dans l’impact en récupérant de nombreux ballons et en bloquant leurs transmissions. Très bon match de sa part.
Lille :
- Enyeama (5,5) : trop facilement éliminé sur le but, il a fait le travail sur le reste des occasions concédées par son équipe. Bien sur ses appuis et sur la trajectoire, il capte la reprise de Tolisso suite à un corner (32e). Il avait aussi réalisé la parade face à Lacazette, toutefois hors-jeu (45e+1). En seconde période, il a moins de travail, mais se couche tout de même bien sur cette frappe de Darder, servi en retrait par Lacazette (87e).
- Corchia (4) : trop discret, le néo-international tricolore n’a que peu apporté ses montées habituelles. Défensivement, il n’a pas non plus apporté d’énormes gages de sécurité. Un match à oublier de sa part. Écope d’un carton jaune pour un pied haut sur Ferri (25e).
- Basa (5) : il a livré un match à peu près correct pour quelqu’un qui a été longtemps blessé (il a effectué son retour début novembre après plus d’un mois d’absence). Oublié par Diakhaby au second poteau, il ne parvient pas à cadrer sa tête sur corner (44e). Il a globalement moins souffert que son partenaire de la défense centrale.
- Soumaoro (4) : il a souffert face à la maîtrise technique des attaquants lyonnais et notamment Alexandre Lacazette. Il a également perdu presque tous ses duels (2 sur 13 remportés). Sa faute de frustration sur Cornet dans les dernières minutes (90e+2) résume bien son match.
- Béria (5) : il frôle la correctionnelle avec cette main dans sa propre surface sanctionnée d’un penalty, finalement non accordé aux Lyonnais en raison d’un hors-jeu (18e). Dans son apport offensif, il fait souvent les mauvais choix, comme sur cette action où il centre pour Eder alors qu’il pouvait frapper à l’entrée de la surface en début de seconde période. Il a en revanche sauvé deux ballons chauds dans sa surface, dont une volée de Tolisso qui prenait la direction du cadre.
- Mavuba (4) : le capitaine nordiste a non seulement été dominé au milieu de terrain (un seul duel remporté sur 5, mais a en plus mis parfois mis son équipe en danger en étant proche de concéder un penalty pour une intervention limite sur Cornet (51e). On l’a connu dans un meilleur soir. Remplacé à l’heure de jeu par Bissouma, qui s’est bien battu, mais en vain.
- Amadou (4,5) : il s’est globalement montré moyen dans ce rôle de sentinelle malgré quelques remontées de balle mal exploitées. Mais il aurait pu être le héros de la soirée avec cette frappe lointaine terrible qui s’écrase sur la transversale de Lopes (88e).
- Sankharé (4,5) : l’un des rares Lillois à entreprendre des mouvements intéressants en première période, avec De Préville. Il se signale notamment par une merveille de passe pour De Préville, malheureusement hors-jeu (24e). Sa tête est bien tentée, mais facilement bloquée par Lopes (31e). Averti pour une faute sur Alexandre Lacazette (24e). Un match intéressant, mais qui vire au cauchemar suite à cette semelle sur le tibia de Gonalons, qui lui vaut un second carton jaune synonyme d’expulsion (55e).
- Amalfitano (4) : il effectué quelques débordements agrémentés de centres sur son côté droit. Mais dans l’ensemble, il s’est montré trop timide et a manqué d’initiatives. Remplacé par Lopes (57e), qui s’essaie de demi-volée à l’entrée de la surface, mais ne trouve pas le cadre rhodanien (64e) et voit surtout son coup-franc remarquablement détourné par Anthony Lopes sur sa gauche (78e).
- De Préville (6) : le danger numéro un chez les Dogues. Il fait d’ailleurs preuve d’un froid réalisme face à Lopes, mais son but est logiquement refusé pour une position de hors-jeu (24e). Mais à part ça, l’ancien Rémois s’est démené sur le front de l’attaque. À l’aise balle au pied, intelligent et élégant dans ses dépliements, il permet à son équipe de se procurer quelques bons coups offensifs. Mais il est trop souvent contraint à l’exploit individuel. En jambes d’autant qu’il revenait de blessure. Averti (45e). Cède sa place au jeune Terrier (81e)
- Eder (4) : peu inspiré, il a souvent effectué les mauvais choix offensivement. À sa décharge, il était souvent isolé. Mais il a montré ses limites à plusieurs reprises, comme sur cette frappe en angle fermée complètement dévissée (65e). Encore une soirée à oublier pour l’avant-centre portugais.
Lyon :
- Lopes (6,5) : pas toujours rassurant depuis le début de la saison, ce soir, il a participé activement à la victoire des siens. Présent sur ces petites têtes d’Eder (7e) et Sankharé (33e), il doit sortir le grand jeu sur ce coup-franc de Lopes (78e). Il peut aussi remercier sa barre sur cette frappe monstrueuse d’Amadou (88e). Même dans le jeu, il a apporté sa contribution puisque son dégagement amène une opportunité pour Cornet (51e).
- Rafael (6) : bon match de la part du Brésilien. De retour de suspension, il a réussi à combiner efficacité offensive et défensive. Présent dans son couloir, il a souvent apporté le surnombre et s’engouffrer dans les espaces libres, même si son apport a été assez relatif. Défensivement aussi il a fait le boulot en stoppant quelques mouvements adverses comme ici à la course face à De Préville (25e).
- Yanga-Mbiwa (5,5) : lui aussi a tenu son rang en se montrant solide globalement. Face au physique et au jeu de tête d’Eder, il a rarement tremblé même s’il a flotté par moment. Il a parfois manqué d’autorité et d’assurance mais la faiblesse des Lillois l’a aidé. L’ancien Montpellierain arrivait à compenser ses défauts avec une belle qualité de placement. Il s’est retrouvé sur le chemin de quelques frappes des attaquants adverses.
- Diakhaby (6) : le jeune défenseur enchaîne les titularisations et les bonnes prestations. Plein d’assurance, il a semblé mettre beaucoup plus d’engagement que ses adversaires et n’a donc eu aucun mal à prendre le dessus. Malgré le physique d’Eder, il a remporté la plupart de ses duels (20e). Même la vitesse et les intervalles de De Préville ne l’on pas gêné outre mesure (67e). Il s’est même permis une ou deux percées balle au pied. Averti pour une grosse faute sur Lopes (77e).
- Morel (5) : aligné dans le couloir gauche en position de latéral, il s’est montré propre et discret. À son avantage en défense, il a pris le dessus sur Amalfitano à de nombreuses reprises mais a fini par être gêné par la rentrée de Lopes (57e). Devant en revanche, on ne l’a pas beaucoup vu. Il est resté dans son camp en première période avant de monter un peu plus après l’expulsion de Sankharé. Avec une belle précision, il lance Rybus devant le but adverse (68e).
- Gonalons (7,5) : voir ci-dessus.
- Cornet (5,5) : à l’image de pas mal de ses coéquipiers, l’ancien Messin est en difficulté depuis le début de la saison, mais ce soir, il a affiché un meilleur visage même si tout n’a pas été parfait. Buteur après seulement 3 minutes de jeu, cela n’a pourtant pas vraiment lancé son match, car derrière, il s’est montré assez inégal. Averti (32e), il a surtout manqué des occasions (35e, 51e) et a parfois manqué d’intelligence dans le jeu comme lorsqu’il laisse passer le ballon pour Ferri (46e).
- Tolisso (5,5) : s’il est probablement le meilleur Lyonnais depuis le début de la saison, ce soir le milieu de terrain a affiché du bon et du moins bon. Dans ce système, il n’a pas vraiment réussi à se projeter comme à son habitude et a connu un déchet technique plus conséquent. Présent au départ de l’action sur le but de Cornet (3e), il n’appuie pas assez sa reprise cadrée sur corner (32e). En défense, il a rendu de précieux services en revenant chercher des ballons.
- Ferri (6,5) : passeur plein de sang-froid pour Cornet après trois minutes de jeu, le milieu de terrain justifiait pleinement la décision de son entraîneur de le mettre titulaire plutôt que Darder. Ce n’est pas tout, car il n’est pas loin de marquer sur cette feinte de Cornet (46e). Omniprésent au milieu, il a aligné les kilomètres et a souvent joué juste. Il a un peu moins bien fini avant d’être remplacé par Darder (74e) qui a eu une belle occasion (87e).
- Rybus (7) : aligné plus haut ce soir dans le couloir gauche, le Polonais a bénéficié de beaucoup plus de liberté et il a su en profiter. Très présent, il aura été l’un des Lyonnais les plus dangereux de la soirée en distillant quelques centres précis (32e) et en tentant même sa chance à plusieurs reprises (68e). Il n’a pas oublié non plus ses réflexes de défenseur en bloquant parfaitement Corchia. Remplacé par Valbuena (80e).
- Lacazette (6,5) : bon match de l’attaquant des Gones même s’il n’a pas marqué. Disponible devant, il a fait mal aux défenseurs en ouvrant des espaces et en jouant en remise. C’est notamment lui qui entame l’action du but de Cornet (3e) et qui centre pour Darder (87e). Il n’a pas hésité non plus à revenir défendre ou à aller chercher des ballons devant sa surface. En revanche face au but, il n’a pas vraiment eu l’occasion de se montrer.
Dans ce dispositif, l’OL trouvait la faille après trois minutes de jeu. Lacazette remisait pour Tolisso qui servait Ferri dans l’espace lequel envoyait Cornet marquer dans le but vide (0-1, 3e). Cueilli à froid et alors que la situation est déjà très précaire avec cette place de barragiste au coup d’envoi, le LOSC se faisait punir par des errances en défense. Le public de Pierre-Mauroy s’impatientait et sifflait déjà ses joueurs. Même si les Dogues tentaient de se remobiliser, les Lyonnais maîtrisaient ce début de rencontre. Rybus se promenait sur le côté gauche alors que Ferri, très souvent libre entre les lignes, touchait beaucoup de ballons. Le milieu de terrain pensait d’ailleurs obtenir un penalty après cette main flagrante de Beria dans la surface mais l’arbitre se ravisait, sifflant plutôt une position de hors-jeu pas évidente du Gone (18e).
Lyon se fait (encore) peur
Heureux sur ce fait de jeu, le LOSC l’était moins quelques instants plus tard avec ce hors-jeu de De Préville qui avait marqué (23e). Après cet épiphénomène, Lyon reprenait sa marche en avant mais ni Tolisso (32e), ni Cornet (35e) ne parvenaient pas à alourdir le score. Lyon laissait passer de sérieuses occasions et regagnait le vestiaire avec seulement un but d’avance. De quoi rappeler des circonstances de match du début de saison où l’OL voyait ses adversaires revenir au score après avoir dominé la première mi-temps. Mais cette fois-ci, l’adversaire n’était pas dans son match et les Gones revenaient sur le terrain avec pas mal d’ambitions. Dès l’entame de cette seconde période, Ferri bénéficiait d’une feinte de Cornet mais ne cadrait pas son tir (46e).
L’attaquant lyonnais s’est montré trop altruiste sur cette occasion et aurait dû tenter sa chance, comme il aurait dû tirer sur ce dégagement énorme de Lopes. L’ancien Messin bénéficiait d’un contre favorable mais tergiversait au moment de se présenter face au but (51e). L’affaire se présentait tout de même bien pour l’OL surtout après le rouge reçu par Sankharé (55e). Mais même en supériorité numérique, les Lyonnais semblaient perdre au fur et à mesure de leur football et le spectre d’un retour lillois refaisait surface. Si Rybus frappait en angle fermé alors que Lacazette était bien seul (68e), Anthony Lopes devait s’employer sur ce coup-franc de Rony Lopes bien exécuté (78e). Le gardien ne pouvait en revanche rien faire sur cette frappe énorme de vingt-cinq mètres d’Amadou qui est venue s’écraser sur la barre (88e). Dominateur dans l’ensemble, Lyon s’est fait peur en fin de rencontre et n’a pas bien géré son avantage. Malgré cela, les hommes de Genesio enchainent un troisième succès de suite et remontent provisoirement à la 4e place. Lille est 18e.
Le classement de Ligue 1 à retrouver ici.
L’homme du match : Gonalons (7,5) : le capitaine lyonnais a eu un rôle important aujourd’hui et l’a parfaitement rempli. Disponible pour ses défenseurs et les latéraux, il a offert pas mal de solutions de relance et a libéré des espaces pour ses coéquipiers. Très présent au duel aussi, il a mangé les Lillois dans l’impact en récupérant de nombreux ballons et en bloquant leurs transmissions. Très bon match de sa part.
Lille :
- Enyeama (5,5) : trop facilement éliminé sur le but, il a fait le travail sur le reste des occasions concédées par son équipe. Bien sur ses appuis et sur la trajectoire, il capte la reprise de Tolisso suite à un corner (32e). Il avait aussi réalisé la parade face à Lacazette, toutefois hors-jeu (45e+1). En seconde période, il a moins de travail, mais se couche tout de même bien sur cette frappe de Darder, servi en retrait par Lacazette (87e).
- Corchia (4) : trop discret, le néo-international tricolore n’a que peu apporté ses montées habituelles. Défensivement, il n’a pas non plus apporté d’énormes gages de sécurité. Un match à oublier de sa part. Écope d’un carton jaune pour un pied haut sur Ferri (25e).
- Basa (5) : il a livré un match à peu près correct pour quelqu’un qui a été longtemps blessé (il a effectué son retour début novembre après plus d’un mois d’absence). Oublié par Diakhaby au second poteau, il ne parvient pas à cadrer sa tête sur corner (44e). Il a globalement moins souffert que son partenaire de la défense centrale.
- Soumaoro (4) : il a souffert face à la maîtrise technique des attaquants lyonnais et notamment Alexandre Lacazette. Il a également perdu presque tous ses duels (2 sur 13 remportés). Sa faute de frustration sur Cornet dans les dernières minutes (90e+2) résume bien son match.
- Béria (5) : il frôle la correctionnelle avec cette main dans sa propre surface sanctionnée d’un penalty, finalement non accordé aux Lyonnais en raison d’un hors-jeu (18e). Dans son apport offensif, il fait souvent les mauvais choix, comme sur cette action où il centre pour Eder alors qu’il pouvait frapper à l’entrée de la surface en début de seconde période. Il a en revanche sauvé deux ballons chauds dans sa surface, dont une volée de Tolisso qui prenait la direction du cadre.
- Mavuba (4) : le capitaine nordiste a non seulement été dominé au milieu de terrain (un seul duel remporté sur 5, mais a en plus mis parfois mis son équipe en danger en étant proche de concéder un penalty pour une intervention limite sur Cornet (51e). On l’a connu dans un meilleur soir. Remplacé à l’heure de jeu par Bissouma, qui s’est bien battu, mais en vain.
- Amadou (4,5) : il s’est globalement montré moyen dans ce rôle de sentinelle malgré quelques remontées de balle mal exploitées. Mais il aurait pu être le héros de la soirée avec cette frappe lointaine terrible qui s’écrase sur la transversale de Lopes (88e).
- Sankharé (4,5) : l’un des rares Lillois à entreprendre des mouvements intéressants en première période, avec De Préville. Il se signale notamment par une merveille de passe pour De Préville, malheureusement hors-jeu (24e). Sa tête est bien tentée, mais facilement bloquée par Lopes (31e). Averti pour une faute sur Alexandre Lacazette (24e). Un match intéressant, mais qui vire au cauchemar suite à cette semelle sur le tibia de Gonalons, qui lui vaut un second carton jaune synonyme d’expulsion (55e).
- Amalfitano (4) : il effectué quelques débordements agrémentés de centres sur son côté droit. Mais dans l’ensemble, il s’est montré trop timide et a manqué d’initiatives. Remplacé par Lopes (57e), qui s’essaie de demi-volée à l’entrée de la surface, mais ne trouve pas le cadre rhodanien (64e) et voit surtout son coup-franc remarquablement détourné par Anthony Lopes sur sa gauche (78e).
- De Préville (6) : le danger numéro un chez les Dogues. Il fait d’ailleurs preuve d’un froid réalisme face à Lopes, mais son but est logiquement refusé pour une position de hors-jeu (24e). Mais à part ça, l’ancien Rémois s’est démené sur le front de l’attaque. À l’aise balle au pied, intelligent et élégant dans ses dépliements, il permet à son équipe de se procurer quelques bons coups offensifs. Mais il est trop souvent contraint à l’exploit individuel. En jambes d’autant qu’il revenait de blessure. Averti (45e). Cède sa place au jeune Terrier (81e)
- Eder (4) : peu inspiré, il a souvent effectué les mauvais choix offensivement. À sa décharge, il était souvent isolé. Mais il a montré ses limites à plusieurs reprises, comme sur cette frappe en angle fermée complètement dévissée (65e). Encore une soirée à oublier pour l’avant-centre portugais.
Lyon :
- Lopes (6,5) : pas toujours rassurant depuis le début de la saison, ce soir, il a participé activement à la victoire des siens. Présent sur ces petites têtes d’Eder (7e) et Sankharé (33e), il doit sortir le grand jeu sur ce coup-franc de Lopes (78e). Il peut aussi remercier sa barre sur cette frappe monstrueuse d’Amadou (88e). Même dans le jeu, il a apporté sa contribution puisque son dégagement amène une opportunité pour Cornet (51e).
- Rafael (6) : bon match de la part du Brésilien. De retour de suspension, il a réussi à combiner efficacité offensive et défensive. Présent dans son couloir, il a souvent apporté le surnombre et s’engouffrer dans les espaces libres, même si son apport a été assez relatif. Défensivement aussi il a fait le boulot en stoppant quelques mouvements adverses comme ici à la course face à De Préville (25e).
- Yanga-Mbiwa (5,5) : lui aussi a tenu son rang en se montrant solide globalement. Face au physique et au jeu de tête d’Eder, il a rarement tremblé même s’il a flotté par moment. Il a parfois manqué d’autorité et d’assurance mais la faiblesse des Lillois l’a aidé. L’ancien Montpellierain arrivait à compenser ses défauts avec une belle qualité de placement. Il s’est retrouvé sur le chemin de quelques frappes des attaquants adverses.
- Diakhaby (6) : le jeune défenseur enchaîne les titularisations et les bonnes prestations. Plein d’assurance, il a semblé mettre beaucoup plus d’engagement que ses adversaires et n’a donc eu aucun mal à prendre le dessus. Malgré le physique d’Eder, il a remporté la plupart de ses duels (20e). Même la vitesse et les intervalles de De Préville ne l’on pas gêné outre mesure (67e). Il s’est même permis une ou deux percées balle au pied. Averti pour une grosse faute sur Lopes (77e).
- Morel (5) : aligné dans le couloir gauche en position de latéral, il s’est montré propre et discret. À son avantage en défense, il a pris le dessus sur Amalfitano à de nombreuses reprises mais a fini par être gêné par la rentrée de Lopes (57e). Devant en revanche, on ne l’a pas beaucoup vu. Il est resté dans son camp en première période avant de monter un peu plus après l’expulsion de Sankharé. Avec une belle précision, il lance Rybus devant le but adverse (68e).
- Gonalons (7,5) : voir ci-dessus.
- Cornet (5,5) : à l’image de pas mal de ses coéquipiers, l’ancien Messin est en difficulté depuis le début de la saison, mais ce soir, il a affiché un meilleur visage même si tout n’a pas été parfait. Buteur après seulement 3 minutes de jeu, cela n’a pourtant pas vraiment lancé son match, car derrière, il s’est montré assez inégal. Averti (32e), il a surtout manqué des occasions (35e, 51e) et a parfois manqué d’intelligence dans le jeu comme lorsqu’il laisse passer le ballon pour Ferri (46e).
- Tolisso (5,5) : s’il est probablement le meilleur Lyonnais depuis le début de la saison, ce soir le milieu de terrain a affiché du bon et du moins bon. Dans ce système, il n’a pas vraiment réussi à se projeter comme à son habitude et a connu un déchet technique plus conséquent. Présent au départ de l’action sur le but de Cornet (3e), il n’appuie pas assez sa reprise cadrée sur corner (32e). En défense, il a rendu de précieux services en revenant chercher des ballons.
- Ferri (6,5) : passeur plein de sang-froid pour Cornet après trois minutes de jeu, le milieu de terrain justifiait pleinement la décision de son entraîneur de le mettre titulaire plutôt que Darder. Ce n’est pas tout, car il n’est pas loin de marquer sur cette feinte de Cornet (46e). Omniprésent au milieu, il a aligné les kilomètres et a souvent joué juste. Il a un peu moins bien fini avant d’être remplacé par Darder (74e) qui a eu une belle occasion (87e).
- Rybus (7) : aligné plus haut ce soir dans le couloir gauche, le Polonais a bénéficié de beaucoup plus de liberté et il a su en profiter. Très présent, il aura été l’un des Lyonnais les plus dangereux de la soirée en distillant quelques centres précis (32e) et en tentant même sa chance à plusieurs reprises (68e). Il n’a pas oublié non plus ses réflexes de défenseur en bloquant parfaitement Corchia. Remplacé par Valbuena (80e).
- Lacazette (6,5) : bon match de l’attaquant des Gones même s’il n’a pas marqué. Disponible devant, il a fait mal aux défenseurs en ouvrant des espaces et en jouant en remise. C’est notamment lui qui entame l’action du but de Cornet (3e) et qui centre pour Darder (87e). Il n’a pas hésité non plus à revenir défendre ou à aller chercher des ballons devant sa surface. En revanche face au but, il n’a pas vraiment eu l’occasion de se montrer.
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