Dans une interview parue dans le quotidien privé Enquête, M. Mbodj a dit que la corruption, ‘’c’est le dossier-test. Si Macky Sall réussit cela, il sera sur la bonne voie. S’il passe à côté, il faut commencer à le combattre’’.
‘’La marque déposée de la gouvernance [du régime sortant], c’est la corruption. Chacun peut le documenter : scandales financiers, corruption, mal-gouvernance financière, dépassements budgétaires, etc. Macky Sall dit qu’il veut combattre tout cela. Le premier chantier pour manifester cette volonté, c’est la lutte contre la corruption’’, a-t-il ajouté.
L’éradication de la corruption passera par ‘’de nouvelles institutions plus aptes à mener ce combat’’, selon M. Mbodj. Il signale que malgré la création de la Commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion (CNLCC), en 2004, ‘’jamais le Sénégal n’a été aussi mal classé dans tous les outils, notamment l’indice de perception de la corruption de Transparency International’’. ‘’Nous sommes pour une évaluation de ce que la Commission [nationale de lutte contre la corruption] a fait depuis huit ans’’, a-t-il dit.
‘’Deuxièmement, il faut lutter contre les contre-valeurs qui ont accompagné l’émergence de ce système : le fait que dans l’esprit des gens les raccourcis soient plus payants.’’ Le coordonnateur du Forum civil a signalé que lorsqu’‘’il n’y a pas d’éthique [et] d’intégrité’’ dans un pays, ‘’il faut une réforme au niveau judiciaire’’. ‘’Il faut des valeurs. Il faut renforcer le système de contrôle.’’
Au Sénégal, ‘’la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) a transmis 80 dossiers au juge. Seuls neuf ont été traités’’, a relevé M. Mbodj, qui recommande au prochain gouvernement de ‘’poser des actes’’ dans ce domaine-là. ‘’Si Macky Sall est capable d’emballer la machine autour de ces questions, les Sénégalais le suivront’’, a-t-il assuré. Il préconise de ‘’ramener le Code des marchés publics […] à sa dimension de 2007-2009, qui avait permis l’économie de 252 milliards de francs CFA, selon les propos du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye’’. ‘’Il faut dégager les textes qui organisent la commande publique du champ règlementaire pour les mettre dans le Législatif, pour éviter le tripatouillage’’, a-t-il suggéré.
Mouhamadou Mbodj réclame ‘’une loi sur l’accès à l’information du grand public’’. L’état des lieux des finances publiques, la dette du pays et la lutte contre la corruption doivent être, selon lui, les priorités du prochain gouvernement. Mettre l’accent sur ces trois aspects ‘’va permettre de restaurer la confiance des citoyens dans nos institutions’’, a-t-il indiqué.
Source APS
‘’La marque déposée de la gouvernance [du régime sortant], c’est la corruption. Chacun peut le documenter : scandales financiers, corruption, mal-gouvernance financière, dépassements budgétaires, etc. Macky Sall dit qu’il veut combattre tout cela. Le premier chantier pour manifester cette volonté, c’est la lutte contre la corruption’’, a-t-il ajouté.
L’éradication de la corruption passera par ‘’de nouvelles institutions plus aptes à mener ce combat’’, selon M. Mbodj. Il signale que malgré la création de la Commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion (CNLCC), en 2004, ‘’jamais le Sénégal n’a été aussi mal classé dans tous les outils, notamment l’indice de perception de la corruption de Transparency International’’. ‘’Nous sommes pour une évaluation de ce que la Commission [nationale de lutte contre la corruption] a fait depuis huit ans’’, a-t-il dit.
‘’Deuxièmement, il faut lutter contre les contre-valeurs qui ont accompagné l’émergence de ce système : le fait que dans l’esprit des gens les raccourcis soient plus payants.’’ Le coordonnateur du Forum civil a signalé que lorsqu’‘’il n’y a pas d’éthique [et] d’intégrité’’ dans un pays, ‘’il faut une réforme au niveau judiciaire’’. ‘’Il faut des valeurs. Il faut renforcer le système de contrôle.’’
Au Sénégal, ‘’la CENTIF (Cellule nationale de traitement des informations financières) a transmis 80 dossiers au juge. Seuls neuf ont été traités’’, a relevé M. Mbodj, qui recommande au prochain gouvernement de ‘’poser des actes’’ dans ce domaine-là. ‘’Si Macky Sall est capable d’emballer la machine autour de ces questions, les Sénégalais le suivront’’, a-t-il assuré. Il préconise de ‘’ramener le Code des marchés publics […] à sa dimension de 2007-2009, qui avait permis l’économie de 252 milliards de francs CFA, selon les propos du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye’’. ‘’Il faut dégager les textes qui organisent la commande publique du champ règlementaire pour les mettre dans le Législatif, pour éviter le tripatouillage’’, a-t-il suggéré.
Mouhamadou Mbodj réclame ‘’une loi sur l’accès à l’information du grand public’’. L’état des lieux des finances publiques, la dette du pays et la lutte contre la corruption doivent être, selon lui, les priorités du prochain gouvernement. Mettre l’accent sur ces trois aspects ‘’va permettre de restaurer la confiance des citoyens dans nos institutions’’, a-t-il indiqué.
Source APS
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