Durement touché, mais pas encore complètement K.O, Sénégal Airlines, est dans la tourmente. Le transporteur aérien connaît de graves difficultés financières depuis plus d'un an, accumule les déficits et les trous de trésorerie. Une recapitalisation, décidée en octobre 2013, a permis à l'État sénégalais d'en devenir l'actionnaire majoritaire avec 51% du capital, contre 49% pour le secteur privé (qui en détenait 64% auparavant).
Les autorités sénégalaises se précipitent désormais au chevet de la compagnie nationale, née en 2009 sur les cendres de Air Sénégal et opérationnelle depuis 2011. Edgardo Badiali, le très contesté directeur général de la compagnie sénégalaise a dû démissionner fin janvier 2014. Il a été depuis remplacé par Mayoro Yacine, ancien directeur du transport aérien de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie du Sénégal (Anacim).
Partenaire technique
Autre chantier (et non des moindres) auquel s'attaque le gouvernement sénégalais : la recherche de partenaires. Contacté par Bloomberg, Amadou Ba, le ministre des Finances sénégalais, a déclaré que le pays est à la recherche de partenaires techniques capables d'assurer le développement régional de l'entreprise sénégalaise. L'État sénégalais serait disposé à ouvrir 30% du capital de Sénégal Airlines à ce partenaire.
"Nous avons reçu quelques offres", a dit le ministre sénégalais, indiquant notamment l'opérateur South African Airways, avant d'ajouter que le transporteur européen Air France-KLM (qui détient 27 % du capital de Kenya Airways), n'est "pas exclu" des négociations.
"Nous avons été approchés par les autorités sénégalaises qui nous ont fait une proposition", a précisé par courrier électronique un porte-parole de la compagnie aérienne sud-africaine. Ce dernier a toutefois précisé au quotidien américain que l'offre ne serait "qu'à un stade préliminaire".
La compagnie sénégalaise dessert 15 villes en Afrique avec une flotte composée de trois Airbus A320 et d'un ATR 72.
Source:Jeune Afrique
Les autorités sénégalaises se précipitent désormais au chevet de la compagnie nationale, née en 2009 sur les cendres de Air Sénégal et opérationnelle depuis 2011. Edgardo Badiali, le très contesté directeur général de la compagnie sénégalaise a dû démissionner fin janvier 2014. Il a été depuis remplacé par Mayoro Yacine, ancien directeur du transport aérien de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie du Sénégal (Anacim).
Partenaire technique
Autre chantier (et non des moindres) auquel s'attaque le gouvernement sénégalais : la recherche de partenaires. Contacté par Bloomberg, Amadou Ba, le ministre des Finances sénégalais, a déclaré que le pays est à la recherche de partenaires techniques capables d'assurer le développement régional de l'entreprise sénégalaise. L'État sénégalais serait disposé à ouvrir 30% du capital de Sénégal Airlines à ce partenaire.
"Nous avons reçu quelques offres", a dit le ministre sénégalais, indiquant notamment l'opérateur South African Airways, avant d'ajouter que le transporteur européen Air France-KLM (qui détient 27 % du capital de Kenya Airways), n'est "pas exclu" des négociations.
"Nous avons été approchés par les autorités sénégalaises qui nous ont fait une proposition", a précisé par courrier électronique un porte-parole de la compagnie aérienne sud-africaine. Ce dernier a toutefois précisé au quotidien américain que l'offre ne serait "qu'à un stade préliminaire".
La compagnie sénégalaise dessert 15 villes en Afrique avec une flotte composée de trois Airbus A320 et d'un ATR 72.
Source:Jeune Afrique
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