« Ce que nous pensons est que d’une part l’enseignement supérieur est le levier du développement. Nous le pensons depuis toujours, depuis notre création il y a 51 ans. Mais ce n’est pas évident, pendant longtemps on a pensé que le développement passait par la création d’écoles primaires, secondaires. On a un petit peu laissé de côté l’Enseignement supérieur. C’est l’enseignement supérieur qui forme les cadres, les techniciens, les médecins, les formateurs de professeurs et d’instituteurs, etc », déplore le linguiste et recteur de l’AUF.
Connu du grand public via son Emission « Merci professeur ! » de la chaîne française TV5 monde, Bernard Cerquiglini, pour étayer sa thèse a affirmé devant des hommes de médias locaux que « depuis deux ou trois ans la Banque mondiale, l’Union africaine (UA), l’Unesco et nous-même (AUF) nous allons dans le même sens : l’Enseignement supérieur est le levier du développement ».
Vu d’un autre angle, ce grand défenseur de la langue de Molière reste optimiste en ce qui concerne nos systèmes éducatif africains. « … l’Afrique bouge. L’enseignement supérieur africain bouge et il bouge rapidement. Je suis recteur depuis cinq ans. Je peux dire que depuis 5 ans j’ai vu les choses bougées, en qualité, en quantité et en réflexion. Nous avons sur ce continent une génération de ministres d’enseignement supérieur brillants ».
Le Président, Yvon FONTAINE, et le Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) sont en visite à Dakar depuis ce lundi 28 janvier pour participer au Colloque international du Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement supérieur en Afrique et installer officiellement le Directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest.
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