«Nous ne pouvons pas demander aux Nations unies de se prononcer sur un texte qu’elles n’ont pas vu». L’ambassadeur russe rejette sur les Américains l’annulation de la réunion, affirmant que les Etats-Unis refusent de partager avec le Conseil de sécurité des documents relatifs à l’accord. Côté américain, on explique qu’on ne veut pas compromettre «la sécurité opérationnelle de l’accord», comprendre : partager des détails qui mettraient en danger des groupes armés que Washington soutient en Syrie.
Ce samedi matin, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que l’armée syrienne «respectait complètement l’accord», alors que les rebelles, selon lui, en profitaient pour se regrouper. «Seul un des belligérants respecte véritablement le cessez-le-feu», affirmait déjà hier le ministère de la défense russe.
Les Américains avaient aussitôt contre-attaqué : Barack Obama s’était ému que «le régime syrien continue de bloquer l’acheminement d’une aide humanitaire indispensable». Et les Etats-Unis avaient affirmé qu’ils ne coopèreraient pas militairement avec Moscou contre les jihadistes en Syrie, comme le prévoit l’accord, tant que Damas ne permettrait pas aux villes assiégées de recevoir cette aide.
Selon les termes de l’accord, Moscou doit faire pression sur son allié Bachar el-Assad et Washington sur les groupes rebelles pour qu’ils prennent leurs distances avec les jihadistes. Mais la communication entre les deux Grands semble elle-même difficile.
Source: Rfi.fr
Ce samedi matin, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que l’armée syrienne «respectait complètement l’accord», alors que les rebelles, selon lui, en profitaient pour se regrouper. «Seul un des belligérants respecte véritablement le cessez-le-feu», affirmait déjà hier le ministère de la défense russe.
Les Américains avaient aussitôt contre-attaqué : Barack Obama s’était ému que «le régime syrien continue de bloquer l’acheminement d’une aide humanitaire indispensable». Et les Etats-Unis avaient affirmé qu’ils ne coopèreraient pas militairement avec Moscou contre les jihadistes en Syrie, comme le prévoit l’accord, tant que Damas ne permettrait pas aux villes assiégées de recevoir cette aide.
Selon les termes de l’accord, Moscou doit faire pression sur son allié Bachar el-Assad et Washington sur les groupes rebelles pour qu’ils prennent leurs distances avec les jihadistes. Mais la communication entre les deux Grands semble elle-même difficile.
Source: Rfi.fr
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