Le Congrès général national a déclaré qu’il ne retournerait pas au Maroc pour les négociations.
La dernière mouture du projet onusien prévoit notamment la formation pour un an d'un gouvernement d'union nationale.
Fajr Libya, coalition de milices qui soutient les autorités de Tripoli, a fait savoir qu'elle rejetait la dernière mouture du texte de l'ONU.
Il a affirmé sur sa page officielle Facebook que signer ce texte serait "une trahison car il consacre le retour d'une dictature fasciste sous l'égide de l'ONU".
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, deux gouvernements se disputent le contrôle du pays : l'un, reconnu par la communauté internationale, siège dans l'est du pays à Tobrouk, l'autre à Tripoli, sous contrôle de Fajr Libya.
Les deux Parlements, qui sont sous pression de la communauté internationale pour signer un accord de sortie de crise sous l'égide de l'ONU, avaient réuni mardi et mercredi leurs instances à Tripoli et à Tobrouk.
Les Etats-Unis et cinq pays européens (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Espagne) ont appelé mercredi dans une déclaration commune les deux Parlements rivaux à accepter le projet d'accord proposé par l'ONU.
Des dizaines de Libyens, dont des femmes, ont manifesté mercredi devant le siège du CGN à Tripoli pour s'opposer à ce texte, brûlant des photos de l'émissaire onusien pour la Libye, Bernardino Leon.
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