Le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a dévoilé jeudi 5 septembre les noms des membres de son gouvernement, une étape de la transition après la chute d’Omar el-Béchir en avril. L’annonce aura pris plus de temps que prévu. L’accord signé le 17 août entre la junte militaire et les Forces pour la liberté et le changement, fer de lance du mouvement de contestation, prévoyait le dévoilement du gouvernement il y a une semaine.
Ce doit donc être le soulagement ce jeudi soir à Khartoum, car après huit mois de crise, chaque retard crée de nouvelles tensions. Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Abdalla Hamdok a donc dévoilé les 18 noms et se réserve le droit d'en désigner deux plus tard. Soit vingt membres au total, comme le prévoyait l'accord.
Parmi ces ministres figurent au moins trois femmes, dont une cheffe de la diplomatie, Asma Mohamed Abdallah. C'est une première pour ce pays. Le nouveau chef du gouvernement, lui-même ancien économiste de l'ONU, avait promis un gouvernement de technocrates. Il a désigné aux Finances Ibrahim Elbadawi, un ancien économiste de la Banque mondiale. Comme prévu, la junte militaire a désigné deux membres, le lieutenant général Gamal Omar à la Défense, et Idriss Traifi à l'Intérieur.
Le Soudan a donc son premier gouvernement post-Béchir, majoritairement civil. Mais l'exécutif est bicéphale, il y a aussi le Conseil souverain piloté par les militaires pendant la première année et demie. Reste encore une institution à mettre en place : le Parlement.
Ce doit donc être le soulagement ce jeudi soir à Khartoum, car après huit mois de crise, chaque retard crée de nouvelles tensions. Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Abdalla Hamdok a donc dévoilé les 18 noms et se réserve le droit d'en désigner deux plus tard. Soit vingt membres au total, comme le prévoyait l'accord.
Parmi ces ministres figurent au moins trois femmes, dont une cheffe de la diplomatie, Asma Mohamed Abdallah. C'est une première pour ce pays. Le nouveau chef du gouvernement, lui-même ancien économiste de l'ONU, avait promis un gouvernement de technocrates. Il a désigné aux Finances Ibrahim Elbadawi, un ancien économiste de la Banque mondiale. Comme prévu, la junte militaire a désigné deux membres, le lieutenant général Gamal Omar à la Défense, et Idriss Traifi à l'Intérieur.
Le Soudan a donc son premier gouvernement post-Béchir, majoritairement civil. Mais l'exécutif est bicéphale, il y a aussi le Conseil souverain piloté par les militaires pendant la première année et demie. Reste encore une institution à mettre en place : le Parlement.
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