Sur Twitter, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif a dénoncé la décision de Donald Trump de renforcer encore les sanctions économiques contre l'Iran, en les qualifiant de « terrorisme économique ».
En déplacement en Arabie saoudite, le secrétaire d'État américain a qualifié l'attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi contre les installations pétrolières saoudiennes d'« acte de guerre ». Mike Pompeo attribue à l'Iran la responsabilité de cette attaque. Le président américain a ordonné de nouvelles sanctions contre l'Iran après l'attaque menée contre les installations pétrolières saoudiennes. Donald Trump menace cependant toujours Téhéran d'une option ultime : il dit être prêt à une action militaire. L'hôte de la Maison Blanche a cependant toujours affirmé qu'il était hostile à l'idée d'engager les États-Unis dans nouveau conflit.
L'Iran nie son implication
Dans une note remise à l'ambassade suisse qui représente les intérêts américains en Iran, Téhéran a également démenti toute implication dans les attaques contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite. Mais la chaîne de télévision américaine CBS News a affirmé mercredi que l'attaque avait été bien perpétrée par l'Iran et approuvée par l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de l'Iran, citant un responsable américain sous couvert de l'anonymat.
Pour Robert Malley, ancien conseiller de Barack Obama pour le Proche-Orient et président de l’International Crisis Group (ICG), il est en effet fort probable que Téhéran soit derrière cette agression. « L’Iran a dit il y a plusieurs mois que si les États-Unis bloquaient l’exportation, il n’était pas question que les alliés des États-Unis dans le Golfe puissent le faire eux-mêmes, rappelle-t-il. Donc, c’est une réponse que nous avions prévue à Crisis Group. Nous avions dit que si on continue dans cette voie, on peut s’attendre à ce que l’Iran agisse pour nuire aux exportations de pétrole des pays alliés aux États-Unis, en particulier l’Arabie saoudite. Donc cela m’étonnerait que l’Iran ne soit pas impliqué dans cette attaque. »
Défense des Houthis
Dans le même temps, les responsables iraniens ont multiplié les mises en garde contre toute action militaire contre le pays. « La stratégie de l'Iran est de faire baisser les tensions dans la région, mais en cas d'agression contre notre pays, nous répondrons de la manière la plus sévère », a déclaré l'amiral Ali Shamkhani, responsable du Conseil suprême de la sécurité nationale.
Téhéran soutient les rebelles houthis yéménites et dénonce les attaques menées par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Mercredi, le président iranien Hassan Rohani n'a pas hésité à défendre l'action militaire des Houthis, notamment l’attaque contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite, en affirmant qu'ils ne faisaient que se défendre.
En déplacement en Arabie saoudite, le secrétaire d'État américain a qualifié l'attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi contre les installations pétrolières saoudiennes d'« acte de guerre ». Mike Pompeo attribue à l'Iran la responsabilité de cette attaque. Le président américain a ordonné de nouvelles sanctions contre l'Iran après l'attaque menée contre les installations pétrolières saoudiennes. Donald Trump menace cependant toujours Téhéran d'une option ultime : il dit être prêt à une action militaire. L'hôte de la Maison Blanche a cependant toujours affirmé qu'il était hostile à l'idée d'engager les États-Unis dans nouveau conflit.
L'Iran nie son implication
Dans une note remise à l'ambassade suisse qui représente les intérêts américains en Iran, Téhéran a également démenti toute implication dans les attaques contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite. Mais la chaîne de télévision américaine CBS News a affirmé mercredi que l'attaque avait été bien perpétrée par l'Iran et approuvée par l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de l'Iran, citant un responsable américain sous couvert de l'anonymat.
Pour Robert Malley, ancien conseiller de Barack Obama pour le Proche-Orient et président de l’International Crisis Group (ICG), il est en effet fort probable que Téhéran soit derrière cette agression. « L’Iran a dit il y a plusieurs mois que si les États-Unis bloquaient l’exportation, il n’était pas question que les alliés des États-Unis dans le Golfe puissent le faire eux-mêmes, rappelle-t-il. Donc, c’est une réponse que nous avions prévue à Crisis Group. Nous avions dit que si on continue dans cette voie, on peut s’attendre à ce que l’Iran agisse pour nuire aux exportations de pétrole des pays alliés aux États-Unis, en particulier l’Arabie saoudite. Donc cela m’étonnerait que l’Iran ne soit pas impliqué dans cette attaque. »
Défense des Houthis
Dans le même temps, les responsables iraniens ont multiplié les mises en garde contre toute action militaire contre le pays. « La stratégie de l'Iran est de faire baisser les tensions dans la région, mais en cas d'agression contre notre pays, nous répondrons de la manière la plus sévère », a déclaré l'amiral Ali Shamkhani, responsable du Conseil suprême de la sécurité nationale.
Téhéran soutient les rebelles houthis yéménites et dénonce les attaques menées par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen. Mercredi, le président iranien Hassan Rohani n'a pas hésité à défendre l'action militaire des Houthis, notamment l’attaque contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite, en affirmant qu'ils ne faisaient que se défendre.
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