Les épreuves du Brevet de fin d’études moyennes, session juillet 2012 ont livré pour l’essentiel leur premier verdict ce mardi 31juillet 2012. Mais en attendant le second tour la tendance générale des admissions n’est pas pour rassurer l’opinion dans sa globalité. Car de Ziguinchor à Kaolack en passant par Louga, Linguère, Sédhiou Saint-Louis, Thiés et certains centres de Dakar comme à Blaise Diagne, la moyenne des admis au premier tour est largement en deçà des attentes des élèves et des parents. Elle tourne autour de 25, 30 et 35% d’admis selon les centres d’examen donc moins des 50% des effectifs ayant composés dans les différents lieux d’examens. S’il est vrai que dans de rares localités il a été enregistré des taux de 100% notamment dans la zone de Thiès mais dans cette même zone de sources concordantes font état de zéro admis dans un centre.
Une tendance qui ne surprend pas outre mesure certains enseignants de grandes expériences comme Monsieur Ba, le Principal dans un collège en plein cœur du Fouta. Ce dernier de regretter pour le fustiger avec la dernière énergie le manque d’enseignants de qualité. Des gens capables d’enseigner correctement des élèves et de proposer des épreuves d’examens libellées de manière à permettre aux élèves de s’en sortir le jour J.
Pour la présente situation chacun y va de sa propre explication avec comme point d’orgue les nombreuses grèves des enseignants et des élèves. Surtout pour cette année où de manière ininterrompue, les enseignants du moyen secondaire ont durant cinq mois boycotté les salles classes obligeant les élèves de rester permanemment en vacances. Et quand ils ont levé leur mot d’ordre le pays avait plongé déjà dans l’élection présidentielle suivie, un mois plus tard, par le scrutin dont le bouclage a coïncidé. Une longue période donc qui a été une bonne occasion pour les enseignants engagés dans les activités politiques de s’absenter durant plusieurs semaines de leurs lieux de travail.
D’ailleurs soutiendra M Seck un autre principal dans le Linguère qu’après la grève à dire vrai les enseignants n’avaient plus le cœur à l’ouvrage. En plus, selon lui, les élèves n’avaient plus de motivation. C’est pourquoi il pense qu’il serait trop risqué pour les autorités du ministère de vouloir revenir sur l’organisation de la deuxième session pour tous ceux auront échoué au mois de novembre prochain. Or selon un inspecteur de l’enseignement qui a requis l’anonymat «quel que soit le format adopté les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Les élèves n’ont pas le niveau parce que les enseignants qui sont dans les classes n’ont toute la qualification qu’il faut pour leur inculquer le savoir».
Avec Sudonline
Une tendance qui ne surprend pas outre mesure certains enseignants de grandes expériences comme Monsieur Ba, le Principal dans un collège en plein cœur du Fouta. Ce dernier de regretter pour le fustiger avec la dernière énergie le manque d’enseignants de qualité. Des gens capables d’enseigner correctement des élèves et de proposer des épreuves d’examens libellées de manière à permettre aux élèves de s’en sortir le jour J.
Pour la présente situation chacun y va de sa propre explication avec comme point d’orgue les nombreuses grèves des enseignants et des élèves. Surtout pour cette année où de manière ininterrompue, les enseignants du moyen secondaire ont durant cinq mois boycotté les salles classes obligeant les élèves de rester permanemment en vacances. Et quand ils ont levé leur mot d’ordre le pays avait plongé déjà dans l’élection présidentielle suivie, un mois plus tard, par le scrutin dont le bouclage a coïncidé. Une longue période donc qui a été une bonne occasion pour les enseignants engagés dans les activités politiques de s’absenter durant plusieurs semaines de leurs lieux de travail.
D’ailleurs soutiendra M Seck un autre principal dans le Linguère qu’après la grève à dire vrai les enseignants n’avaient plus le cœur à l’ouvrage. En plus, selon lui, les élèves n’avaient plus de motivation. C’est pourquoi il pense qu’il serait trop risqué pour les autorités du ministère de vouloir revenir sur l’organisation de la deuxième session pour tous ceux auront échoué au mois de novembre prochain. Or selon un inspecteur de l’enseignement qui a requis l’anonymat «quel que soit le format adopté les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Les élèves n’ont pas le niveau parce que les enseignants qui sont dans les classes n’ont toute la qualification qu’il faut pour leur inculquer le savoir».
Avec Sudonline
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