Duékué, le 23 avril 2012. Le président Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir à l'issue d'une élection qui a été suivie d'une grave crise post-électorale.
Une décision normale pour le pouvoir ivoirien, pour qui la justice est indépendante. L’ouverture des futurs procès en assises qui concerne exclusivement des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, alors qu’aucune poursuite n’a encore été engagée contre un partisan d’Alassane Ouattara, c’est un nouveau coup porté au processus de réconciliation, selon des cadres du FPI. Et même si ce parti d’opposition estime que le dialogue direct avec le pouvoir entamé au début de l’année n’est pas bloqué, les discussions sont aujourd’hui dans l’impasse.
« Les hommes du pouvoir n’ont jamais voulu du nous à la table des négociations dans le cadre de la réconciliation, explique le secrétaire national du FPI chargé de la justice et des libertés, Michel Séri Gouagnon. Chaque fois qu’ils nous appellent à la table des négociations, ils nous envoient en même temps un signal. Chaque fois qu’ils nous appellent ils arrêtent quelqu’un, la dernière fois c’était le 27 juin, ils avaient à répondre à des financements de coopération et il fallait nous montrer comme des trophées : "vous voyez, nous sommes toujours en discussion avec eux, donc il n’y a pas de problème, financez-nous" ».
La rencontre du 27 juin entre le gouvernement et le FPI n’a finalement pas eu lieu. Avant de connaître la date de la prochaine reprise du dialogue gouvernement-FPI, le parti de Laurent Gbagbo demande au pouvoir en place un début d’application des points pour lesquels ils se sont déjà accordés. Il demande aussi la présence d’un médiateur lors des futures séances de négociations, un médiateur qui serait spécialement là pour témoigner de la bonne ou mauvaise volonté des deux parties.
Source : Rfi.fr
« Les hommes du pouvoir n’ont jamais voulu du nous à la table des négociations dans le cadre de la réconciliation, explique le secrétaire national du FPI chargé de la justice et des libertés, Michel Séri Gouagnon. Chaque fois qu’ils nous appellent à la table des négociations, ils nous envoient en même temps un signal. Chaque fois qu’ils nous appellent ils arrêtent quelqu’un, la dernière fois c’était le 27 juin, ils avaient à répondre à des financements de coopération et il fallait nous montrer comme des trophées : "vous voyez, nous sommes toujours en discussion avec eux, donc il n’y a pas de problème, financez-nous" ».
La rencontre du 27 juin entre le gouvernement et le FPI n’a finalement pas eu lieu. Avant de connaître la date de la prochaine reprise du dialogue gouvernement-FPI, le parti de Laurent Gbagbo demande au pouvoir en place un début d’application des points pour lesquels ils se sont déjà accordés. Il demande aussi la présence d’un médiateur lors des futures séances de négociations, un médiateur qui serait spécialement là pour témoigner de la bonne ou mauvaise volonté des deux parties.
Source : Rfi.fr
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