Le commun des Sénégalais s’explique difficilement que le bac qui est juste un examen, enregistre chaque année des taux de réussite aussi bas. Et à la grande surprise générale, c’est la même tendance qui se dessine à l’issue des premières délibérations au niveau de la plupart des centres d’examen avec la présente session.
Par exemple, au Centre du lycée des Parcelles Assainies, le taux de réussite au 1er tour (d’office et admissibilités réunis) tourne autour de 14%. Au lycée Ibou Diallo de Sédhiou, les admis d’office font juste 4% contre 19% admissibles au second tour sur un total de plus de mille candidats. Même tendance au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack où seulement 119 candidats sont déclarés admis d’office contre 196 renvoyés au second tour sur un total de plus de 800 candidats.
Qu’est-ce qui, en fait, peut expliquer ces résultats médiocres au bac, le seul diplôme qui ouvre les portes des filières de formation aux jeunes pour un pays comme le Sénégal qui a encore un énorme besoin en cadres, comparé à la France, un pays dont le système scolaire continue d’être une référence pour le Sénégal et/ où au moins 85% des candidats aux épreuves du bac, au moins obtiennent leurs diplômes ?
S’il est vrai qu’au Sénégal les possibilités offertes aux bacheliers sont assez limitées ( l’Université ou la rue), ceci ne constitue pas pour autant une raison valable pour restreindre les taux de réussite à cet examen. Car tous les bacheliers du Sénégal ne sont pas prêts à aller à l’université. Aujourd’hui un grand nombre de jeunes sénégalais évitent les universités, notamment pour des raisons sociales (parents pauvres qui ont besoin de soutien). De sources académiques, il semble que les raisons des taux de réussite limités au bac se trouvent ailleurs. Selon ces sources, les causes sont surtout liées au niveau très faible des élèves qui, au fil de plusieurs années de perturbations, finissent par accumuler beaucoup de lacunes. Résultat, c’est la bériza d’une année à une autre.
Les mêmes sources rappellent que depuis la grande grève de 2006, les taux de réussite sont toujours très bas. Elles en jugent par la grande différence qui existe entre les 35% de taux de réussite en 2009 et les 42% en 2010. C’est pourquoi, nos interlocuteurs estiment que, pour relever le niveau scolaire d’une génération à une autre, il faut nécessairement beaucoup de temps.
« Beaucoup de temps certes mais également revoir le niveau des enseignants et les modes de corrections des preuves », réplique un responsable d’une association de parent d’élèves. D’autres spécialistes estiment, par contre, que c’est l’efficience du système qui pose problème. Vrai ou faux ? Le débat est en tout posé.
Mamadou Mika LOM (Sud quotidien)
Par exemple, au Centre du lycée des Parcelles Assainies, le taux de réussite au 1er tour (d’office et admissibilités réunis) tourne autour de 14%. Au lycée Ibou Diallo de Sédhiou, les admis d’office font juste 4% contre 19% admissibles au second tour sur un total de plus de mille candidats. Même tendance au lycée Valdiodio Ndiaye de Kaolack où seulement 119 candidats sont déclarés admis d’office contre 196 renvoyés au second tour sur un total de plus de 800 candidats.
Qu’est-ce qui, en fait, peut expliquer ces résultats médiocres au bac, le seul diplôme qui ouvre les portes des filières de formation aux jeunes pour un pays comme le Sénégal qui a encore un énorme besoin en cadres, comparé à la France, un pays dont le système scolaire continue d’être une référence pour le Sénégal et/ où au moins 85% des candidats aux épreuves du bac, au moins obtiennent leurs diplômes ?
S’il est vrai qu’au Sénégal les possibilités offertes aux bacheliers sont assez limitées ( l’Université ou la rue), ceci ne constitue pas pour autant une raison valable pour restreindre les taux de réussite à cet examen. Car tous les bacheliers du Sénégal ne sont pas prêts à aller à l’université. Aujourd’hui un grand nombre de jeunes sénégalais évitent les universités, notamment pour des raisons sociales (parents pauvres qui ont besoin de soutien). De sources académiques, il semble que les raisons des taux de réussite limités au bac se trouvent ailleurs. Selon ces sources, les causes sont surtout liées au niveau très faible des élèves qui, au fil de plusieurs années de perturbations, finissent par accumuler beaucoup de lacunes. Résultat, c’est la bériza d’une année à une autre.
Les mêmes sources rappellent que depuis la grande grève de 2006, les taux de réussite sont toujours très bas. Elles en jugent par la grande différence qui existe entre les 35% de taux de réussite en 2009 et les 42% en 2010. C’est pourquoi, nos interlocuteurs estiment que, pour relever le niveau scolaire d’une génération à une autre, il faut nécessairement beaucoup de temps.
« Beaucoup de temps certes mais également revoir le niveau des enseignants et les modes de corrections des preuves », réplique un responsable d’une association de parent d’élèves. D’autres spécialistes estiment, par contre, que c’est l’efficience du système qui pose problème. Vrai ou faux ? Le débat est en tout posé.
Mamadou Mika LOM (Sud quotidien)
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