Le désormais ex-président de la République a annoncé sa démission vendredi soir au palais d’Etat d’Iavoloha dans une adresse à la nation retransmise à la radio et à la télévision nationale malgache. Il a ensuite répondu aux questions des journalistes : « J’ai déposé ma démission aujourd’hui conformément à ce que dit la Constitution parce que je pense que c'est le devoir premier d'un président de la République. J’ai toujours respecté scrupuleusement les termes de la Constitution », a-t-il déclaré.
Après l'hymne national et sa déclaration, l'ancien chef de l'Etat, candidat à la présidentielle s'est notamment dit « heureux de repartir en campagne ». Il sera opposé, entre autres, à ses trois prédécesseurs : Didier Ratisraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Ces derniers n'avaient pas pu se présenter lors de l'élection de 2013.
Hery Rajaonarimampianina a profité de son adresse à la nation pour faire un bilan rapide de son mandat, concédant qu'il y avait encore beaucoup de défis à relever. « Même si j'ai donné tout ce qui était en mon pouvoir pour réaliser des grands projets pour le peuple, j'admets que je n'ai pas pu tout faire parce que j'avais trop de défis à relever et en même temps je devais bâtir de nouveaux projets, a-t-il concédé. Le soir même de mon investiture, il y a eu un cas de terrorisme au stade municipal de Mahamasina et des gens sont morts. Avant mon arrivée, plusieurs institutions n'avaient pas été mises en place comme la Haute Cour de Justice et le Sénat. On a aussi dû préparer l'élection des maires. Sur le plan économique, le défi a aussi été gigantesque. On a développé l'agriculture et l'élevage dans le but de donner du travail aux Malgaches. Nous avons aussi travaillé à l'essor du secteur industriel, de la pêche, de l'exploitation minière et des nouvelles technologies. »
Les craintes effacées
Si la démission du président est exigée par la Constitution malgache pour briguer la tête de l'Etat, c'est notamment afin d'éviter que le président utilise les moyens de l’Etat pour faire campagne. Depuis plusieurs jours, les spéculations allaient bon train quant à cette démission. Le manque de communication et le flou entretenu par la présidence jusqu’au dernier moment concernant le départ du chef de l’Etat a inquiété certains observateurs. Ils craignaient qu’Hery Rajaonarimampianina repousse sa démission. Des critiques que le chef de l’Etat a balayées d’un revers de la main, ce vendredi soir.
L'Union africaine, de son côté, a félicité l'ex-président malgache. « Il s'agit là d'un acte digne de l'homme d'Etat qu'il est », a salué Ramtane Lamamra, Haut représentant de l'Union africaine, qui a fait le déplacement à Madagascar pour cette nouvelle étape. « Le chef de l'Etat a appliqué la Consititution comme il en avait l'obligation, a--t-il souligné. Ce faisant, il a ouvert la perspective à une campagne électorale démocratique, inclusive, et également à la tenue d'une élection présidentielle réellement démocratique et qui permettra au peuple malgache de choisir librement son président. »
Mais l'UA considère qu'il s'agit encore d'un acquis à consolider. « Nous espérons, a indiqué Ramtane Lamamra, que le climat politique positif continuera jusqu'à janvier prochain. »
Le président du Sénat assure l'intérim
C’est donc à présent le président du Sénat Rivo Rakotovao qui assurera l’intérim de la présidence, au moins jusqu’au 9 janvier, jour de la proclamation des résultats du second tour. Ce proche d’Hery Rajaonarimampianina a été à plusieurs reprises ministre pendant son mandat. Il était aussi jusqu’à il y a quelques semaines le chef du HVM, le parti présidentiel.
Vendredi soir, la Haute Cour constitutionnelle a d’ores et déjà publié sur son site internet la décision portant constatation de la vacance de la présidence et a donc désigné le président du Sénat en tant que président par intérim. Selon cette décision de la plus haute juridiction du pays, il « exercera les attributions présidentielles courantes jusqu'à l'investiture du nouveau président ».
Après l'hymne national et sa déclaration, l'ancien chef de l'Etat, candidat à la présidentielle s'est notamment dit « heureux de repartir en campagne ». Il sera opposé, entre autres, à ses trois prédécesseurs : Didier Ratisraka, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina. Ces derniers n'avaient pas pu se présenter lors de l'élection de 2013.
Hery Rajaonarimampianina a profité de son adresse à la nation pour faire un bilan rapide de son mandat, concédant qu'il y avait encore beaucoup de défis à relever. « Même si j'ai donné tout ce qui était en mon pouvoir pour réaliser des grands projets pour le peuple, j'admets que je n'ai pas pu tout faire parce que j'avais trop de défis à relever et en même temps je devais bâtir de nouveaux projets, a-t-il concédé. Le soir même de mon investiture, il y a eu un cas de terrorisme au stade municipal de Mahamasina et des gens sont morts. Avant mon arrivée, plusieurs institutions n'avaient pas été mises en place comme la Haute Cour de Justice et le Sénat. On a aussi dû préparer l'élection des maires. Sur le plan économique, le défi a aussi été gigantesque. On a développé l'agriculture et l'élevage dans le but de donner du travail aux Malgaches. Nous avons aussi travaillé à l'essor du secteur industriel, de la pêche, de l'exploitation minière et des nouvelles technologies. »
Les craintes effacées
Si la démission du président est exigée par la Constitution malgache pour briguer la tête de l'Etat, c'est notamment afin d'éviter que le président utilise les moyens de l’Etat pour faire campagne. Depuis plusieurs jours, les spéculations allaient bon train quant à cette démission. Le manque de communication et le flou entretenu par la présidence jusqu’au dernier moment concernant le départ du chef de l’Etat a inquiété certains observateurs. Ils craignaient qu’Hery Rajaonarimampianina repousse sa démission. Des critiques que le chef de l’Etat a balayées d’un revers de la main, ce vendredi soir.
L'Union africaine, de son côté, a félicité l'ex-président malgache. « Il s'agit là d'un acte digne de l'homme d'Etat qu'il est », a salué Ramtane Lamamra, Haut représentant de l'Union africaine, qui a fait le déplacement à Madagascar pour cette nouvelle étape. « Le chef de l'Etat a appliqué la Consititution comme il en avait l'obligation, a--t-il souligné. Ce faisant, il a ouvert la perspective à une campagne électorale démocratique, inclusive, et également à la tenue d'une élection présidentielle réellement démocratique et qui permettra au peuple malgache de choisir librement son président. »
Mais l'UA considère qu'il s'agit encore d'un acquis à consolider. « Nous espérons, a indiqué Ramtane Lamamra, que le climat politique positif continuera jusqu'à janvier prochain. »
Le président du Sénat assure l'intérim
C’est donc à présent le président du Sénat Rivo Rakotovao qui assurera l’intérim de la présidence, au moins jusqu’au 9 janvier, jour de la proclamation des résultats du second tour. Ce proche d’Hery Rajaonarimampianina a été à plusieurs reprises ministre pendant son mandat. Il était aussi jusqu’à il y a quelques semaines le chef du HVM, le parti présidentiel.
Vendredi soir, la Haute Cour constitutionnelle a d’ores et déjà publié sur son site internet la décision portant constatation de la vacance de la présidence et a donc désigné le président du Sénat en tant que président par intérim. Selon cette décision de la plus haute juridiction du pays, il « exercera les attributions présidentielles courantes jusqu'à l'investiture du nouveau président ».
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