Selon le porte-parole de la police somalienne, c'est le bureau du maire de Mogadiscio qui était visé dans cette attaque qui a duré quatre heures. Un kamikaze a déclenché une forte explosion qui a endommagé des bâtiments, puis une fusillade s'est ensuivi.
« Tous les six assaillants ont été tués. Cinq pendant la fusillade avec les forces de sécurité, et un s'est fait exploser, a narré Sadik Dubishe à la presse et à l’AFP. Six civils ont également été tués pendant l'attaque, et la situation est revenue à la normale. » Tous les membres du personnel du bureau du maire ont été secourus, selon la police.
L'attaque a été revendiquée par les islamistes radicaux des shebabs.
Une semaine marquée par des attaques
Cette semaine, ce groupe affilié à l'organisation jihadiste Al-Qaïda a multiplié les offensives contre l'armée. Cela alors que l'État somalien, avec l'appui des frappes aériennes américaines et une force de l'Union africaine, a lancé une « guerre totale » contre les shebabs, qui occupent des parties du territoire.
Vendredi 20 janvier, sept soldats ont été tués dans une attaque contre un camp militaire par les islamistes, à Galcad, ville du centre du pays récemment reprise par les forces progouvernementales. Le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (Africom) a précisé samedi 21 janvier dans un communiqué que cette attaque avait été menée par une centaine de shebabs, et avait coûté la vie à « une trentaine » d'entre eux.
Mardi 17 janvier, les islamistes radicaux avaient déjà lancé une autre attaque contre un camp militaire, à Hawadley, à environ 60 km au nord de Mogadiscio, faisant 11 morts parmi les soldats.
La veille, l'armée somalienne avait annoncé avoir repris, sans aucun combat, Harardhere, ville portuaire située à environ 500 km au nord de Mogadiscio et contrôlée depuis 2010 par les shebabs. Le gouvernement avait assuré que la reprise de cette ville « stratégique » constituait une « victoire historique ».
« Tous les six assaillants ont été tués. Cinq pendant la fusillade avec les forces de sécurité, et un s'est fait exploser, a narré Sadik Dubishe à la presse et à l’AFP. Six civils ont également été tués pendant l'attaque, et la situation est revenue à la normale. » Tous les membres du personnel du bureau du maire ont été secourus, selon la police.
L'attaque a été revendiquée par les islamistes radicaux des shebabs.
Une semaine marquée par des attaques
Cette semaine, ce groupe affilié à l'organisation jihadiste Al-Qaïda a multiplié les offensives contre l'armée. Cela alors que l'État somalien, avec l'appui des frappes aériennes américaines et une force de l'Union africaine, a lancé une « guerre totale » contre les shebabs, qui occupent des parties du territoire.
Vendredi 20 janvier, sept soldats ont été tués dans une attaque contre un camp militaire par les islamistes, à Galcad, ville du centre du pays récemment reprise par les forces progouvernementales. Le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (Africom) a précisé samedi 21 janvier dans un communiqué que cette attaque avait été menée par une centaine de shebabs, et avait coûté la vie à « une trentaine » d'entre eux.
Mardi 17 janvier, les islamistes radicaux avaient déjà lancé une autre attaque contre un camp militaire, à Hawadley, à environ 60 km au nord de Mogadiscio, faisant 11 morts parmi les soldats.
La veille, l'armée somalienne avait annoncé avoir repris, sans aucun combat, Harardhere, ville portuaire située à environ 500 km au nord de Mogadiscio et contrôlée depuis 2010 par les shebabs. Le gouvernement avait assuré que la reprise de cette ville « stratégique » constituait une « victoire historique ».
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