Tout serait parti de la découverte mercredi d’un cadavre enterré à la sauvette, sans linceul ni cercueil. Outre l’impact d’une balle derrière l’oreille, le corps exhumé portait également des traces de coups de baïonnette, rapportent des sources dans le Bas-Congo.
Selon les mêmes sources, après avoir identifié le défunt comme étant l’un des leurs, les candidats au processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) se sont alors tournés vers leurs encadreurs pour exiger l’ouverture d’une enquête. Ce décès paraissait suspect à leurs yeux.
Des morts et des blessés, selon les candidats au DDR
Ils se sont heurtés à un refus catégorique de la hiérarchie selon les mêmes sources, qui rapportent également que devant l’insistance de la foule, la police militaire et les recrues ont alors été mis à contribution pour mater ce qui ressemblait désormais à une révolte. En débandade, les « rendus », comme on appelle les candidats au DDR, ont alors gagné la brousse, d’après d’autres explications obtenues du Bureau des droits humains du Bas-Congo.
On parle de morts et de blessés ; des bâches, des matelas et autres biens, destinés au DDR, auraient été emportés. Pour le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), il ne s’est rien passé à la base militaire de Kitona. Tout est calme, a expliqué le général Léon Richard Kasonga.
Source: Rfi.fr
-
Tchad: à Adré, le chef de la diplomatie française face à la détresse des réfugiés soudanais
-
Kenya: le président fragilisé par des critiques grandissantes de différentes Églises
-
Au Tchad, le chef de la diplomatie française se rend dans le camp de réfugiés d'Adré
-
L'économie et la sécurité au cœur de la visite d'État du président nigérian en France
-
RDC: l’opposant Seth Kikuni condamné à un an de prison, son avocat dénonce une «décision inique»