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Centrafrique : Michel Djotodia signe le décret promulguant la très attendue charte constitutionnelle de transition

En Centrafrique, Michel Djotodia a signé jeudi 18 juillet un décret promulguant la charte constitutionnelle de transition. Ce texte était très attendu tant par la classe politique centrafricaine que par les diplomates. Il fait figure de constitution intérimaire pour les 18 mois de transition avant la tenue des prochaines élections. Cette période de transition n'est dans les faits pas encore entrée en vigueur, elle le sera après l'installation de la Cour constitutionnelle.



Le président de la transition Michel Djotodia a signé le décret de promulgation de la charte de transition.
Le président de la transition Michel Djotodia a signé le décret de promulgation de la charte de transition.

Quel est le contenu du texte validé par Michel Djotodia ? Le décret de promulgation de la charte de transition ne devrait pas laisser de place au doute. Le document, signé du chef de l'Etat, indique en effet que c'est bien la version adoptée le 5 juillet par le Conseil national de transition (CNT)  qui entrera en vigueur.

Le CNT a été appuyé par des experts étrangers, puis le texte a été présenté à l'Union africaine et pourtant hier après midi, au sein même du gouvernement, les ministres contactés se refusaient à tout commentaire, cherchant d'abord à connaître la teneur exacte de cette constitution intérimaire.

Des retouches au texte initial ?

S'il est acquis que la Centrafrique aura un executif à deux têtes, le Premier ministre Nicolas Tiangaye disposant d'une contre-signature comme l'exigeait la communauté internationale, hommes politiques centrafricains et diplomates étrangers cherchaient à savoir si Michel Djotodia avait effectué des retouches au texte initial.

La principale interrogation porte sur les futures élections prévues 18 mois après la fin de la transition. Même s'il paraît aujourd'hui inconcevable qu'un chef de l'état autoproclamé en quête de reconnaissance étrangère revienne sur son engagement de ne pas se présenter, un diplomate prévient que Michel Djotodia aura toute la communauté internationale contre lui s'il manque à sa parole. Autre question plus anecdotique : qu'adviendra-t-il des multiples nomminations décrétées durant les quatre derniers mois de chaos sécuritaire et de flottement institutionnel ?

Source : Rfi.fr


Dépéche

Samedi 20 Juillet 2013 - 08:56


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