Selon des révélations publiées le 11 juillet par le quotidien britannique The Guardian, la CIA (Central Intelligence Agency) a monté un faux programme de vaccination dans la ville d’Abbottabad, là où Oussama ben Laden vivait caché avec sa famille, avant d’être abattu par les forces américaines le 2 mai 2011. La CIA était persuadée de l’importance de la maison d’ Abbottabad après y avoir suivi un messager utilisé par al-Qaïda et repéré par leurs services.
Une ruse pour prélever de l’ADN
L’idée des agents américains étaient de parvenir à prélever de l’ADN sur un des enfants de la famille, de le comparer à celui de la sœur de ben Laden morte à Boston en 2010, de façon à s’assurer de la présence du numéro un d’al-Qaïda avant de lancer l’opération qui devait lui être fatale. Plusieurs précautions valant mieux qu’une, en plus de surveiller par satellite la maison où se terrait ben Laden, les Américains voulaient être sûrs à 100% de sa présence avant d'attaquer, d’autant plus qu’ils étaient en territoire étranger. Ils ont alors pensé à une campagne de vaccination après avoir appris que des agents de santé avaient réussi, par le passé, à pénétrer dans la propriété de ben Laden pour vacciner contre la polio des enfants qui y résidaient.
Pour mettre en œuvre la fausse opération de vaccination, le docteur Shakil Afridi, un vrai médecin pakistanais de santé publique du district de Khyber, est recruté. Nul ne sait encore dans quelles conditions il l’a été mais toujours est-il que le bon docteur se retrouve aujourd’hui dans les geôles pakistanaises. Il a été arrêté par les services pakistanais de l’ISI (Inter-Services Intelligence) pour avoir coopéré avec les Américains.
Un vaccin produit localement
Accompagné d’infirmières et d’agents de santé, le Dr Afridi s’est rendu à Abbottabad dès le mois de mars expliquant aux autorités locales avoir obtenu des fonds pour vacciner gratuitement la population contre l’hépatite B. Les choses ont été bien faites, des affiches annonçant la campagne dans la ville ont été placardées. Elles précisaient même, histoire de rassurer, que le vaccin en question provenait des laboratoires Amson, une société basée dans la banlieue d’Islamabad.
Des personnes ont effectivement été vaccinées dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Puis, l’opération s'est dirigée vers le quartier plus cossu de Bilal, celui où résident les ben Laden. Les agents de santé se sont alors présentés devant l’imposant portail de leur habitation mais ils ne sont pas parvenus à convaincre les gardes de les laisser entrer. Les Américains décidèrent aussitôt d’abandonner l’opération pour ne pas éveiller les soupçons. Ils lâcheront les commandos des Navy Seals à l’assaut de la maison quelques jours plus tard, sans avoir l’absolue certitude que leur ennemi numéro un y est bien caché.
Une ruse pour prélever de l’ADN
L’idée des agents américains étaient de parvenir à prélever de l’ADN sur un des enfants de la famille, de le comparer à celui de la sœur de ben Laden morte à Boston en 2010, de façon à s’assurer de la présence du numéro un d’al-Qaïda avant de lancer l’opération qui devait lui être fatale. Plusieurs précautions valant mieux qu’une, en plus de surveiller par satellite la maison où se terrait ben Laden, les Américains voulaient être sûrs à 100% de sa présence avant d'attaquer, d’autant plus qu’ils étaient en territoire étranger. Ils ont alors pensé à une campagne de vaccination après avoir appris que des agents de santé avaient réussi, par le passé, à pénétrer dans la propriété de ben Laden pour vacciner contre la polio des enfants qui y résidaient.
Pour mettre en œuvre la fausse opération de vaccination, le docteur Shakil Afridi, un vrai médecin pakistanais de santé publique du district de Khyber, est recruté. Nul ne sait encore dans quelles conditions il l’a été mais toujours est-il que le bon docteur se retrouve aujourd’hui dans les geôles pakistanaises. Il a été arrêté par les services pakistanais de l’ISI (Inter-Services Intelligence) pour avoir coopéré avec les Américains.
Un vaccin produit localement
Accompagné d’infirmières et d’agents de santé, le Dr Afridi s’est rendu à Abbottabad dès le mois de mars expliquant aux autorités locales avoir obtenu des fonds pour vacciner gratuitement la population contre l’hépatite B. Les choses ont été bien faites, des affiches annonçant la campagne dans la ville ont été placardées. Elles précisaient même, histoire de rassurer, que le vaccin en question provenait des laboratoires Amson, une société basée dans la banlieue d’Islamabad.
Des personnes ont effectivement été vaccinées dans les quartiers les plus pauvres de la ville. Puis, l’opération s'est dirigée vers le quartier plus cossu de Bilal, celui où résident les ben Laden. Les agents de santé se sont alors présentés devant l’imposant portail de leur habitation mais ils ne sont pas parvenus à convaincre les gardes de les laisser entrer. Les Américains décidèrent aussitôt d’abandonner l’opération pour ne pas éveiller les soupçons. Ils lâcheront les commandos des Navy Seals à l’assaut de la maison quelques jours plus tard, sans avoir l’absolue certitude que leur ennemi numéro un y est bien caché.
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