Au moins 18 personnes ont été tuées, ce 17 octobre, et 50 autres blessées par une explosion dans le collège polytechnique de Kertch, ville portuaire de la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par la Russie au détriment de l'Ukraine. Un engin explosif bourré d'objets métalliques a été déclenché dans la cantine de l'établissement en fin de matinée. La plupart des victimes sont des adolescents.
Selon le Comité d’enquête russe, l'auteur de l'attaque, un élève du collège, a mis fin à ses jours. Il s’agirait d’un adolescent de 18 ans dont le corps a été retrouvé à l’intérieur du lycée. Toujours selon le Comité d’enquête, les victimes n’ont pas été tuées par la détonation de l’engin explosif, mais par les tirs qui ont suivi.
Le bilan pourrait encore s’alourdir, car il y a de nombreux blessés, note notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot. Les autorités ont envoyé sur place plusieurs hélicoptères avec du personnel médical. Le secteur du lycée a été bouclé par des véhicules de l’armée et tous les établissements scolaires de la ville de Kertch ont été évacués. Située dans l’Est de la Crimée, la ville est reliée à la Russie par un pont que Vladimir Poutine avait inauguré en mai dernier.
Acte isolé
La directrice de l'établissement, Olga Grebennikova, venait de quitter l'établissement pour aller assister à un événement en dehors du lycée. « Ils ont tué ma petite Nastia, ils ont abattu sa mère, a-t-elle déclaré sur la télévision locale sur Internet KerchNetTV. Il y a des corps partout, des corps d'enfants. C'est un attentat terroriste, comme à Beslan. Ils ont fait irruption dans le lycée quelque 5 à 10 minutes après mon départ. Ils ont fait exploser une bombe dans le hall, toutes les vitres ont été soufflées, et ensuite ils se sont mis à courir et à lancer des sortes de paquets explosifs ».
« Après, ils sont montés au premier étage, avec leurs armes automatiques, et ils sont allés de bureau en bureau et ont tué tous ceux qu'ils ont pu trouver sur leur passage, a poursuivi Olga Grebennikova. Si j'avais été là, j'aurais aussi été un cadavre à l'heure qu'il est. C'est sûr, parce que tout le monde a été tué. Des enfants sont morts et mes collaborateurs sont morts ».
Si dans un premier temps, la directrice de l’établissement avait parlé de plusieurs assaillants, les dernières informations laissent à penser qu’il s’agit d’un acte isolé. Selon la presse russe, le jeune homme était détenteur d’un permis de port d’armes depuis le début du mois dernier.
Le président russe Vladimir Poutine « présente ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a chargé le ministère de la Santé et celui des Urgences de prendre toutes les mesures nécessaires pour apporter une aide médicale aux personnes blessées dans l’attaque et si besoin permettre le rapatriement de ces blessés dans les centres médicaux de Moscou ou ailleurs en Russie. Le président a aussi demandé aux services fédéraux de sécurité et aux services d’enquête de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’établir les causes de l’incident. Nous attendons à présent des informations des services compétents ».
Le ministère des Situations d'urgence russe a déclaré l'état d'urgence à Kertch et a annoncé sur son compte Twitter l'envoi sur place de trois hélicoptères avec du personnel médical et d'un avion. De son côté, le Premier ministre de Crimée, Sergueï Aksionov, a annoncé sur sa page Facebook que trois jours de deuil seraient observés dans la péninsule.
Le bilan pourrait encore s’alourdir, car il y a de nombreux blessés, note notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot. Les autorités ont envoyé sur place plusieurs hélicoptères avec du personnel médical. Le secteur du lycée a été bouclé par des véhicules de l’armée et tous les établissements scolaires de la ville de Kertch ont été évacués. Située dans l’Est de la Crimée, la ville est reliée à la Russie par un pont que Vladimir Poutine avait inauguré en mai dernier.
Acte isolé
La directrice de l'établissement, Olga Grebennikova, venait de quitter l'établissement pour aller assister à un événement en dehors du lycée. « Ils ont tué ma petite Nastia, ils ont abattu sa mère, a-t-elle déclaré sur la télévision locale sur Internet KerchNetTV. Il y a des corps partout, des corps d'enfants. C'est un attentat terroriste, comme à Beslan. Ils ont fait irruption dans le lycée quelque 5 à 10 minutes après mon départ. Ils ont fait exploser une bombe dans le hall, toutes les vitres ont été soufflées, et ensuite ils se sont mis à courir et à lancer des sortes de paquets explosifs ».
« Après, ils sont montés au premier étage, avec leurs armes automatiques, et ils sont allés de bureau en bureau et ont tué tous ceux qu'ils ont pu trouver sur leur passage, a poursuivi Olga Grebennikova. Si j'avais été là, j'aurais aussi été un cadavre à l'heure qu'il est. C'est sûr, parce que tout le monde a été tué. Des enfants sont morts et mes collaborateurs sont morts ».
Si dans un premier temps, la directrice de l’établissement avait parlé de plusieurs assaillants, les dernières informations laissent à penser qu’il s’agit d’un acte isolé. Selon la presse russe, le jeune homme était détenteur d’un permis de port d’armes depuis le début du mois dernier.
Le président russe Vladimir Poutine « présente ses sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a chargé le ministère de la Santé et celui des Urgences de prendre toutes les mesures nécessaires pour apporter une aide médicale aux personnes blessées dans l’attaque et si besoin permettre le rapatriement de ces blessés dans les centres médicaux de Moscou ou ailleurs en Russie. Le président a aussi demandé aux services fédéraux de sécurité et aux services d’enquête de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’établir les causes de l’incident. Nous attendons à présent des informations des services compétents ».
Le ministère des Situations d'urgence russe a déclaré l'état d'urgence à Kertch et a annoncé sur son compte Twitter l'envoi sur place de trois hélicoptères avec du personnel médical et d'un avion. De son côté, le Premier ministre de Crimée, Sergueï Aksionov, a annoncé sur sa page Facebook que trois jours de deuil seraient observés dans la péninsule.
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