L'Afrique du Sud qui a enregistré avant-hier, note L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « près de 1 200 nouveaux cas de covid 19, soit le bilan quotidien le plus élevé à ce jour depuis le premier cas survenu en mars. (…) La politique de fermeté du président Ramaphosa aura permis dans un premier temps de freiner l’avancée de la maladie, mais voilà, s'exclame le journal, que ça semble repartir en vrille. En réalité, poursuit L'Observateur, l’urgence sanitaire ne faisait plus véritablement le poids face à une autre urgence, socio-économique celle-là, avec les activités à l’arrêt et 20% de la population qui survit grâce au secteur informel, et pour laquelle la situation devenait intenable. C’est même au pays de Mandela qu’on a enregistré les premiers cas d’émeutes du Covid-19, avec notamment des affrontements avec les forces de l’ordre, des pillages de magasins et de camions de transport de vivres, des détournements de colis destinés aux plus démunis. Et c’est ce qui explique sans doute, pointe le quotidien ouagalais, qu’après 35 jours de confinement spartiate, le retour à la normale ait été amorcé avec les conséquences médicales qu’on peut légitimement redouter. »
L'Afrique de l'Ouest toujours sous la menace
En Côte d'Ivoire, les mesures de déconfinement se poursuivent, avec notamment « la reprise des cours à l'intérieur du pays », note Fraternité Matin. Mais attention, le virus reste toujours actif. Le journal relève qu'avant-hier, « le pays comptait 48 nouveaux cas, 17 guérisons et 2 décès. Le Grand Abidjan reste encore l'épicentre de la pandémie. » Et celle-ci est loin d'être jugulée : « Malgré l'augmentation continue du nombre de patients déclarés guéris et la faible mortalité, le bilan continue de s'alourdir. »
A contrario, 24 Heures note que près de 1 500 patients sont encore sous traitement, que le virus revient dans certaines régions, comme celle de Tambacounda, que les cas communautaires se mulitplient... 24 Heures qui n'hésite pas à titrer : « Vers l'effondrement ».
À la Une également : « 54 jours de captivité pour Soumaïla Cissé ! » Le quotidien L'Aube à Bamako a fait les comptes : « Cela fait presque deux mois que le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a été enlevé par un groupe armé dans la région de Tombouctou alors qu’il était campagne pour les législatives de mars et avril dernier. Depuis, on est sans nouvelles. Très vite, les regards se sont tournés en direction des éléments de la Katiba de Macina d’Amadou Kouffa. En effet, ces zones rurales sont largement sous la coupe des djihadistes aux ordres du prédicateur Amadou Kouffa. Mais, à ce jour, aucun groupe n’a ouvertement revendiqué le rapt. Un silence qui inquiète de plus en plus. »
Et L'Aube de s'interroger : « Qui sont les ravisseurs ? Que demandent-ils ? Peut-on espérer une libération rapide du député élu de la circonscription de Niafounké ? »
Le quotidien malien note, en outre, « qu'au lendemain de son enlèvement, plusieurs initiatives ont été prises pour la libération du leader de l’URD. Ainsi, le gouvernement a mis en place une cellule de crise dirigée par l’ancien premier ministre Issoufi Maïga. De son côté, le parti du chef de file de l’opposition malienne, l’URD, a aussi mis en place une cellule de crise.
Auprès des deux structures, le discours est le même : "Nous avons de l’espoir". Mais, relève L'Aube, comme dans les cas de négociations de libération d'otages, le véritable travail se fait discrètement, par des hommes de l’ombre, loin des regards du public. »
Mystère sur ses conditions de détention
Pour sa part, Amadou Kolossi, le maire de Koumaïra, qui a été brièvement détenu après avoir tenté une médiation pour obtenir la libération de Soumaïla Cissé, affirme dans Jeune Afrique que le chef de l'opposition malienne « est traité avec respect », sans plus de précisions.
Toutefois, le même Amadou Kolossi, cette fois dans le quotidien malien Le Pays, dément catégoriquement avoir tenu ces propos à Jeune Afrique : « Je n’ai jamais fait de déclaration à aucun journal, affirme-t-il. Je n’ai jamais dit à quelqu’un que j’avais vu Soumaïla Cissé. »
On le voit, le mystère reste donc entier tant sur les ravisseurs de Soumaïla Cissé et leurs exigences que sur ses conditions de détention.
L'Afrique de l'Ouest toujours sous la menace
En Côte d'Ivoire, les mesures de déconfinement se poursuivent, avec notamment « la reprise des cours à l'intérieur du pays », note Fraternité Matin. Mais attention, le virus reste toujours actif. Le journal relève qu'avant-hier, « le pays comptait 48 nouveaux cas, 17 guérisons et 2 décès. Le Grand Abidjan reste encore l'épicentre de la pandémie. » Et celle-ci est loin d'être jugulée : « Malgré l'augmentation continue du nombre de patients déclarés guéris et la faible mortalité, le bilan continue de s'alourdir. »
A contrario, 24 Heures note que près de 1 500 patients sont encore sous traitement, que le virus revient dans certaines régions, comme celle de Tambacounda, que les cas communautaires se mulitplient... 24 Heures qui n'hésite pas à titrer : « Vers l'effondrement ».
À la Une également : « 54 jours de captivité pour Soumaïla Cissé ! » Le quotidien L'Aube à Bamako a fait les comptes : « Cela fait presque deux mois que le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a été enlevé par un groupe armé dans la région de Tombouctou alors qu’il était campagne pour les législatives de mars et avril dernier. Depuis, on est sans nouvelles. Très vite, les regards se sont tournés en direction des éléments de la Katiba de Macina d’Amadou Kouffa. En effet, ces zones rurales sont largement sous la coupe des djihadistes aux ordres du prédicateur Amadou Kouffa. Mais, à ce jour, aucun groupe n’a ouvertement revendiqué le rapt. Un silence qui inquiète de plus en plus. »
Et L'Aube de s'interroger : « Qui sont les ravisseurs ? Que demandent-ils ? Peut-on espérer une libération rapide du député élu de la circonscription de Niafounké ? »
Le quotidien malien note, en outre, « qu'au lendemain de son enlèvement, plusieurs initiatives ont été prises pour la libération du leader de l’URD. Ainsi, le gouvernement a mis en place une cellule de crise dirigée par l’ancien premier ministre Issoufi Maïga. De son côté, le parti du chef de file de l’opposition malienne, l’URD, a aussi mis en place une cellule de crise.
Auprès des deux structures, le discours est le même : "Nous avons de l’espoir". Mais, relève L'Aube, comme dans les cas de négociations de libération d'otages, le véritable travail se fait discrètement, par des hommes de l’ombre, loin des regards du public. »
Mystère sur ses conditions de détention
Pour sa part, Amadou Kolossi, le maire de Koumaïra, qui a été brièvement détenu après avoir tenté une médiation pour obtenir la libération de Soumaïla Cissé, affirme dans Jeune Afrique que le chef de l'opposition malienne « est traité avec respect », sans plus de précisions.
Toutefois, le même Amadou Kolossi, cette fois dans le quotidien malien Le Pays, dément catégoriquement avoir tenu ces propos à Jeune Afrique : « Je n’ai jamais fait de déclaration à aucun journal, affirme-t-il. Je n’ai jamais dit à quelqu’un que j’avais vu Soumaïla Cissé. »
On le voit, le mystère reste donc entier tant sur les ravisseurs de Soumaïla Cissé et leurs exigences que sur ses conditions de détention.
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