Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise (LFI), sera entendu jeudi matin en audition libre à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières à Nanterre dans le cadre de deux enquêtes préliminaires sur des emplois présumés fictifs d'assistants au Parlement européen et sur les comptes de campagne lors de la présidentielle 2017.
Mardi, les Insoumis en colère ont contesté une opération de police. Le parquet de Paris a ouvert une enquête après la perquisition dans les locaux de la France insoumise et au domicile de Jean-Luc Mélenchon. Le député a vivement réagi à l'arrivée des policiers et des magistrats, le tout sous l'oeil des caméras.
Sur des vidéos, on voit Jean-Luc Mélenchon appeler ses proches à « enfoncer la porte » pour entrer au siège parisien de LFI, où une perquisition est en cours. On le voit également bousculer un représentant du parquet ainsi qu'un policier qui s'interpose.
Ce mercredi, le gouvernement a condamné ces actes de « violence ». Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à l'occasion des questions au gouvernement, Le Premier ministre Edouard Philippe a critiqué le comportement de Jean-Luc Mélenchon.
Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a également critiqué le comportement de Jean-Luc Mélenchon :.« Je trouve choquant qu’un député de la République et candidat à l’élection présidentielle pousse physiquement un magistrat. Quelle image donne-t-il à la jeunesse de notre pays. Quel respect des institutions offrons-nous. Et lorsque nous sommes élus de la République, membres du gouvernement, députés, parlementaires, élus, nous devons avoir un comportement exemplaire. », a-t-il notamment déclaré, tout en ajoutant « Jean-Luc Mélenchon, il est républicain quand cela l'arrange et manifestement hier cela ne l'arrangeait pas ».
Pour Nicole Belloubet, ministre de la Justice, l'attitude de Jean-Luc Mélenchon est indigne. « Les images que nous avons vues qui semblent faire primer le coup de force sur loi, qui semblent démentir l'existence d'une indépendance de la justice, je le dis me semblent choquantes et inacceptables ».
Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à l'occasion des questions au gouvernement, le député de la France Insoumise Alexis Corbières dénonce une procédure politique.
Une enquête pour « menaces » et « violences » sur des policiers et des magistrats a été ouverte par le parquet de Paris. Le leader de la France insoumise lui ne regrette rien.
Mercredi les syndicats de police Alliance et Alternative Police-CFDT ont dénoncé une attitude « inacceptable », en appelant Christophe Castaner à porter plainte, tandis que SGP Police-FO a réclamé « des excuses publiques » au chef de file de La France insoumise.
La France insoumise annonce qu'elle s'apprête à porter plainte contre X pour des violences dont auraient été victimes certains « insoumis » lors des évènements.
Un à un les cadres de la France insoumise font le tour des médias pour dénoncer une opération politique, disproportionnée avec près de 100 policiers mobilisés pour une dizaine de perquisitions.. Selon eux.. la colère expliquerait l'attitude violente de Jean-Luc Mélenchon qui a été filmée. Le tribun lui, ne regrette pas.
« Le sujet n'est pas mon comportement. Je suis dans mon bon droit. C'est un acharnement qui est destiné à nos impressionner. Demandez-vous ce que ça fait de voir arriver chez vous trois, quatre hommes le matin...Bon, le ton est monté, voilà ».
L'affaire est commentée par les autres forces politiques. Et pour Philippe Gosselin, député Les Républicains, si la forme est ahurissante, le fond mérite débat. « Quand j'ai vu les images, j'ai trouvé franchement un peu hystérique, pas au sens médical du terme, mais un tout cas complètement excessif Mélenchon. Même s'il pose une vraie question : comment et dans quelles conditions la justice peut-elle perquisitionner, rentrer dans des locaux d'un parti politique ». Désormais selon lui il faut calmer les esprits. Jean-Luc Mélenchon aussi affirme vouloir éviter l'escalade judiciaire.
Mardi, les Insoumis en colère ont contesté une opération de police. Le parquet de Paris a ouvert une enquête après la perquisition dans les locaux de la France insoumise et au domicile de Jean-Luc Mélenchon. Le député a vivement réagi à l'arrivée des policiers et des magistrats, le tout sous l'oeil des caméras.
Sur des vidéos, on voit Jean-Luc Mélenchon appeler ses proches à « enfoncer la porte » pour entrer au siège parisien de LFI, où une perquisition est en cours. On le voit également bousculer un représentant du parquet ainsi qu'un policier qui s'interpose.
Ce mercredi, le gouvernement a condamné ces actes de « violence ». Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à l'occasion des questions au gouvernement, Le Premier ministre Edouard Philippe a critiqué le comportement de Jean-Luc Mélenchon.
Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, a également critiqué le comportement de Jean-Luc Mélenchon :.« Je trouve choquant qu’un député de la République et candidat à l’élection présidentielle pousse physiquement un magistrat. Quelle image donne-t-il à la jeunesse de notre pays. Quel respect des institutions offrons-nous. Et lorsque nous sommes élus de la République, membres du gouvernement, députés, parlementaires, élus, nous devons avoir un comportement exemplaire. », a-t-il notamment déclaré, tout en ajoutant « Jean-Luc Mélenchon, il est républicain quand cela l'arrange et manifestement hier cela ne l'arrangeait pas ».
Pour Nicole Belloubet, ministre de la Justice, l'attitude de Jean-Luc Mélenchon est indigne. « Les images que nous avons vues qui semblent faire primer le coup de force sur loi, qui semblent démentir l'existence d'une indépendance de la justice, je le dis me semblent choquantes et inacceptables ».
Dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à l'occasion des questions au gouvernement, le député de la France Insoumise Alexis Corbières dénonce une procédure politique.
Une enquête pour « menaces » et « violences » sur des policiers et des magistrats a été ouverte par le parquet de Paris. Le leader de la France insoumise lui ne regrette rien.
Mercredi les syndicats de police Alliance et Alternative Police-CFDT ont dénoncé une attitude « inacceptable », en appelant Christophe Castaner à porter plainte, tandis que SGP Police-FO a réclamé « des excuses publiques » au chef de file de La France insoumise.
La France insoumise annonce qu'elle s'apprête à porter plainte contre X pour des violences dont auraient été victimes certains « insoumis » lors des évènements.
Un à un les cadres de la France insoumise font le tour des médias pour dénoncer une opération politique, disproportionnée avec près de 100 policiers mobilisés pour une dizaine de perquisitions.. Selon eux.. la colère expliquerait l'attitude violente de Jean-Luc Mélenchon qui a été filmée. Le tribun lui, ne regrette pas.
« Le sujet n'est pas mon comportement. Je suis dans mon bon droit. C'est un acharnement qui est destiné à nos impressionner. Demandez-vous ce que ça fait de voir arriver chez vous trois, quatre hommes le matin...Bon, le ton est monté, voilà ».
L'affaire est commentée par les autres forces politiques. Et pour Philippe Gosselin, député Les Républicains, si la forme est ahurissante, le fond mérite débat. « Quand j'ai vu les images, j'ai trouvé franchement un peu hystérique, pas au sens médical du terme, mais un tout cas complètement excessif Mélenchon. Même s'il pose une vraie question : comment et dans quelles conditions la justice peut-elle perquisitionner, rentrer dans des locaux d'un parti politique ». Désormais selon lui il faut calmer les esprits. Jean-Luc Mélenchon aussi affirme vouloir éviter l'escalade judiciaire.
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