Au moins 26 personnes ont été tuées dans un attentat à la voiture piégée suivi de coups de feu à l'hôtel As-Asey, de la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, vendredi 12 juillet. L'attaque revendiquée par les shebabs a pris fin samedi matin.
« Vingt-six personnes ont été tuées dans l'attaque et 56 blessées. Parmi les tués, figurent des étrangers : trois Kényans, une Canadienne, un Britannique, deux Américains et trois Tanzaniens. Il y a aussi deux citoyens chinois blessés », a déclaré en conférence de presse Ahmed Madobe, président de la région semi-autonome du Jubaland.
Parmi les victimes figure une journaliste canado-somalienne dont la mort a provoqué une vive émotion. Le Syndicat somalien des journalistes fait de son côté état de deux journalistes tués.
Abdi Dhulul, responsable sécuritaire, avait déclaré vendredi 12 juillet qu’un ancien ministre de l’administration locale et un député figuraient également parmi les victimes.
L'attaque a commencé vendredi en fin d'après-midi, quand un véhicule piégé a explosé à l'entrée du Medina, un hôtel très fréquenté du centre de Kismayo, selon des sources sécuritaires. Des hommes armés ont ensuite pénétré dans le bâtiment, où ils ont affronté les forces de sécurité présentes. Les shebabs, qui ont revendiqué l'assaut, ont reproduit là un schéma qu'ils ont l'habitude d'utiliser dans la capitale Mogadiscio.
Un témoin, là encore cité par l'AFP, décrit la violence de l'attaque : « L'explosion a été énorme », raconte Hussein Muktar. « Puis des hommes armés sont entrés et ont échangé des coups de feu avec les forces de sécurité. C'était le chaos à l'intérieur. J'ai vu, poursuit-il, plusieurs morts (...) et les gens fuyaient », ajoute-t-il.
Selon plusieurs sources locales, l'hôtel abritait surtout des hommes d'affaires et des hommes politiques qui étaient en ville pour la préparation de l'élection présidentielle dans la région semi-autonome du Jubaland, prévue fin août.
Ce n'est pas la première fois que les shebabs mènent ce type d'opérations. Ils ont été chassés de Kismayo en 2012. Mais la région, le Jubbaland, reste encore partiellement sous leur contrôle.
« Vingt-six personnes ont été tuées dans l'attaque et 56 blessées. Parmi les tués, figurent des étrangers : trois Kényans, une Canadienne, un Britannique, deux Américains et trois Tanzaniens. Il y a aussi deux citoyens chinois blessés », a déclaré en conférence de presse Ahmed Madobe, président de la région semi-autonome du Jubaland.
Parmi les victimes figure une journaliste canado-somalienne dont la mort a provoqué une vive émotion. Le Syndicat somalien des journalistes fait de son côté état de deux journalistes tués.
Abdi Dhulul, responsable sécuritaire, avait déclaré vendredi 12 juillet qu’un ancien ministre de l’administration locale et un député figuraient également parmi les victimes.
L'attaque a commencé vendredi en fin d'après-midi, quand un véhicule piégé a explosé à l'entrée du Medina, un hôtel très fréquenté du centre de Kismayo, selon des sources sécuritaires. Des hommes armés ont ensuite pénétré dans le bâtiment, où ils ont affronté les forces de sécurité présentes. Les shebabs, qui ont revendiqué l'assaut, ont reproduit là un schéma qu'ils ont l'habitude d'utiliser dans la capitale Mogadiscio.
Un témoin, là encore cité par l'AFP, décrit la violence de l'attaque : « L'explosion a été énorme », raconte Hussein Muktar. « Puis des hommes armés sont entrés et ont échangé des coups de feu avec les forces de sécurité. C'était le chaos à l'intérieur. J'ai vu, poursuit-il, plusieurs morts (...) et les gens fuyaient », ajoute-t-il.
Selon plusieurs sources locales, l'hôtel abritait surtout des hommes d'affaires et des hommes politiques qui étaient en ville pour la préparation de l'élection présidentielle dans la région semi-autonome du Jubaland, prévue fin août.
Ce n'est pas la première fois que les shebabs mènent ce type d'opérations. Ils ont été chassés de Kismayo en 2012. Mais la région, le Jubbaland, reste encore partiellement sous leur contrôle.
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