Depuis la rentrée parlementaire début octobre, c'est le premier vice-président de l'Assemblée nationale qui occupait l'intérim du perchoir. En déclarant la vacance du poste, la Cour constitutionnelle ouvre la porte à l'élection d'un nouveau patron du Parlement. Les députés ont désormais quinze jours pour choisir en leur sein le deuxième personnage de l'Etat. La place est belle et devrait ouvrir les appétits dans la majorité comme dans l'opposition.
Quant à Hama Amadou, cette éviction de l'Assemblée nationale le marginalise un peu plus encore. L'ancien partenaire du chef de l'Etat, Mahamadou Issoufou, devenu son principal adversaire depuis l'été 2013, est toujours réfugié en France.
Fin septembre, un mandat d'arrêt a été émis par la justice nigérienne contre lui. Il est poursuivi pour complicité de supposition d'enfants, faux et usage de faux, déclaration mensongère. Son épouse ainsi que d'autres femmes sont en détention depuis juin dernier dans le cadre de cette affaire.
Les avocats d'Hama Amadou continuent à affirmer que ce dossier judiciaire est vide et que les poursuites lancées contre lui sont purement politiques.
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