Après trois années, Jérémy Ménez a décidé de quitter le Paris Saint-Germain. Libre de tout contrat au mois de juin dernier, le feu follet a préféré quitter le club de la capitale, lui qui a vécu un dernier exercice difficile, se contentant d’un statut de remplaçant de luxe. Pour autant, son frère et conseiller Kevin Ménez dresse un bilan positif de l’expérience francilienne de Jérémy : « Son bilan est très, très positif. Au départ, quand il a signé, on l’a présenté comme un joueur irrégulier. Mais il a fait deux premières grosses saisons, avec beaucoup de passes décisives (19 passes décisives en Ligue 1 en 63 matches) et de buts (12 réalisations en championnat). Certes, la troisième saison a été un peu moins bonne (2 buts et aucune passe décisive en 16 matches), mais il a été blessé, le coach a fait d’autres choix aussi. Et puis des joueurs comme Zlatan ont dit du bien de lui ».
En dépit d’une dernière saison compliquée en terme de temps de jeu, le clan Ménez préfère donc positiver : « Cette dernière année a été un mal pour un bien, il a pris sur lui-même, il a appris pas mal de choses. Il s’est comporté en professionnel, en se rendant tous les jours à l’entraînement tout en sachant pertinemment qu’il lui serait difficile de jouer le week-end. Il y a quelques années auparavant, il serait peut-être allé au clash, mais là non. Il est devenu plus mâture, a plus de recul, et sur ce point il a clairement évolué. » Une évolution sur le plan humain, qui ne l’a pourtant pas empêché de quitter le Parc des Princes, en dépit de discussions concernant une prolongation de contrat : « On a décidé de ne pas prolonger, alors qu’il y avait une proposition, ou en tout cas des discussions. On s’est dit que, malgré la présence de Laurent Blanc pour la saison à venir, il n’aurait peut-être pas plus de temps de jeu. On a pesé le pour et le contre, quitte à louper la Coupe du Monde, mais on a finalement pris la décision de ne pas prolonger, et de partir au mois de juin. Ce n’est pas une question d’argent, mais de temps de jeu. Jérémy veut jouer, et ne pas se contenter d’un match sur cinq ou six. Il aurait aimé continuer un petit moment là-bas, car on est issu de la région parisienne, mais un autre virage est pris dans sa carrière, et il en est très content ».
Le Milan AC, une évidence pour Jérémy Ménez
En effet, exit Paris, place désormais à Milan pour le natif de Longjumeau, qui s’est engagé jusqu’en 2017 en faveur de l’écurie rossonera. Un choix de carrière qu’explique son frère : « Le Milan est le club le plus titré au monde, c’est un club influent. C’est aussi le club qui a montré le plus grand intérêt pour Jérémy, il a été sensible à ça. Ça s’est donc fait très rapidement. Il a pourtant été sollicité car il était libre, il a eu pas mal d’entretiens, d’échanges avec des clubs un peu partout en Europe, que ce soit en Angleterre, en Italie, ou en Turquie. À la Fiorentina, il connaissait Montella et le directeur sportif Pradè depuis l’époque AS Roma. À la Juventus, Conte n’était pas insensible à son profil, mais il n’y a pas eu de relances de leur part. Je pense que Conte savait très bien qu’il allait partir. On a donc rapidement écarté les autres pistes au profit du Milan AC ».
Il faut dire que le club lombard a mis les petits plats dans les grands pour le séduire, une opération séduction qui n’a pas laissé insensible le feu follet de 27 ans : « La venue d’Inzaghi et de Galliani sur le lieu de vacances de Jérémy, en Espagne, a été déterminante, Jérémy a été sensible à ça. Voir de grands hommes se déplacer pour vous parler du projet du club, ça ne laisse pas insensible. Ils lui ont dit qu’il serait au centre du projet, qu’il serait un élément important du club. Être au centre de ce nouveau projet avec un schéma de jeu tourné vers l’offensive, en se sentant important, ça lui plaît. Et puis, du moment où de si grands dirigeants se déplacent pour vous voir, il ne faut pas non plus réfléchir longtemps ». Du temps de jeu, des promesses d’une tactique tournée vers l’attaque, et des dirigeants voulant à tout prix l’avoir : sur le papier, Jérémy Ménez a donc toutes les cartes en main pour revivre au Milan AC. À lui de transformer l’essai.
Source : Footmercato.net
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